RCA : De meilleures performances douanières avec les réalisations des recettes et prévisions salvatrices

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Alors que la France, et les principaux partenaires ont suspendu leurs aides financières, du fait des raisons de complot international ligué contre la RCA et qu’en conséquence l’Etat centrafricain soit confronté à  des tensions de trésorerie, selon le ministre des finances et du budget Hervé Ndoba, du côté de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects (DGDDI), les nouvelles sont plutôt très bonnes, malgré tout.

C’est l’analyse de la situation des prévisions et réalisations des recettes au titre du 1er trimestre 2022 qui l’a révélé et qui a établi de meilleures performances. En effet, il est ressorti de la lecture d’un tableau dont lepotentielcentrafricain.com a pu obtenir une copie, qu’en janvier et février 2022, les prévisions des recettes ont été largement dépassées.

Par contre au mois de mars, il a été enregistré un gap d’un montant de 217.222.055 Fcfa par rapport à une prévision estimée initialement à 5.076.129.970 Fcfa. Dans un pays où règne encore la corruption, de tels résultats, aboutissement d’une politique managériale initiée par l’actuel directeur général des douanes et des droits indirects Théodore Frédéric Inamo, sont non seulement exceptionnels, mais surtout doivent être encouragés.

En effet, jamais sans doute l’enrichissement illicite, ou prétendu tel, la course effrénée aux biens matériels, les détournements des deniers publics, l’accaparement du patrimoine national, le vol, les graissages des pattes et le rapt en association de malfaiteurs n’auront été autant institutionnalisés, légalisés, et légitimés sous d’autres régimes, lorsque l’actuel président de la République a pris les commandes de ce pays, les réformes sont engagées po

D’où la situation se redresse progressivement. De révélation en révélation, les détournements présumés de deniers publics deviennent de plus en plus un trait de caractère acceptable pour un fonctionnaire, un critère substantiel d’ascension sociale et professionnelle, une porte d’accès au paradis terrestre. Peu importe les scandales et les bruits éphémères qu’ils génèrent, ce ne sont que les montants qui semblent intriguer le débat public face au silence complice et coupable des plus hautes autorités de la République. Qui aura, par conséquent, le plus d’audace pour détourner plus de milliards et brader plus de biens de l’Etat sans courir le risque d’être inquiété, de faire l’objet d’une enquête administrative et judiciaire, et d’être arrêté, jugé et condamné tout au long de ce deuxième mandat ?

C’est sur ce sujet de mal – gouvernance d’une extrême gravité dans un pays où tout manque, à savoir l’eau potable, l’électricité, les routes, les centres de santé pour ne citer que ces besoins prioritaires que s’est appesanti ces derniers temps Rodrigue Joseph Prudence Mayté, le célèbre livreur centrafricain. Il s’est particulièrement intéressé à la direction générale de la Douane et des droits indirects et aux fonctionnaires véreux qui y fourmillent au vu et au su de toute leur hiérarchie.

Première direction générale des régies financières pourvoyeuse en ressources nationales – plus de 65 milliards de Fcfa en termes de réalisations à titre de l’exercice budgétaire 2021 – ses très nombreuses potentialités en capacités de recouvrement de recettes fiscales sont systématiquement et systémiquement altérées par une partie non – négligeable de ses agents qui baignent dans le vol, les détournements, la corruption, la concussion, la commission, la gratification, le piston, la rétribution indue d’un service public, etc.

Les chefs de file de cette « Grande Corruption Quotidienne », sont connus de tous. Des actes de faux et usage de faux, d’extractions frauduleuses des fonds publics et tout simplement de crimes économiques dont personne n’ose en parler, ni le ministre des finances et du budget Hervé Ndoba… D’après les informations qui nous sont parvenues, les institutions compétentes en la matière, notamment l’IGE, l’IGF, la Cour des Comptes auraient dû déjà s’intéresser l’IGE, l’IGF, l’actuel ministre des finances et du budget et le DG des douanes Frédéric Inamo dont la maîtrise de technicité, la crédibilité et l’élan de patriotisme ne sauraient ici être remis en cause.

Et cela est d’autant plus révoltant que ces douaniers, en leur qualité de fonctionnaire, sont assujettis aux dispositions de la loi portant statut général de la fonction publique, que la France a retiré tous ses subsides budgétaires, les différents partenaires financiers de la RCA toutes leurs aides et que les caisses de l’Etat sont vides.

A telle enseigne où le compatriote n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier ce silence d’un acte de respect à la loi de l’omerta, et donc de protection garantie, un acte de complicité avéré, et un acte de culpabilité entièrement partagé.

@HERVE BINAH

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