RCA : La recette des douanes de Béloko face aux résultats performants du travail titanesque des agents

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 Bangui, le 29 juin 22

La douane de Béloko située dans l’Ouest de la RCA près de la frontière avec le Cameroun fait un travail remarquable. Les réformes mises en place pour la mobilisation des recettes ont permis à la douane centrafricaine renflouer les caisses de l’Etat. Ces résultats appréciés font suite à la détermination d’une équipe qui met en exécution les consignes du DG des douanes, Frédéric-Théodore INAMO qui, lors d’un passage dans la localité, a instruit ses agents à bien mener leur mission pour l’intérêt national.

Suite aux différents reportages menés sur le terrain auprès de différents services déconcentrés de l’Etat, exerçant à Béloko, il ressort du point de collaboration dans le travail que les différentes entités travaillent de concert lors du lancement du convoi provisoire. Il y a ce que l’on appelle le partage d’informations entre temps, sur les Postes de Contrôle para-étatiques et/ou privés (ORCCPA, ASRP, PHYTOSANITAIRE, ZOOSANITAIRE, BARC, MAISONS DE TRANSITS, etc.. Les Services étatiques (IMPÔTS, COMMERCE, EAUX ET FORÊTS, DOUANES) à travers leurs actions sont basées sur les données fournis par la Recette des Douanes, au travers des Déclarations de la mise à la consommation, des Quittances émises par le Percepteur du Trésor, seul garant de l’encaissement des droits et taxes de l’Etat, les Titres de transit nationaux, etc.

Aussi n’oublions-nous pas que notre reportage va au-delà de l’autre côté de la frontière, plus précisément du côté camerounais. Les responsables des différents services nous font savoir que le Chef de Service des Douanes de Béloko est un charismatique, humble et très relationnel. Son sens de professionnalisme leur pousse à le respecter et respecter aussi les autorités centrafricaines qui passent des séjours à Garoua-Boulaï. C’est-à-dire que les relations professionnelles restent toujours au summum, en ce qui concerne le partage d’informations et autres paramètres. Pour ce qui concerne les relations avec les Forces de Défense et de Sécurité et les Alliés Russes, il n’y a pas de débat.

L’instruction donnée par le DG INAMO est exécutée par le Receveur dans sa plénitude et sans hésitation. Toutes les forces combinées ne cessent de le remercier de sa bonté et de l’amour pour elles. L’un des soldats étrangers blessé lors de l’attaque du village Déba a témoigné sa gratitude envers le Receveur qui a tout fait pour faciliter son évacuation à Bouar pour être ensuite évacué dans son pays d’origine pour des soins appropriés.

Un autre blessé qui est élément des Forces Armées Centrafricaines, a été pris en charge par les propres fonds du Receveur de la douane de Béloko, qui ne fait étonner ses pairs dans tous ses actes plus que caritatifs. Récemment, l’accident d’un des véhicules de convoi, a occasionné un blessé grave parmi les forces loyales et les Alliés. Tous les agents de la douane affectés sur place se sont mobilisés  pour venir à la rescousse du militaire. Ces différents actes prouvent à suffisance que nous sommes en face d’un responsable aguerri.

Du point de vue de la facilitation des flux commerciaux La recette des Douanes de Béloko, unique en son genre, traite avec promptitude les dossiers des importateurs tant à l’import qu’à l’export. Nonobstant quelques disfonctionnements relevés (Communication difficile de la part de certains Inspecteurs Vérificateurs, blocage non justifié de certains dossiers par ces derniers, etc.), le Receveur rend la tâche facile sans exception à tous les usagers de l’Etat. Il en est de même en ce qui concerne son Chef de Brigade et de son Adjoint.

Le staff dirigeant de ce modeste Service frontalier, déploie toujours des efforts pour éviter qu’il y ait de tensions au sein de son Service. Il est à l’écoute des usagers pour les aider à accomplir les formalités de dédouanement de leurs marchandises. Il respecte les consignes donnés par ses pairs et suit leurs pas à l’exemple du DG des douanes, M. INAMO Frédéric Théodore, du Chef – Corridor, M. YAMBOUKA WAMATA, alias Jack Bauer, le traqueur des Déclarants malveillants, etc.).

