L’ETERNITE DES CANDIDATS SANS PROJET DE SOCIETE TUE LA DÉMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE

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Bangui, le 08 juillet 22

En République centrafricaine, la création d’un parti politique est synonyme d’un patrimoine ou d’une chasse gardée à la solde d’une famille, d’un clan ou d’un groupe d’individu au détriment de la masse.  C’est dans ce contexte qu’on ne retrouve que les mêmes noms à toutes les élections présidentielles même quand on a grillé sa carrière. Quelle barbarie politique ?

La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce qui signifie que dans ce marché très compétitif, la marchandise est le candidat et le client est le peuple qui achète ce qu’il veut selon son désir : « Lorsqu’on décide d’aller aux élections, il faut s’entourer de toutes garanties de bonne moralité. Les électeurs  sont très exigeants en matière électorale surtout lorsque ce sont les mêmes qui animent la scène politique. Dans ce pays, les éternels candidats éternels pour la course pour le précieux palais de la Renaissance ayant grillé leurs cartes doivent comprendre  qu’ils n’ont plus droit de cité dans ce pays. Pourquoi continuer à proposer les recettes périmées aux clients qui en n’ont marre ? » S’interroge une source politique.

Depuis très longtemps, la mauvaise gouvernance est au cœur des problématiques du développement économique de la RCA. Mais ce qui est sûr et certain, que cette situation à chaque fois, prétextant à tort ou à raison de nombreux coût d’État. Qui par ailleurs, occasionne à chaque fois un changement de régime en Centrafrique. Tous les supposés hommes politiques Centrafricains, visiblement se rendent pas compte de la gravité, de l’orientation et de perte d’intégrité territoriale du Pays. Leurs préoccupations « le pouvoir », utilise tous les moyens possibles, en saisissant à chaque fois les occasions moderne de la communication, afin de calomnier.

Ce qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la situation que travers le Pays. Les crises sociaux, que vivent les compatriotes Centrafricains (es), « souffre, persécution quotidienne dans leur vie » Tant que c’est pour  faire leurs promotions sur les Net, autres réseaux sociaux, venter leurs bêtises, d’incompétents notoires…etc.

Cette préoccupation s’est manifestée notamment depuis l’indépendance. La disparité est une évidence de plus importante dans les  institutions Centrafricaines, les environnements politique quasiment despotiques, empiète sur la forme de la gouvernance dans laquelle une perte de souveraineté est exercée par une autorité unique ou un groupe restreint qui dispose d’un pouvoir absolu que sur une petite surface à « Bangui ». Dans l’arrière-pays le peuple survie, parce qu’ils ne sont pas gouverner.

Sont les causes de tous les mots qui souffrent quasiment tous les Centrafricains. Ainsi dire, pourtant en rafraichissant sur l’histoire de la Gouvernance en Centrafrique. Le président Jean-Bedel BOKASSA en a fait les frais de tous ces dérapages. Et ceci à continuer est reportée aux autres régimes qui succèdent dans l’installation d’un régime autocratique, politico- ethnique, des clans, groupe des amis à des intérêts occultes, où règne une confusion du genre dans une orientation politique pas claire. Éclipsant une politique réellement au vue des réformes économiques afin d’apporter une stabilité à la République. Pourtant, ce qui devrait être porté essentiellement sur la « bonne gouvernance » comme instrument permettant de conduire les réformes, notamment économiques, dans des conditions de stabilité politique. Une approche pragmatique, évolutive vers une acception plus large qu’il est désormais important non seulement de se préoccuper du contenu des politiques mais également de la manière dont elles sont élaborées et mises en œuvre, avec notamment la participation des bons acteurs intègres.

Cette préoccupation élargie tous les aspects à l’ordre du jour démocratique visant à promouvoir une base politique interne saine comme condition à une plus grande réussite des programmes de développement économique, afin de sortir le peuple dans cette asphyxie hors du temps par  des politiciens a la ramasse sans vision politique et de la gouvernance. La préoccupation, devrait accorder une place importante aux enjeux de gouvernance, afin de la réduction de la pauvreté malgré tout, après des années de contestation du rôle de l’État en République Centrafricaine, par les bailleurs, autre institution, tous ont  insistent au moins une fois sur la nécessité de renforcer sur les enjeux purement de la bonne gouvernance, avec des hommes intègres, non des potiches,  pour que l’État puisse jouer pleinement son rôle.

Le peuple a bien voulu donner un mandat démocratique aux dirigeants actuels pour des mauvaises raisons. Malheureusement, de fait sans articulation de la gestion des affaires publiques à des différentes échelles de territoires, tout en ne régulant pas les relations au sein de la société et en coordonnant l’intervention multiples, pour sortir une meilleurs résolutions dont le seule objectif de ramener la Paix en République Centrafricaine.

@Hervé BINAH

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