Le droit à la grève est la manifestation des libertés fondamentales voire de droit de l’homme dans un Etat de droit. Tout individu, quel que soit son rang ou bien statut dispose un droit de faire une manifestation pacifique pour réclamer son droit. Les différentes crises qu’a connues le pays empêchent le gouvernement en dépit des efforts consentis à satisfaire totalement les besoins vitaux des Centrafricains.
C’est un fait planétaire au jour d’aujourd’hui. La réclamation de ces droits ne devrait pas bannir l’esprit patriotique gage de la compréhension et de l’unité nationale. L’apparition de la pandémie de la Covid 19 et la tension de la trésorerie engendrée par la suspension des aides budgétaires doivent interpeler la conscience des compatriotes lésés de voir un moment propice pour pouvoir réclamer leurs droits.
Il n’est pas interdit à ces compatriotes lésés de pouvoir manifester leur mécontentement. La République centrafricaine est un Etat de droit qui garantit les droits e son peuple et ceux de tous les étrangers. Ceci par le strict respect des différentes conventions signées en la matière.
Aujourd’hui on n’est pas sans savoir que le phénomène de la baisse de niveau bat son plein dans le pays. Et on ne peut pas ignorer également que les enseignants par exemple sont fondés en réclamant leur droit. Mais c’est une question de la conscience citoyenne et l’esprit patriotique aujourd’hui. La situation d’un pays comme la République centrafricaine ayant une économique fragile et exsangue ne permet pas au gouvernement de répondre totalement aux besoins du peuple centrafricain.
Personne ne peut ignorer ce que font le Président Touadéra et ses compagnons de lutte dans le cadre de recherche des solutions aux préoccupations du peuple centrafricain. Vu la fragilité du pays notamment en matière de l’économie, de la santé et de la sécurité, les compatriotes devraient comprendre et analyser la situation du pays avant de réclamer leurs légitimes droits.
Le peuple centrafricain devrait comprendre qu’un pays comme la République centrafricaine ne doit pas connaitre de façon hebdomadaire deux manifestations à la fois. Imaginons qu’il n’y a pas longtemps que la semaine dernière le syndicat des enseignants ont réclamé leurs pécules en suspendant les cours dans des établissements publics pendant que le Président Touadéra via son gouvernement se bat sous soleil et pluie en luttant contre le phénomène de la baisse du niveau. Le personnel de la santé à leur tour manifeste la volonté de réclamer leurs droits. Alors on se demande où est l’esprit patriotique ? Ne pouvons-nous pas nous contenter de peu que l’on a en attendant que la situation du pays s’améliore ? Si tout le monde réclame son droit dans ce pays, qui répondra à qui ? Toutes ces questions nous laissent vraiment perplexes car la raison ni la souffrance ne pourront répondre à ces interrogations .Rien que la conscience citoyenne et l’esprit patriotique qui pourront nous aider à voir combien de fois les dirigeants de ce pays souffrent tout en sacrifiant leur propre vie au nom du peuple centrafricain. Si nous ne savons pas réclamer nos droits nous ouvrons grandement la porte à nos ennemis de la paix qui viendront nous dévorer comme des lions féroces. Les compatriotes doivent prendre conscience que les prédateurs guettent sans cesse ce pays.
Le peuple centrafricain doit savoir que les prédateurs – opportunistes sont en train de roder autour de ce pays d’où nécessité de prôner l’unité nationale même lorsque les droits sont lésés. La balle ne fait pas la différentes entre les hommes politiques, les commerçants ou bien les cultivateurs, et donc l’esprit patriotique et la conscience citoyenne obligent le peuple centrafricain quels que soient son statut, son degré de souffrance à prendre son mal en patience car un moment viendra où tous ces problèmes seront résolus. Le moment n’est pas propice voire favorable de réclamer à la fois ces légitimes droits.
Enfin les compatriotes devraient être armés des valeurs républicaines pour pouvoir comprendre de quoi la République centrafricaine souffre au jour d’aujourd’hui.
@Jacko
