RCA : LES REMOUS SOCIAUX, DE LA PURE MANIPULATION ?

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Bangui, le 04 mars 23

C’est ce que veulent faire comprendre ceux qui sont derrière les remous sociaux qui pourrissent la vie depuis quelques temps. Vraies manipulations venant des ennemis de la nation, ces mouvements qui se poursuivent dans certains départements alors que les autres ont compris pour arrêter, viennent de ceux qui ont des intérêts contraires à ceux des travailleurs Centrafricains.

Une mère de famille responsable ne peut pas privilégier un pagne de la fête du 8 mars que de nourrir sa famille lorsque son mari n’a pas d’argent. Nous sommes devant des faits de sabotages du moment où le pays va mal et c’est ce moment qu’a choisi les uns et les autres pour demander au gouvernement d’augmenter les salaires et allouer des indemnités. L’austérité financière qui bat son plein avec l’insécurité galopante, ne militent pas pour un recouvrement des fonds pour permettre à l’Etat de poursuivre avec succès, sa mission régalienne. Les ennemis de la nation sachant pertinemment que le Président Touadéra est intouchable dans les urnes et qu’à la demande du peuple centrafricain, il est en train de consolider sa suprématie dans la sphère politique du pays, il est la cible de ses détracteurs. Le peuple qui a donné la légitimité au Président Touadéra, doit être attentif pour ne pas lutter sans le savoir contre son président.

Les Centrafricains doivent rester vigilants pour ne pas faire le jeu du camp adversaire pour mettre les bâtons dans les roues. A voir la grève du personnel de la santé, des enseignants, du personnel des eaux et forêts, les desseins des manipulateurs ne sont pas atteints. C’est un échec avec la division entre les membres du bureau et le personnel. Les dirigeants syndicaux demandent de poursuivre les mouvements, le personnel dit niet et, à juste titre. Comment des négociations sont engagées et que la grève doit se poursuivre ? Les principes du BIT (Bureau international du travail) l’interdisent. A dire vrai, la main de ceux qui n’aiment pas notre pays est derrière ces remous sociaux lesquels, ne peuvent aboutir à immobiliser le monde du travail centrafricain. Alors que le gouvernement est en train de réduire son train de vie par rapport à cette austérité financière du moment où notre pays ne compte que sur les recettes domestiques, certaines centrales syndicales veulent demander l’impossible.

Dans ces cas de figure, la manipulation n’est plus à démontrer selon les dires et les actes de certains membres de ses centrales syndicales. Quand l’on se dit travailleur, c’est que l’on est en mesure de faire la part des choses. Ainsi, l’on ne peut prendre l’ombre pour la proie. Qui a intérêt à voir les travailleurs Centrafricains souffrir ? Personne ! Ce sont les faiseurs de rois et, à ce titre, le gouvernement ne peut leur tourner le dos. Cependant, ces derniers doivent être aussi de leur côté, responsables. C’est dire qu’il ne faut pas qu’ils se laissent manipuler par le premier venu. L’heure est grave et comme le dit l’adage, la plus belle fille du monde, ne peut que donner ce qu’elle a. Le gouvernement très courageusement a ouvert les négociations avec ces centrales syndicales. Leurs responsables doivent comprendre que ce sont des négociations. Qui dit négociation, dit concession. L’Etat ne peut que leur proposer ce qu’il est capable de faire. C’est à eux de faire preuve de réalisme et de patriotisme.

Avec tout ce que le pays est en train de traverser comme la suspension de l’aide budgétaire, l’insécurité, la flambée du prix des hydrocarbures et les récentes pressions infondées sur le Président de la République pour faire partir les Wagner, une incompréhension entre les syndicats et le gouvernement peut être perçue comme de la manipulation. Alors, que les uns et les autres, reviennent à des sentiments les meilleurs.

@Hervé BINAH

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