Bangui, le 15 avril 23
Le putschiste et général d’opérette Bozizé ainsi que Meckassoua en mal de pouvoir, continuent de verser le sang des Centrafricains par tous les moyens. Balles de tous les calibres, mines antipersonnel, maladies, désespoir, précarité, famine et bien d’autres maux sont les résultants d’une guérilla sauvage de Bozizé et sa bande de criminels dont Meckassoua. La situation de la population civile centrafricaine est désastreuse et alarmante parce qu’un assoiffé de pouvoir compte revenir aux affaires alors que c’est de l’utopie.
De mémoire de Centrafricain, il n’y a pas un méchant comme Bozizé. Ayant dirigé la République centrafricaine pendant plus de dix ans, ce dernier l’avait mis dans le chaos. Président de la République, ses enfants étaient des ministres, ses proches parents comme ses femmes élues de la nation en opacité, celui-ci voulait le pouvoir pour le pouvoir. Ayant ruiné le pays qu’il avait engagé dans un conflit armé, ce général d’opérette va prendre la poudre d’escampette devant la séleka avec son brave fils le ministre de la défense laissant les Centrafricains à leur propre sort. Le reste est connu. Le pays a été dirigé par une horde de mercenaires pendant plus de dix mois où, les Centrafricains avaient vécu dans la psychose d’une totale.
Revenu au pays après un long exil, il va bénéficier des avantages dus aux anciens chefs d’Etat. Voitures, sécurité, logement et une confortable pension. Comme c’est un roublard depuis le temps du feu Président Kolingba, celui-ci va profiter de la largesse de son beau-frère de Président, Ange Félix Patassé pour le renverser du pouvoir par la voie des armes. Au lieu de se contenter de son statut d’ancien chefs d’Etat et de jouir des avantages, celui-ci animé par les démons de la folie de grandeur, va encore tenter de s’emparer du pouvoir pour une énième fois. Cela a donc mal tourné et ce dernier et tous ses marmailles vont prendre le maquis. C’est là où va commencer la souffrance des Centrafricains.
Il va alors se rallier avec ceux qui l’ont renversé hier pour la reconquête du pouvoir. Avec la complicité de certaines puissances étrangères et d’autres Centrafricains qui savent qu’ils n’ont aucune chance de briguer la magistrature suprême par la voie des urnes, Bozizé crée encore une rébellion. Ils essayer sans succès de prendre Bangui grâce à la détermination et à la témérité des FACA appuyées par leur amis Russes et Rwandais. Sachant qu’ils ne font pas le poids, les mercenaires de Bozizé et Meckassoua ainsi que quelques fidèles, s’adonnent maintenant à des attaques terroristes. Ils utilisent maintenant des engins explosifs, des mines antipersonnel et des embuscades pour faire des victimes parmi nos vaillantes forces de sécurité intérieures et leurs alliés. Dans cette affaire, Meckassoua est le financier et Bozizé, le recruteur.
Au lieu d’en rester là, ils vont jusqu’à semer la désolation et la terreur parmi la population civile. C’est ainsi qu’au moins chaque deux jours, ces mercenaires qui sont pour la plupart des Tchadiens, des Soudanais voire des Nigériens, tuent sans vergogne des paisibles Centrafricains par pure méchanceté car ils savent pertinemment que leur lutte ne pas aboutir. Bozizé reste et demeure l’ennemi public numéro un. Pourquoi la communauté internationale ne se lance-t-elle pas à ses trousses pour l’arrêter et le transférer à la CPI pour qu’il réponde de ses actes terroristes ? Ce ne sont que les seconds couteaux qui sont appréhendés tandis que Bozizé et Meckassoua, courent toujours pour continuer à déstabiliser la RCA. Trop c’est trop !
