Le rapport de Human Right Watch « est un ramassis d’ordure » selon le ministre Albert Mokpem Yaloké

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Le mal centrafricain est et demeure la réaction tardive. Voilà un Président de la République qui s’est entouré à tort ou à raison, des gens plus ou moins compétents mais, qui ne font pas aussi bien leur travail. Au plus des ministres, il y a les ministres conseillers, c’est dire des spécialistes mais, la communication gouvernementale peine à retrouver sa lettre de noblesse.

Ce n’est que quelques jours après que l’ONG internationale, Human Right Watch ait publié un rapport accablant vis-à-vis du régime en place, que le ministre conseiller, Albert Mokpem Yaloké va sortir de sa réserve pour faire son travail de ministre porte-parole de la présidence. C’est en tant qu’invité de Radio Ndeke Luka. Un médecin après la mort ?

Pour le ministre conseiller Albert Mokpem Yaloké, le rapport de Human Right Watch est une plaisanterie ! Cette ONG internationale est un instrument qui est utilisé. Ses représentants viennent toujours en République centrafricaine faire des enquêtes. Nous savons qui ils rencontrent. Ils ont dit dans une interview que j’ai écoutée sur vos ondes qu’ils ont rencontré l’opposition, un certain nombre d’associations, la société civile et bien d’autres encore. Mais, seulement, ce que nous tenons à dire, c’est que quand ils viennent rencontrer l’opposition, ils ne doivent pas s’attendre à ce que l’opposition fasse des compliments à celui qui les a battus. Celui qui a été élu par le peuple centrafricain, c’est le Président Faustin Archange Touadéra. Les Centrafricains l’ont soutenu, les Centrafricains appuient sa politique et celle-ci contrarie beaucoup de personnes.

Aujourd’hui, on voit très bien ce qui se passe. C’est que la politique et la vision du chef de l’Etat, le chemin que prend la République centrafricaine dérange beaucoup de personnes. Et des instruments de manipulation comme Human Right Watch, sont utilisés justement pour jeter du discrédit dans notre pays. Et, nous ne comptons pas sur ces instruments-là, pour nous arrêter en chemin.

Le Directeur Afrique centrale de Human Right Watch avant de publier son rapport, ne l’a pas donné au Président de la République. Bien au contraire, il a prétendu qu’il est venu faire un travail d’investigation. Apparemment, il a fait ce travail seulement à charge. Est-ce qu’il est capable de nous donner le nom d’un opposant qui a été mis en prison en République centrafricaine ? Concernant le cas Alexandre Ferdinand Nguendet, le ministre de dire que Nguendet est un homme politique. S’il vit de manière clandestine, ce qu’il vit mais, pas en prison. Pensez-vous qu’on ne peut pas l’arrêter s’il a quelque chose à voir avec la justice ?

Par rapport aux Requins et à la Galaxy internationale qui seraient les auteurs des menaces, le ministre de préciser que ceux qui sont inquiétés aujourd’hui dans notre pays, ce sont les Centrafricains. Ils sont inquiétés par la rébellion, les groupes armés qui sont soutenus par des fils du pays de l’intérieur et qui sont appuyés par des puissances étrangères de l’extérieur. Voilà ce qui inquiète les Centrafricains aujourd’hui. Les Centrafricains voient très bien ce qui se passe. Le Président de la République Faustin Archange Touadéra, mène une politique qui vise à ramener définitivement la paix et la sécurité dans notre pays. Et, récemment dans ses déclarations, le chef de l’Etat a parlé de l’insécurité qui est entretenue, de la pauvreté qui est entretenue dans notre pays.

Human Right Watch fait partie de ces instruments qui sont utilisés pour discréditer les pays qui menacent les intérêts de ces impérialistes qui soutiennent la rébellion et l’insécurité dans notre pays. Les Centrafricains ne doivent pas se laisser tromper. L’ennemi, ce sont ceux-là, ce n’est pas le Président Touadéra. Le Président Touadéra se bat pour ramener la paix dans son pays. Qui est ce qui va croire une seule seconde, quel est le Centrafricain qui va croire une seule seconde que le Président Touadéra est un dictateur qui restreint les libertés mais les libertés de qui ?

Se prononçant sur l’existence des Requins et de la Galaxy internationale, Albert Mokpem Yaloké de poser cette question. Avez-vous déjà vu des requins dans Bangui ? Alors, qu’on arrête de diaboliser des gens. Il y a des associations de soutien, il y a des structures qui soutiennent la politique du pays. Et on sait très bien qu’il y a des ennemis de l’intérieur et il y a aussi des gens qui travaillent à l’insécurité. Il y a des ennemis de la paix dans notre pays qui sont entretenus et il faudrait que les Centrafricains soient vigilants pour que ce qui nous est arrivé il y a 5 voire 6 ans, n’arrive plus dans notre pays.

Le ministre conseillé a aussi donné son point de vue sur les manifestations de l’opposition qui sont souvent interdites et celles du pouvoir autorisées voire encadrées par les forces de l’ordre. Le rapport parle d’une descente à la dictature du régime. Sa réaction a été vive. Franchement, il faut arrêter avec cette plaisanterie de descente de la dictature dans Bangui. Quelles sont les associations qui sont interdites de manifestation ?

Quelqu’un qui quitte sa capitale étrangère là-bas et vient nous parler d’un rapport. Vous croyez beaucoup plus à ce que les gens disent de l’extérieur par rapport à notre pays contrairement à ce nous vivons. Est-ce que vous vous sentez menacé ? Menacés de quoi ? Apportez-nous les noms des journalistes qui sont menacés dans le pays. Est-ce qu’il y a des journalistes en prison ? Nous sommes dans un pays qui aspire à la démocratie qui veut la paix. C’est que nos institutions doivent être respectées, l’autorité de l’Etat doit être respectée. Et que cela soit par Human Right Watch ou pas, ils doivent respecter nos institutions. Il n’y a pas plus de démocratie chez eux que chez nous. Nous demandons à ce que des instruments comme Human Right Watch, respecte notre Etat, respecte nos institutions, respecte les autorités de notre pays et n’avance pas n’importe quoi.

En demandant si le silence de Touadéra vis-à-vis des menaces proférées à l’endroit des opposants, ne vaut-il pas consentement ? le ministre de rétorqué que parler du silence du chef de l’Etat, cela m’amuse. Qu’est-ce qui a porté une affaire devant la justice ? C’est le chef d’Etat qui juge les affaires ? Si quelqu’un considère que sa liberté est menacée, qu’il porte l’affaire en justice. Des gens qui veulent se donner de l’importance en disant qu’ils sont menacés, qu’ils aillent voir la justice de notre pays. Nous ne sommes pas dans une dictature à ce que je sache. Les Centrafricains sentent aujourd’hui un vent de liberté. Que quelqu’un ne vienne pas raconter du n’importe quoi. Selon Albert Mokpem Yaloké, ce rapport est un ramassis d’ordure.

@JLG

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