Le temps est à l’espoir avec la vision politique du président Touadéra

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Ne dit-on pas que chaque chose sur terre a un temps ? On se souvient dans un passé récent que la République centrafricaine était considérée comme un foyer de criminalité tant les groupes armés se considéraient comme ceux qui devraient dicter les lois aux paisibles populations centrafricaines.  De nos jours, la situation sécuritaire est contrôlée par les FACA  et les forces allies russe et rwandaise, une véritable révolution copernicienne.

Selon une source digne de foi, la République centrafricaine de nos jours n’est pas ce pays vide de considération il y a moins de 3 mois. Les groupes armés se disaient les propriétaires du titre foncier du territoire de Barthélémy Boganda. Il est vrai que tous les pays de l’Afrique ont été colonisés par les Occidentaux et balkanisés depuis le Congrès de Berlin à l’exception de quelques-uns. Pour le cas de la République centrafricaine ex-Oubangui-Chari, pays qui bat les records des coups d’Etat et des rébellions dans la sous-région, il n’était pas construit sur la base d’un corps social pacifié : de l’économie des Zariba esclavagistes aux migrations forcées induites par la colonisation. L’autorité centrafricaine n’a pas acquis un caractère routinier sans l’usage massif de coercition. On passe de crise en crise. Dès son origine, la force a caractérisé l’ossature de la vie politique. Le pays bat de nos jours le triste record des coups d’Etat et des rébellions dans la mesure où les politiques n’avaient pas développé les acquis du développement mais de les intérêts privé et égoïstes.

La République Centrafricaine est notre avenir commun. Nous devons la protéger contre les agissements de tous ceux qui, rongés par la haine, la méchanceté, l’esprit de vengeance et l’amertume, usent de tous les artifices pour empêcher le peuple d’exercer son droit fondamental qui est celui de choisir librement ses dirigeants.  C’est ce que fait de nos jours le régime de Bangui qui s’est engagé dans le ratissage des groupes armés qui écumaient le territoire national  depuis le déclenchement de la crise militaro-politique qui a fait fuir le président François Bozizé de son fauteuil présidentiel. Depuis cette période, les paisibles populations ont été traumatisées par des massacres, des exécutions judiciaires et extrajudiciaires, des incendies des maisons et des villages entiers, des viols, des braquages…

Le temps de Dieu n’avait pas encore sonné pour voir le pays tourner la page de cette sombre expérience d’un tableau sinistre. Ainsi un homme, un régime, une histoire et une politique commencent à voir le jour.

Le président Touadéra, l’homme de cette nouvelle histoire vient faire ce que les généraux n’ont pas pu faire dans la politique de pacification du pays. On souvient lorsqu’il prend le pouvoir et prône une politique de la main tendue aux groupes armés sans distinction de nationalité ni groupe d’appartenance, les jugements hâtifs faisaient de lui, un président lâche sans toutefois s’interroger sur le rôle des équations mathématiques dans la gestion d’une crise militaro-politique.

Le vainqueur du second tour des élections de 2015-2016, ayant pris du recul comme pour mieux sauter, a trouvé la solution sur la diplomatie agissante. Il va donc se tourner vers la Russie et le Rwanda, deux pays qui sont reconnus dans la lutte contre le terrorisme.

Les faits étant têtus, les groupes armés n’ont pas mesuré l’ampleur de la colère d’un lion affamé.  Aujourd’hui, c’est la course de vitesse qui est devenue l’unique solution des groupes armés qui sont pourchassés jusqu’au dernier retranchement par les FACA et leurs alliées de guerre. Le pays progressivement se débarrasse des ordures sur toute l’étendue du territoire nationale, une expression de la population centrafricaine qui voudrait changer de donner pour entrer dans le concert des grandes nations démocratiques où seules les urnes peuvent donner sens à une vie pacifique entre les populations.

Chaque peuple est appelé à définir le modèle de son développement qui tienne compte de ses valeurs et de son projet. Aujourd’hui, tout le monde accuse la politique coloniale. Mais, n’oublions pas que le blanc, certes, avait pris ce qui ne lui appartenait pas, il a volé les valeurs ancestrales des peuples colonisés, il a pillé ses ressources naturelles, il a déporté ses fils en esclavage. Mais n’oublions pas qu’il a aussi construit des écoles, des hôpitaux, des dispensaires, les routes, les bâtiments, civilisé les barbares… Nous devons par nous-mêmes définir notre histoire qui doit être marquée par les acquis des valeurs sociale et patriotique.

@Bienvenu ANDALLA

 

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