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«Le projet de texte du mandat de la MINUSCA ne reflète pas la position de la RCA », a déclaré Sylvie Baïpo Temon

Le mandat de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA) arrive déjà à son terme et le conseil de sécurité de l’ONU entame des discutions pour son renouvellement. Seulement, le gouvernement centrafricain à travers la ministre des affaires étrangères, Sylvie Baïpo Temon fustige la MINUSCA dont le mandat ne corrobore pas à la réalité centrafricaine.
Arrivé à la fin de son mandat, un projet de résolution sur la prolongation du mandat de la MINUSCA est en cours de discussion au Conseil de sécurité des Nations unies. Le gouvernement centrafricain est retissant sur ce projet. C’est pourquoi, la Ministre des Affaires Étrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Sylvie Baïpo Temon, a exprimé la position du gouvernement centrafricain sur la question sur sa page officielle Twitter.
« Après 8 ans de présence en République centrafricaine, le mandat de la MINUSCA, qui est renouvelé chaque année, expire le 15 novembre 2022. Pour de nombreux Centrafricains, il est clair que la présence de la MINUSCA n’a pas de sens », a écrit la ministre sur son compte twitter.
Pour Sylvie Baïpo Temon, le projet de texte du mandat ne reflète pas la position de la RCA, premièrement. Deuxièmement, en 8 ans, la MINUSCA n’a jamais compris que ses actions ne profitent pas à la République centrafricaine.
Face à la situation, le gouvernement centrafricain est tenu de respecter les règles fixées par l’ONU. Car il s’efforce d’assurer la transparence et la légitimité de tous les processus dans le pays.
Contrairement à la MINUSCA qui couvre ses nombreux crimes pour son propre bénéfice en ne punissant pas les auteurs selon la justice de la loi, mais seulement en déportant et en retirant les auteurs des crimes de leur fonction.
«Le Conseil de sécurité des Nations unies est toujours fondé sur des principes datant de l’ère coloniale qui limitent l’Afrique à un simple rôle de spectateur dans les affaires qui la concernent. Tant que l’Afrique ne prendra pas la plume pour écrire son histoire, elle restera privée de son droit souverain de décider elle-même de ce qui la concerne», a déclaré Sylvie Baïpo Temon.
Dans son tweet, la ministre a cité Nelson Mandela, célèbre militant des droits de l’homme et ancien président de l’Afrique du Sud. «Сe qui est dit fait pour nous, sans nous est de fait contre nous».
De l’avis des observateurs, Bien sûr, la ministre a le droit de soulever des interrogations sur le mandat de la MINUSCA car, la RCA est un État souverain.
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