Le scénario des élections présidentielles françaises de 2017 se répète, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifiant pour le second tour des élections. Les vainqueurs du premier tour ont 15 jours pour convaincre le reste des électeurs, qui se sont abstenus de voter ou qui ont voté pour d’autres candidats, de leur donner leur voix au tour suivant. L’extrême droite, représentée par Marine Le Pen, est cette fois très proche de l’Elysée, et Macron devra convaincre les électeurs des forces de droite et de gauche de voter pour lui. Quelles sont les méthodes utilisées par ces dernières pour remporter ces élections ? Et sont-ils légaux ?
Dans le cadre de ce sujet intéressant, l’Agence de presse du Burkina a publié une enquête de grande envergure, cet article particulièrement intéressant publié sous le titre : « Des trolls africains votent Macron sur les réseaux sociaux ».
Des médias tels que Netafrique et Burkina24 ont rapporté qu’une organisation appelée Agence SMM et de Développement en Afrique recrute des employés dans divers pays africains, dont le Sénégal, pour gérer les pages en soutien au président Macron et cibler sur les utilisateurs français avec du contenu sponsorisé.0
Ces gens-là ont été visés pour leurs activités en République centrafricaine et que des interrogations et des investigations supplémentaires ont également révélé leur engagement dans un réseau mondial de propagande en Afrique qui soutient Emmanuel Macron au nom des Français. On constate la présence de filiales au moins en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali, au Bénin et au Cameroun. Une investigation est en cours.
Telles activités sont illégales en RCA et seront considérées comme de la haute trahison. Exprimer sa position politique est nécessaire, mais cela doit se faire ouvertement et non sous la forme de comptes anonyme.
