Bangui, le 18 janvier 23
Si on essaie de voir dans les neuf arrondissements de Bangui et ses périphéries les kiosques des jeux d’hasard inondent les bords de la route. Ces derniers deviennent les rêves quotidiens de la population centrafricaine.
Personne ne peut ignorer les sociétés des jeux d’hasard qui se sont installées en République centrafricaine contribuent au développement du pays en créant des emplois à la population. Beaucoup de Centrafricains, des Congolais et bien d’autres ne vivent qu’au dépend desdites sociétés. On pourrait dire que le gouvernement perçoit aussi mensuellement de ce secteur. Mais où en est le problème ?
Beaucoup de pays acceptent ces jeux d’hasard et c’est ce que fait la République centrafricaine. Mais si on essaie de voir ce qui se passe dans la ville de Bangui et ses environs, on s’inquiète de l’avenir de ce pays car ce secteur n’est pas règlementé malgré qu’il est avantageux à l’Etat et à la population. Même les enfants de fondamentale 1 font ces jeux, mais des enfants qui n’ont même pas de sources de revenu pratiquent cela, que feront-ils le jour où ils n’auront pas de ressource financière? N’iront –ils pas voler ? Parfois ces enfants abandonnent leurs cours pour sortir voir l’arrivée des jeux joués le matin.
Voilà maintenant l’une des causes de baisse de niveau des enfants qui se développent en République centrafricaine mais ignorée par les autorités. Cela n’impacte pas seulement le secteur éducatif car beaucoup de personnes ne font que rêver quotidiennement sur ça au lieu de créer des activités sûres permettant de satisfaire leurs besoins avec toute certitude.
Il n’y a pas longtemps que deux semaines qu’un couple vivant en concubinage au quartier Ngongonon 5 dans le 8ème arrondissement de Bangui s’est séparé à cause de ces jeux. « J’ai donné 1500F à ma femme ce matin pour le repas, à mon retour le soir, grande est ma surprise de constater que les enfants n’ont pas mangé depuis le matin parce que leur maman a pris de l’argent pour faire de jeux ».
Il faut que le Gouvernement trouve une solution immédiate pour règlementer ce secteur en faisant de suivi auprès des personnes qui font ces jeux car avec les enfants, on risquerait d’hypothéquer leur avenir et par-dessus tout l’avenir du pays avec le nombre croissant des enfants qui s’adonnent en jouant ces jeux.
Ces sociétés ne peuvent contribuer au développement de la République centrafricaine si seulement le gouvernement puisse règlementer tout en faisant régulièrement de suivi car le contraire contribuerait à la destruction du pays à petit feu même si au hasard comme leurs noms l’indiquent, il arrive que ces habitués des jeux par coup de chance, pourraient gagner un de ces quatre matins une somme colossale.
@Bienvenu ANDALLA
