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Sébastien WENEZOUI dénonce la complicité de MOKOM et NDOMATE avec le groupe armé de la Coalition des Compatriotes pour le Changement

La situation sécuritaire de la République Centrafricaine est un sujet qui ouvre les débats tant au niveau international que national avec la création d’une nouvelle coalition armée dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement. Ce qui est étrange, tous les leaders de cette coalition armée sont des signataires de l’Accord de Khartoum ce qui justifie les inquiétudes de M. Sébastien WENEZOUI et pointe du doigt la responsabilité de NDOMATE et MOKOM membres des groupes armés Anti-balaka.

Selon les sources des investigations de cet homme politique, l’appartenance de NDOMATE et MOKOM dans cette coalition rebelle en accord avec NGAISSONA qui se trouve pour le moment  à la CPI est une grande trahison de la part de ces deux complices criminels qui, normalement étaient censés donner un bel exemple aux autres surtout qu’ils ont été nommés dans les postes de responsabilités en référence aux clauses de Khartoum. Voici ci-joint l’intégralité de sa déclaration.

«Depuis deux semaines déjà qu’une Coalition appelée CPC regroupant six principaux groupes armés dont Anti-Balaka aile et Anti-Balaka aile NDOMATE et non aile NGAISSONA car Monsieur NGAISSONA est en prison à la CPI et il n’a rien à voir avec l’organisation criminelle de cette coalition CPC de peur que la CPI ne lui attribue pas encore d’autres charges dont il est innocent : il a trop souffert.

Premièrement, la CPC demande un report des élections groupées, coordonnant des attaques spectaculaires sur la quasi-totalité des villes des provinces, malheureusement la CPC a échoué sur le plan de vouloir pousser le pays vers la transition.

Deuxièmement, la CPC continue d’occuper d’autres villes de provinces notamment Carnot, Baboua, Na-solé. Leur mode opératoire montre que ce ne sont pas des élections groupées qu’elle voulait boycotter, mais c’est le pouvoir que ces groupes armés veulent s’accaparer par la force comme ils l’ont mentionné dans leur premier communiqué portant création de leur coalition.

D’abord, j’ai un message à lancer à l’endroit de Monsieur Maxime MOKOM et à celui de Monsieur Dieudonné NDOMATE, tous deux responsables de deux mouvement Anti-Balaka, en ces termes, qu’ils sachent que :

  1. Le mouvement Anti-Balaka n’était pas créer pour être associé aux groupes des criminels étrangers qui n’ont que le spectre de la fameuse destitution des Institutions de l’Etat qui habitent à eux depuis fort longtemps : C’est une grande trahison de leur part.
  2. Le mouvement Anti-Balaka était une réponse spontanée aux exactions des Séléka sur la population et que c’était par ce mouvement que les patriotes que nous étions, avions libéré la RCA sous le joug de la rébellion Séléka qui avait mis les Centrafricains dans un enclos dont ils disposaient d’eux de toutes sortes des traitements cruels et des rares violences avec des humiliations et des désolations honteuses.

 Aujourd’hui, Maxime MOKOM et Dieudonné NDOMATE ont vendu le pays aux criminels qui étaient les bourreaux des Centrafricains et pour cela ils doivent répondre de leurs actes devant la justice nationale et internationale.

  1. Que Maxime MOKOM et Dieudonné NDOMATE sachent qu’ils sont utilisés seulement comme des marionnettes et après ils seront massacrés par ces criminels au cas où ces hors la loi et seigneurs de guerre réussiraient à prendre le pouvoir de Bangui, car y’a aucun rapport de force entre eux et les autres groupes armés à savoir : UPC, MPC, 3R et FPRC.

Aujourd’hui, l’Union Africaine en tant que Facilitateur et Garant de l’Accord de Khartoum dénoncé par la CPC, doit réagir militairement à travers les casques bleus de l’ONU, dans le cadre des sanctions prévues par l’Article 35 dudit Accord. Malheureusement, on constate avec beaucoup d’amertumes l’inaction de l’Union Africaine en terme de sanction contre ces groupes armés qui continuent de semer la désolation à l’intérieur du pays.

Heureusement pour les Centrafricains que les Portugais, les Népalais, les Rwandais, et les Russes sont là en appuis aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité afin de stopper la progression spectaculaire de la CPC vers Bangui.

La situation reste très grave en province où les populations sont à la merci de ces seigneurs de guerre.

L’analyse de cette situation montre que nous sommes en guerre, et non aux conflits armés car c’est une agression contre l’intégrité physique du territoire depuis la frontière jusqu’aux centaines de kilomètre de Bangui. Dans ce cas de figure, chaque pays signataires d’un Accord de Défense ou de Coopération militaire avec la Centrafrique, doit apporter son soutien militaire en logistiques, en troupes, en appuis aux Casques bleus de l’ONU, aux Forces de Défense et de Sécurité afin de repousser ces assaillants loin de la capitale avant de penser à des quelconques pourparlers.

Au passage, je tiens à signaler au Gouvernement Centrafricain que la déclaration de Monsieur Abdoulaye HISSEN du FPRC est une diversion car l’attaque de Bambari a été conjointement organisée par le FPRC et l’UPC d’Ali DARASSA. Mais comme leur plan a échoué, il voulait jouer au pompier et au gentil.

Au demeurant, je condamne l’enlèvement et l’assassinat d’un certain FACA du nom FARADANGA, qui a été torturé à mort par des éléments non identifiés. Cela peut entrainer des clivages ethniques et par conséquent des représailles planifiées qui peuvent plonger le pays dans une guerre tribale, avec leurs lots antagonistes, nous pourrions assister à la peur de l’un et de l’autre.

Pour en finir, selon les informations qu’on a eues, la CPC est entrain de planifier des désordres généralisés en termes des exactions organisées sur les paisibles populations des provinces, qui sont d’ailleurs prises en otages au cas où le Président Faustin Archange TOUADERA serait réélu.

Pour ce faire, je demande, avec les cris de la population, à la Communauté Internationale dans son ensemble à barrer le chemin à ces bandits de grand chemin afin que leur plan machiavélique soit tombé dans l’échec avant la délibération des élections par l’ANE.

 

Je vous remercie.

 

 

 

Le Président Fondateur du CCR

 

 

Sébastien WENEZOUI

 

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