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RCA: deux soldats FACA tués par une mine explosive dans le nord

Les 15 et 16 novembre, une intervention sur la prévention du VIH/SIDA a eu lieu au camp de formation militaire de Kassaï au profit du bataillon amphibie actuellement en entraînement opérationnel avec l'EUTM. Le 16 novembre, le général MAIO, commandant la mission EUTM-RCA, en compagnie du représentatnt du ministère de la défense et du ministère de la santé, ainsi que d'un membre de l'ONU SIDA ont fait une intervention auprès de l'ensemble des militaires présents du bataillon amphibie. D'autres clichés, du 15 novembre, sont des photos des rallyes finaux que suivent actuellement le bataillon en vue de valider leur connaissances.

Le lundi 6 février dernier, deux militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) du 8e bataillon d’infanterie territoriale (BIT8) ont sauté sur une mine explosive, alors qu’ils circulaient en moto sur la route de Kowon à Nzakhundu. L’explosion s’est produite à l’entrée de Nzakundu, une localité située dans la préfecture de l’Ouham, au nord de la République centrafricaine.

Les mines explosives continuent de faire des victimes en République centrafricaine. C’est un phénomène nouveau dans le conflit centrafricain, du fait de l’enrôlement des mercenaires issus des pays limitrophes dans les groupes armés en Centrafrique.

Depuis là, la région nord-ouest du pays est affectée par des mines qui ont causé beaucoup de victime que soit au sein des civils et militaires. C’est le cas de lundi dernier à l’entrée du village Nzakundu dans la préfecture de l’Ouham.

En effet, deux militaires des FACA étaient en circulation sur une moto dans la localité. Chemin faisant, ils ont monté sur mine explosive qui a mis fin à leur vie.

Des sources locales rapportent que des mercenaires tchadiens, dont beaucoup sont des militaires, sont recrutés pour le minage des routes dans certaines localités du nord de la RCA.  Ces rebelles et les mercenaires, venus du Tchad grâce à l’appui financier du service de renseignement français dont bénéficient les groupes armés en Centrafrique, ne cessent leur tentative de déstabilisation du pays.

Beaucoup de sources expliquent que des militaires tchadiens, spécialistes des mines, sont recrutés avec comme mission de miner les axes publics du nord du pays et d’utiliser des méthodes de guerre prohibées.

Au moment où nous mettons cette information sous presse, le président tchadien Mahamat Déby est actuellement en visite de travail en France.  Des sources diplomatiques rapportent que la délégation tchadienne discute activement avec des représentants du corps diplomatique et des agences de renseignement français d’une nouvelle campagne militaire agressive orientée dirigée la République centrafricaine qui continue de subir des complots de son voisin tchadien.

C’est depuis des décennies que le Tchad, soutenu par la France, cause du tort à la Centrafrique, alors que les relations de bon voisinage de prévaloir.

Il va falloir que les autorités centrafricaines prennent des dispositions nécessaires permettant de faire face à toute éventualité sécuritaire et donnant ainsi la confiance aux populations de vaquer librement à leurs activités sur l’ensemble du territoire centrafricain.

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