C’est par rapport à ce programme que le président Faustin Archange Touadéra s’est démarqué de ses challengers lors des deux scrutins qui, pour le premier, l’a hissé à la magistrature suprême et le second pour son deuxième mandat. Touadéra a fait de la justice et de la bonne gouvernance, ses chevaux de bataille. Les résultats sont aujourd’hui connus de tout le monde.
Pendant son premier quinquennat, le Président Faustin Archange Touadéra n’a pas pu montrer concrètement son penchant pour la justice, seul levier de développement dans un pays comme le nôtre qui sort d’une longue crise. Car, le père de la nation a compris que sans justice, sans réparation et sans réconciliation, l’unité du peuple centrafricain est vouée à l’échec. C’est pourquoi, à son corps défendant, il a choisi non seulement de veiller à la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire mais de la respecter. Les faits parlent d’eux-mêmes et les exemples sont légion. Les plus probants sont les décisions de justice qu’il a toujours humblement respectées. Les Centrafricains voient en lui, le plus exemplaire des présidents de la République en matière de respect de la loi, de la justice.
Plusieurs fois, il a été débouté devant des instances judiciaires mais, il en a jamais fait un problème. Une exception en Afrique au fait où les chefs des Etats sont tout à la fois. Premier magistrat, il a toujours laissé la justice faire son travail sans s’immiscer dans les verdicts ou sans les influencer. Il sait aussi qu’il est le premier justiciable et, c’est ainsi qu’il s’assume quand la justice lui donne tort. C’est quand même une grande première en Afrique et bien d’autres pays où, la justice est aux ordres de ceux qui sont au pouvoir. Les dossiers accablants sont purement et simplement classés sans suite jusqu’à la fin de leur mandat. Touadéra se plie toujours aux verdicts de la justice qu’il respect et donne libre cours au pouvoir judiciaire pour faire son travail.
C’est dans le sens du respect de la séparation des pouvoirs qu’il se bat pour que toutes les institutions de la République soient mises en place malgré la tension de trésorerie. De tous ceux qui l’ont précédé dans la gestion de la chose publique, personne n’a osé braver le tabou de la mise en place des institutions en organisations des élections locales comme celles en vue. Celles-ci permettront d’enclencher véritablement le processus de la mise en place du Sénat afin de permettre au pays de disposer de toutes ses institutions pour la bonne marche de la démocratie. Dans le cadre du respect de ses promesses électorales, le président Touadéra a accepté courageusement de collaborer avec la CPI (Cour pénale internationale) ; ce que d’autres présidents n’auraient pas fait. Aussi la Cour pénale spéciale (CPS) a eu son aval et est opérationnelle en Centrafrique.
Sur le plan individuel, les Centrafricains sont égaux devant les tribunaux. Chacun bénéficie d’une justice équitable et les cas de forfaitures sont minimisés en l’espèce. Des individus saisissent librement les hautes instances judiciaires selon les règles de l’art sans être inquiétés. Personne n’est au-dessus de la loi, membres du gouvernement, députés de la nation etc. sont tous des justiciables. Quoi de plus pour dire qu’effectivement, notre pays est un pays respectueux de la loi en commençant par le président de la République lui-même ? Aujourd’hui, comme l’avait dit un ancien procureur de la CPI, « la peur a changé de camp ». La période où les bourreaux étaient libres de leurs mouvements et narguaient leurs victimes est révolue. Les bourreaux sont en prison même ou en cavale, ils doivent répondre de leurs actes devant la loi. Telle est la ferme volonté du président Touadéra.
@Herman THEMONA