Malgré les crises actuelles du COVID – 19 et la Crise Russo-Ukrainienne ainsi que la suspension par le pays voisin le Cameroun depuis la CAN 2022 et la récente par le Ministère du Commerce Camerounais, de certaines denrées alimentaires, à destination de la RCA, le Receveur se bat pour encourager les importations à faire davantage.

Il en est de même en ce qui concerne l’interdiction des produits pétroliers. La gestion coordonnée des frontières a permis à l’équipe de Béloko, sans exception, d’amener les compatriotes à faciliter les échanges pour atténuer les souffrances des consommateurs centrafricains. C’est une équipe qui gagne. Attention à une mauvaise prise de décision qui pourrait être fatale pour le bien de tous et toute la nation entière. On ne change pas une équipe qui gagne. Toutefois, c’est possible de le faire. Pour cela, il faut une consultation des acteurs clés dans les prises des décisions. Donc, une anticipation pour éviter toute dérive.

Du point de vue des Recettes de porte Lors du Grand Rapport présidé par le Ministre des Finances, le Directeur Général des Douanes et Droits Indirects, M. Frédéric Théodore INAMO, a souligné que la Recette des Douanes de Béloko a réalisé en 2021 plus de 3 milliards 600 millions, niveau jamais égalé ou réalisé par ses prédécesseurs. Pour l’année en cours, lors du passage du DG INAMO à Béloko, l’un des agents a recueilli que la Recette de Béloko a déjà dépassé les réalisations antérieures, rien qu’en mi-parcours. Et, par conséquent, fait partie des trois premières recettes de la RCA, excepté la fiscalité pétrolière et le Guichet Centrafricain de Transit, qui ne sont des Recettes de plein exercice.

De tout ce qui précède, les difficultés ne manquent pas dans le bon fonctionnement du Service. Ceux-ci sont classés par degré de gravité, à savoir : Manque d’une banque de proximité pour la sécurisation des recettes. Il faut donc au Percepteur de se déplacer sur une distance de 150 kms pour effectuer le versement des droits et taxes, encaissés par ses soins et lui seul, sur le compte du Trésor public. Ce transfert d’argent à Bouar dans des conditions difficiles et risqués peut, si des précautions ne sont pas prises dans leur globalité, créer des dommages à l’Etat centrafricain et la famille du Percepteur.

C’est un sacrifice fait de la part de M. MAMADOU Jean-Claude, chevronné depuis plus de sept ans dans une zone rouge et cela remontait depuis la présence des éléments rebelles d’Abdoulaye MISKINE basés à ZOUKOMBO et les environnants. Traverser les villages tels que ZOUKOUMBO et DOMBAYEKE, n’était pas une chose facile. Mais, ce vaillant responsable et digne du pays fait tout avec son Chef de Service pour aller effectuer le versement sur le compte du Trésor public aux fins de permettre aux autorités du pays de traduire dans les faits leur politique de développement pour le bien de toute la nation et le peuple centrafricain.

On peut noter également que le Service des douanes de Béloko fait face au manque de moyens roulants pour la Surveillance, l’escorte et le transfert d’argent, objet des droits et taxes collectés. Il y’a également le manque de stabilité en réseau pour la connexion avec le logiciel informatique douanier, appelé Sydonia ++ ou World en phase d’expérimentation. Peut-être la nouvelle plateforme douanière en tient déjà compte dans les travaux de réalisation. Parmi ces maux qui minent le bon fonctionnement du service des douanes, le problème d’électricité qui malgré les efforts déployés de part et d’autres par le DG des Douanes en mettant un groupe électrogène d’une grande capacité à la disposition de la Recette, et par le Receveur.

Ces différents obstacles relevés dans le fonctionnement de la Recette des Douanes de Béloko, sont mis devant les hautes autorités et ceci par voie hiérarchique afin que des solutions idoines soient trouvées. La promesse doit toujours suivre son cours. Pour le reste, nous invitons les hautes autorités de veiller sur ce Service qui joue un rôle capital dans la mobilisation des recettes accrue de l’Etat, la sécurisation des recettes, la facilitation des échanges et tant d’autres paramètres que nous ne les avons pas énumérés ici.

@HERVE BINAH

 

 

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