Le RNSAP s’insurge et dénonce les crimes des troupes françaises déployées en Centrafrique

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Le «Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix» (RNSAP), par l’entremise de son Coordonnateur, Davy Yannick Andjida, brise le silence et dénonce les actes criminels posés par des troupes françaises de l’opération «Sangaris» sur des femmes et des mineurs pendant la crise de 2013 en République centrafricaine. Une réaction enregistrée dans un communiqué de presse rendu public le lundi 26 septembre 2022 à Bangui.

Par cette déclaration, le «Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix», veut à tout prix tirer la sonnette d’alarme sur la question de l’impunité, surtout, s’agissant des soldats étrangers qui viennent en Centrafrique pour l’appuyer dans le cadre du rétablissement de la sécurité au plus fort de la crise militaro-politique qu’a connu le pays.

Même si le ministère français de la Défense à l’époque a présenté en 2017 que la mission de la Sangaris comme un «succès», mais les Centrafricains gardent encore à l’esprit les crimes commis par ces soldats de la Sangaris qui ont laissé derrière eux plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles, y compris sur des mineurs qui sont laissées impunies. Plusieurs années sans suite des enquêtes lancées par la justice français concernant ce dossier de viols de mineurs, des femmes et des hommes en Centrafrique par des soldats français de l’opération Sangaris, le RNSAP veut rafraichir la mémoire des victime de ces crimes pour que justice soit faite.

Pour le Coordonnateur de RNSAP Centrafrique, Davy Yannick Andjida, le temps de la période coloniale est révolu depuis longtemps. Malheureusement, la France continue avec aisance de se comporter comme une métropole vis-à-vis de la République centrafricaine.

En effet, des enfants, des femmes, voire même des jeunes garçons, ont été victimes de l’armée française de l’opération Sangaris. Ces crimes sont commis et la France veut passer cela sous silence. Même s’il n’est pas d’usage d’en parler, parce que la France fait partie de l’Europe qui adhère aux vrais principes démocratiques de garantie des droits de l’Homme.

Dans très peu de temps, les derniers militaires français de la «Mission Logistique» (MISLOG), basés à côté de l’aéroport international Bangui-M’Poko, quitteront la RCA. Mais qu’en est-il des centaines des citoyens Centrafricains innocemment touchés par ces actes criminels ? Personne ne sera tenu responsable et puni par ces crimes ?

Face à ces inquiétudes grandissantes, le RNSAP dirigé par Davy Yannick Andjida, a pu mettre en place une équipe de bénévoles composée des Centrafricains braves et sont prêts à prodiguer des conseils à toutes les victimes de crimes commis par l’armée française sur le territoire centrafricain.

«Les crimes de guerre ne doivent pas être étouffés ! Il n’y a pas lieu d’avoir peur, il faut les déclarer», a lancé Davy Yannick Andjida. A cet effet, les auteurs des infractions doivent être punis et les victimes doivent recevoir une compensation pécuniaire et une indemnisation pour préjudice moral !

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