Ce pays-là ! De notre position actuelle, nous observons les pas de danse de beaucoup de gens qui se réclament des politiques en faisant des manigances pour déstabiliser le pays. Saint-Pierre a nié Jésus trois fois avant que le coq ne chante. Ces opposants-là sont toujours en train de mettre les bâtons dans la roue de celui que tous les Centrafricains ont décidé de porter à la tête du pays depuis 2016.
Les gestes de ces hommes politiques (BRDC, ndlr), leurs différentes branches de la société voire le groupe armé de la CPC fait découvrir le vrai visage de ceux qui se comportent en ennemi de la nation. Caméléons, opportunistes, ces thuriféraires de trouble sont aujourd’hui les stars d’un climat politique très animé par le désir de la déstabilisation du pays.
Eh ! Il y a des gens qui n’ont pas la crainte de Dieu voire la volonté du peuple dans ce pays. De Boganda en passant par Dacko, Bokassa, Kolingba, Patassé, Bozizé, Samba-Panza et aujourd’hui avec Touadéra, nous observons toujours l’irruption sur la scène politique, de cette race des opposants sans conviction. Seul la « mangeoire » et la souffrance de leurs compatriotes les guident. D’un régime à l’autre, ils gesticulent, ils changent de camisole au mépris de l’intelligence du peuple Centrafricain. Et généralement, ce sont des hommes politiques sans projet de société, sans idéaux qui composent cette race d’individus.
Leur seul idéal, leur seule valeur, c’est la souffrance du peuple, les privilèges et les honneurs. Le patriotisme et les idéaux républicains dont ils disent se prévaloir ne sont, en réalité, que des foulards exhibés pour s’attirer les intérêts du peuple qui, malheureusement, ne tombent pas dans leurs pièges. Les autorités du pays ne doivent plus faire la promotion de ces égarés politiques parce que cela leur donne un chèque blanc. En effet, l’histoire du pays a toujours démontré que ce sont ces mêmes personnalités politiques qui sont à l’origine de la souffrance de leurs compatriotes.
Il faut le dire, cette culture de déstabilisation du pays a des conséquences désastreuses sur la société centrafricaine et la marche vers le développement. Nous observons ce qui se passe autour de nous. D’abord, c’est le « on ne fait rien pour rien » ; le verset le plus connu de tous ! Le dieu « sang », Mammon, règne en maître. Tout a un prix et chacun à son prix. Nous estimons pour notre part que ces comportements malveillants freinent l’action de ceux qui, au niveau de l’engagement citoyen et politique, se battent pour un développement réel du pays.
En tout cas, les Centrafricains sont désorientés. Ensuite, la noblesse de la politique et l’engagement citoyen a laissé place aux intrigues, aux opportunismes politiques les plis viles, aux pratiques de destructions massives qui sapent même le fondement de la société. Nous connaissons qui sont capables de vendre le pays pour satisfaire leurs pulsions politiques. Quoi de plus normal que les mercenaires de la CPC et autres partis politiques criminels aient trouvé, dans notre pays, des espaces fertiles à l’exercice de leurs actes de basse besogne.
Alors, à tous ceux qui font la politique politicienne, arrêtez ça ! Parce que la vision qu’on a de la politique, aujourd’hui, constitue la sève nourricière de ces pratiques déstabilisatrices qui n’auraient jamais existé au temps de ceux qui se sont battus pour la reconstruction de la RCA et l’avènement de son indépendance. En tout cas, aujourd’hui que la RCA soit confrontée à la crise politique existentielle de son histoire, l’on ne doit pas laisser faire, en toute impunité, ces leaders politiques au risque de voir le pays se plonger dans une nouvelle crise. Car, nous avons l’impression qu’ils sont à même de pactiser avec le diable si celui-ci accepte de miser gros.
@Pierre Dalingombé
