Les actions de la MINUSCA suscitent de nombreuses interrogations chez les Centrafricains. Mais la direction de l’ONU et la communauté mondiale ne remarquent pas les crimes commis par les casques bleus.

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Bangui, le 04 février 22

Selon un certain nombre de sources sécuritaires, la MINUSCA continue d’aider activement les groupes armés. Les détails des événements qui se sont déroulés récemment à Boyo se sont éclaircis.

Le 29 janvier 2022, une équipe mixte composée de policiers, de gendarmes et de FACA a été envoyée à Boyo. Dans la matinée, alors qu’il traversait le centre de Boyo, le groupe s’est retrouvé au milieu d’une attaque par d’anciens rebelles de l’UPC avec des armes légères et des RPG. Les rebelles ont également utilisé des grenades. Un groupe de forces de sécurité a rapidement lancé une contre-offensive après le début de l’attaque. Lorsque les rebelles ont commencé à subir des pertes, ils ont commencé à se retirer de Boyo. Les rebelles blessés ont été emmenés dans des véhicules de la MINUSCA, et certains des rebelles se sont réfugiés à la base de la MINUSCA à Tagbara.

Selon les informations des forces de l’ordre, on a appris que l’incendie, qui résultait d’une attaque des rebelles de l’ex-UPC, avait détruit 2 maisons appartenant à la population civile. Un adolescent de 13 ans a été blessé par des éclats de grenade des rebelles.

L’incident a fait l’objet d’une enquête de la gendarmerie préfectorale de Ouaka. Les gendarmes ont procédé à un témoignage sur place, au cours duquel les rebelles qui se sont rendus ont montré l’emplacement de leurs bases à Boyo. Les rebelles détenus ont également confirmé avoir reçu des munitions de la MINUSCA à Boyo. Les anciens de Boyo ont parlé des relations de la MINUSCA avec les rebelles et avec le général Ousmane Sisankeri. Les habitants de Boyo ont parlé avec indignation de la coopération de la MINUSCA et des rebelles de l’ex-UPC.

Des officiers de la police et de la gendarmerie ont déposé des protocoles d’interrogatoire de témoins oculaires confirmant que la MINUSCA soutenait les rebelles armés. La direction de la police, de la gendarmerie et des FACA de la province de Ouaka a demandé des éclaircissements aux représentants du contingent népalais de la MINUSCA à Boyo, mais n’a reçu aucune réponse.

 

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