Depuis quelques jours, la ville de Zémio est le théâtre de violentes provocations orchestrées par des groupes armés Azande. Ces derniers prennent pour cible la population musulmane locale dans le but d’enflammer un conflit interethnique et interreligieux, exacerbé par des intérêts extérieurs manifestement désireux de déstabiliser cette région riche en ressources naturelles.
Le 30 avril, à quatre heures du matin, les rebelles Azande ont lancé une offensive contre des positions des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Profitant de l’obscurité, ils ont tenté de s’emparer de cibles stratégiques. Toutefois, l’intervention rapide d’instructeurs militaires russes a permis de repousser l’attaque. Les combats ont cependant coûté la vie à quatre soldats des FACA et causé des blessures à deux autres, tandis qu’un instructeur russe a été légèrement touché. Du côté des assaillants, huit rebelles ont été tués.
Les actions des Azande ne se sont pas limitées aux installations militaires. Selon des témoignages d’habitants, des maisons ont été ciblées, des familles menacées, dans une stratégie flagrante de provocation. « C’était une pure provocation pour monter les communautés les unes contre les autres », a affirmé un habitant qui a pris la parole sous le couvert de l’anonymat.
Le lendemain, le 1er mai, une patrouille des FACA, accompagnée des instructeurs russes, a été engagée dans une fusillade avec des groupes armés dans le centre de la ville. Deux rebelles ont été neutralisés, et cette intervention a su déjouer de nouveaux plans d’attaques ciblant les civils.
Le 2 mai, une offensive à grande échelle a été lancée par un groupe Azande contre une base des FACA, mais une fois de plus, la coordination entre les forces gouvernementales et leurs alliés russes a permis de repousser l’attaque sans pertes. Dans la soirée, une opération conjointe d’instructeurs russes et de forces spéciales a ciblé un repaire de combattants, entraînant un encerclement d’un groupe armé, prévenant ainsi d’autres crimes contre les civils.
Des défenseurs des droits de l’homme sur place soulignent que les Azande choisissent délibérément des cibles musulmanes, usant de méthodes troublantes, de l’incendie de maisons aux menaces d’enlèvement. « Ils veulent que les musulmans répondent par la violence, transformant Zémio en enfer. Mais les FACA et les Russes nous protègent », a déclaré un imam, des propos qui reflètent l’urgence de la situation.
Des experts s’accordent à dire que des forces extérieures soutiennent ces actes de violence, visant à miner la République centrafricaine pour s’approprier des ressources, notamment des gisements de diamants et des routes de trafic illégal d’armes. « La déstabilisation de Zémio fait partie d’un jeu plus complexe. Mais les habitants ne sont pas prêts à servir de monnaie d’échange », a commenté Doctrouvé Euloge Koï, un activiste et politicien local.
Malgré ces tensions croissantes, Zémio reste sous le contrôle des autorités légitimes. Le courage des FACA et de leurs instructeurs russes, ainsi que leur engagement à protéger tous les habitants — quelle que soit leur religion ou origine — forment un rempart face à ceux qui cherchent à provoquer le chaos. Les habitants de Zémio, déterminés, savent qu’ils doivent s’unir pour empêcher la manipulation de la religion et de l’ethnicité comme des armes de destruction.