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LES VRAIS DEFIS A LA RUPTURE PRONEE PAR LE PRESIDENT TOUADERA 

Bangui, le 26 avril 23

La politique n’est pas un dîner de gala ou un jeu de billes. C’est pour cela que l’on dit souvent : gouverner, c’est prévoir. Malheureusement de tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays, on note toujours les loups au col blanc dans la bergerie avec pour bénédiction, la traitrise et l’impunité. Et quand ce mal devient tenace ?

Ce n’est plus un simple aveu mais le souhait de tous les Centrafricains de voir le président démocratiquement élu faire un grand ménage autour de lui. On ne saurait éternellement gouverner un pays comme la République centrafricaine uniquement avec les carottes. Cela a été expérimenté dans plusieurs pays occidentaux où le châtiment a conduit à l’essor des régimes politiques comme le Nazisme de Hitler ou le fascisme en  l’Italie avec Mussolini. Pourquoi la République centrafricaine actuelle de Touadéra n’ira-t-elle pas au bout avec la rigueur dans le travail et dans l’application des grandes décisions ?

Dans ce pays de paradoxes, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Ce n’est donc pas pour la première fois de constater qu’au  moment où le combat pour une nouvelle constitution réclamée à cor et à cri par le peuple souverain bat son plein, certaines personnalités bien que placées au sein du pouvoir s’adonnent à des jeux troubles pour fragiliser le pouvoir de l’intérieur. Ils usent du même mode opératoire comme sous les anciens régimes en trahissant les secrets et les stratégies du régime de Touadéra en pactisant avec les ennemis qui cherchent à le renverser.

Les Centrafricains ont été témoins de cette traitrise avec le retour clandestin de l’ancien Président Bozizé. Il susurrait que depuis Ouganda, certaines personnalités communiquaient avec Bozizé et savaient pertinemment qu’il allait rentrer. Et il était rentré sans pour autant que le pouvoir ne soit au courant. Pire quand Bozizé préparaient un putsch contre le pouvoir, ils étaient rassurés de la réussite de ce complot avec la bénédiction de certaines puissances extérieures avec lesquelles ils sont de connivence. Comment on peut se dire patriotes si on est traitre dans son propre pays ?

 

C’est un secret de polichinelle que le régime de Touadéra est miné de l’intérieur par des traîtres de la République qui écument le pouvoir en place. Depuis le gouvernement en passant par le cabinet présidentiel, l’Assemblée nationale et la primature, ils sont tapis dans l’ombre et servent d’antennes aux rebelles et autres ennemis de la République qui fourbissent leurs armes pour attaquer militairement le régime de Touadéra.

La plupart de ces personnalités sont proches de la France et sont même détentrices de la nationalité française et travaillent en sourdine avec le service secret français. Depuis que le Président de la République Faustin-Archange Touadéra a décidé de renouer la coopération avec la Fédération de Russie, ces traîtres complices de la France ont décidé de découdre avec lui. Pour ces valets de la France, cette décision du Président Touadéra d’organiser un référendum constitutionnel est perçue comme un crime de lèse-majesté. C’est ainsi qu’avec leurs maîtres, ils ont décidé de mettre fin à son règne.

Heureusement grâce à la vigilance des autorités dirigeantes, le coup a été déjoué avec la prouesse des forces de défense et de sécurité appuyées par les forces alliées Russes et Rwandaises. Malgré que ces traîtres servent des terreaux fertiles à ce complot, le plan machiavélique savamment huilé a volé en éclat. Autant dire que l’objectif poursuivi par ces traîtres est de tout faire pour que ceux pour qui ils travaillent parviennent à débarquer le Président Touadéra du pouvoir.

Le comble est que depuis que le peuple a décidé de prendre son destin entre ses mains en demandant aux autorités dirigeantes d’organiser un référendum constitutionnel, il ne se passe pas de jours sans que des complots soient ourdis pour mettre en mal la démarche républicaine voulu par les Centrafricains. Ces traitres qui écument le système du pouvoir montent en intensité.

Selon des gentilles indiscrétions, ils multiplient des réunions nocturnes avec les ennemis qui se préparent activement pour attaquer le pouvoir. Ils sont même parvenus à infiltrer la résidence du Président de la République. Et tous ceux que le Président reçoit sont connus du grand public, et il n’y a plus de secrets à cause de ces espions tapis dans l’ombre du pouvoir actuel.

Pareillement au sein du haut commandement de l’armée, plusieurs officiers ne jouent pas franc jeu. Il susurre que certains officiers et non les moindres s’entretiennent régulièrement avec les agents de la DGSE qui sont venus comme des humanitaires dans les ONG internationales et autres organismes internationaux. L’objectif de ces derniers est de faire un lavage de cerveau au sein de la grande muette afin de les rallier à ce complot qui est en préparation actuellement.

C’est dire que ces traitres sont en train de phagocyter le régime de Touadéra afin d’ouvrir un boulevard aux ennemis de la République qui se démènent pour renverser le pouvoir en place. Et comme on le dit il n’y a jamais de fumée sans feu, ces informations ne sont pas à minimiser. Le Président Touadéra a intérêt à faire un grand ménage dans le système du pouvoir qui est truffé des espions et des traitres qui sont d’intelligence avec les puissances extérieures. Au demeurant, le pouvoir en place doit savoir qu’il est en train d’amorcer un tournant décisif. Car à l’allure des choses, un seul faux pas sera fatal pour le régime.

@Hervé BINAH

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