Bangui, le 14 mai 2023
Pendant que les autorités dirigeantes déploient des efforts pour ramener la paix et la quiétude dans le pays après des périodes tumultueuses dues aux occupations des groupes armés, certains ennemis de la paix, ne cessent d’attiser le feu pour ternir l’image du régime. Ainsi, de l’intérieur tout comme de l’extérieur, certains pécheurs en eau trouble, s’activent à travers des coups bas, des délations et des règlements de compte pour clouer au piloris, certains patriotes et décourager les bonnes volontés qui se sacrifient pour le rayonnement de la Centrafrique.
L’exemple le plus patent est celui du Directeur Général de la police, le Contrôleur Général Bienvenu Zokoué qui devient visiblement ces derniers temps, la cible privilégiée de certains grincheux tapis dans l’ombre d’une certaine presse, dirait-on le prototype du mercenariat.
Comme on peut le constater, la décision du numéro 1 de la police nationale de délivrer un ordre de reconduite à la frontière contre un sujet libyen est le point de départ de toute cette campagne de diffamation et de dénigrement orchestrée à dessein dans l’objectif de le jeter à la vindicte populaire.
Pour rappel, par un ordre de reconduite à la frontière signé par le Directeur Général de la police en date du 26 avril 2023, Barakat Musbah Saeid, de nationalité libyenne a été prié de quitter le territoire national pour « moralité douteuse et activités subversives » dans un délai de 72 heures après la notification de cette note. Une décision tout de même normale et patriotique mais interprétée par certains individus malintentionnés prompts à donner des leçons comme étant « illégale, arbitraire et injuste ».
La question que l’on se pose est celle de savoir si c’est la première fois qu’une décision de reconduite à la frontière est prise par un Directeur Général de la police ? N’est-ce pas qu’une telle décision fait partie des prérogatives de la police ou bien c’est parce qu’elle vise un certain Barakat Musbah Saeid qui, de surcroît est un sujet étranger ? Loin de nous tout esprit de xénophobie mais, il faut être réaliste. Si c’était un Centrafricain qui était expulsé de la Lybie, qui va en parler ? C’est le sentiment qui nous tue en Centrafrique. Nous faisons comme si nous ne sommes pas au courant de ce qui se passe en Lybie actuellement avec la traite des personnes qui frôle véritablement l’esclavagisme.
Si l’on essaie de voir clairement les choses, il y a une récupération qui est faite de cette décision qui peut s’expliquer par la gravité des faits qui l’ont motivée. Il va sans dire qu’il y a aiguille sous roche et c’est ce qui a poussé le Directeur Général de la police, à prendre cette décision. Un pays comme le nôtre qui est en guerre selon les propres termes du Président de la République, peut-il s’amuser avec sa sécurité ? Il faut arrêter avec la complaisance. Expulser un sujet étranger qui mène des activités subversives rentre bel et bien dans les prérogatives d’un Directeur Général de la police. Tout se passe comme si ceux qui défendent Barakat Musbah Saeid, sont ses complices. Ce qui reste à prouver, c’est ce qui les associe. Car, pourquoi s’opposer ou critiquer la décision du Directeur Général de la police qui a ses raisons que nous ne savons pas ?
D’après certaines informations ayant connu l’ombre d’une démonstration convaincante, ce sujet libyen qui fait l’objet d’une décision d’expulsion, est depuis un certain temps, dans la ligne de mire de la police qui le suspecte pour ses activités jugées suspectes. D’où la raison de sa filature par la police qui est chargée de veiller sur la sécurité publique et, c’est pourquoi, ce dernier a-t-il été expulsé. Alors, pourquoi ses complices tiennent-t-ils tant à ce qu’il reste en République centrafricaine ? Quel est leur agenda caché ?
Selon nos sources concordantes, sieur Barakat Musbah Saeid qui travaille à la BSIC comme informaticien, s’adonnait à certaines pratiques qui risquent de créer un incident diplomatique entre la Libye et la République centrafricaine du fait de son accointance avec certains individus jugés dangereux qui habitent le KM 5 et qu’il ne cesse de fréquenter. Sentant que ses fréquentations étaient suivies par la police et pour se camoufler, Barakat Musbah Saeid se permet d’utiliser la plaque d’immatriculation estampillée CD (Corps diplomatique) réservée exclusivement au Directeur Général de la BSIC sur un autre véhicule de liaison de la banque afin de circuler librement.
Malheureusement pour lui, la police, grâce à ses informations l’a interpellé nuitamment dans ses randonnées et a récupéré le véhicule pour nécessité d’enquête. C’est donc en cet instant que voyant le danger qu’il encourait, il s’est précipitamment refugié dans son ambassade. Cependant, le péché du Directeur Général Zokoué est le fait de mettre en branle ses ouailles afin de stopper ce libyen dans ses activités subversives et ordonner son expulsion. Pour cela, il a été traité de tous les noms d’oiseaux.
Le moins que l’on puisse dire est que le Directeur Général Zokoué n’est pas un amateur mais un professionnel bien formé qui sait faire un travail qualifié mais mal apprécié par ses détracteurs. Ressortissant de l’Ecole nationale de la police où il a été le major de sa promotion, l’actuel patron de la police n’est pas né de la dernière pluie. Après de loyaux services au sein de la police dans les différents commissariats et unités de police, il a suivi une formation sur le terrorisme avec brio à l’Académie de police Moubarack en Egypte. Il est aussi ressortissant de l’Ecole de Maintien de la Paix de Bamako au Mali avec comme spécialité, Police de Nations Unies (UNPOL).
Il a fait ses preuves pendant plus de 5 ans à la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS). Ses nombreuses reformes à la tête de cette institution ont permis de redorer son image de marque ainsi que celle de l’OCRB où il est aussi passé. Sa politique a permis de mettre la MINUSCA (la division des droits de l’Homme) et l’OCRB en colocation afin qu’ils travaillent en synergie. Ce qui fait qu’à aucun moment, cet office n’a été cité dans un rapport de Human Right Watch.
La plupart de nos compatriotes ont vite oublié l’acte de bravoure que lui et ses hommes ont posé lors de la JMA à Bambari en janvier 2019, face à l’attaque des hommes armés de l’UPC. Il faut dire que Bienvenu Zokoué est un officier général aguerri et un officier sac-à-dos. Grâce à sa politique à la tête de la police, il a eu à créer six (6) nouveaux commissariats de sécurité publique et les a dotés de moyens logistiques grâce à la vision sécuritaire du Présidente de la République tant à Bangui qu’en province. A son actif, l’on peut mettre l’arrestation du mercenaire français, Remy Quignolot et des militaires (mercenaires) qui ont voulu attenter à la vie du Président de la République à l’aéroport Bangui-M’Poko.
Le Contrôleur Général Bienvenu Zokoué a eu à impulser la loi portant organisation et fonctionnement de la police centrafricaine. Laquelle loi a été promulguée par le Président de la République par laquelle, la Police a changé de dénomination pour prendre l’appellation de la Police nationale. Son apport a permis d’instaurer la discipline et la restructuration de cette Police. C’est un officier au service de son pays et non à la solde des partis politiques ou de qui que ce soit. Le Directeur Général de la Police doit faire son travail d’intérêt public n’en déplaise à ses détracteurs. Si tous ses prédécesseurs étaient comme lui, notre Police serait déjà au firmament. Les chiens aboient mais la caravane passe. Bon vent au DG de la Police pour que la sécurité règne en Centrafrique.
Affaire à suivre !!!
@Hervé BINAH