Ces temps derniers les rumeurs des coups d’Etat se répandent telle une trainée de poudre dans Bangui la capitale centrafricaine à telle enseigne que chaque jour que Dieu fait, les Centrafricains ne vivent qu’avec la peur au vendre. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, le ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement est monté au créneau pour pointer le doigt accusateur sur certains institutions et organismes internationaux pour leur accointance avec des mercenaires.
A l’allure où les rumeurs se font de plus belles, si l’on n’y prend pas garde, le pouvoir risque d’être surpris un de ces quatre matins. C’est d’ailleurs une lapalissade de dire que Bangui est une ville de rumeurs. Mais l’expérience a montré, ces rumeurs finissent par s’avérer. Autant parler de coups d’Etat en préparation ou de complots en gestation ne saurait être un mensonge.
Depuis la réélection du Président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat, tous les plans machiavéliques sont mijotés par les ennemis de la République pour le chasser militairement du pouvoir soit, attenter à sa vie. La principale raison de ce cabale contre le Président Touadera est sa décision de renouer les relations diplomatiques avec la Fédération de la Russie considérée comme la bête noire de certaines puissances occidentales notamment la France, les Etats-Unis etc…
L’arrivée des forces russes en appui aux forces armées centrafricaines apparaît comme la signature de l’arrêt de mort du Président de la République qui a commencé par avoir tous les problèmes du monde avec la France. Tantôt qualifié d’otage des Russes par les plus hautes autorités françaises, tantôt qualifié d’anti-français, toutes les caractéristiques sont bonnes pour ternir l’image du Président Touadera aux yeux du monde.
Voyant que leurs messages fielleux ne passent auprès de ses compatriotes qui ne cessent de réaffirmer leur attachement au Président Touadera et leur adhésion à sa vision politique, ces ennemis de la République ont trouvé mieux d’opter dorénavant pour un coup de force pour le dégommer du pouvoir. C’est alors qu’on a commencé à assister à tous ces plans funestes mis ourdis afin d’atteindre leur objectif recherché.
Après la tentative vaine de la prise du pouvoir de la rébellion CPC soutenue par la France, et celle de certains mercenaires qui sont arrivés sous la bannière de la Minusca, aujourd’hui c’est le tour d’un autre affreux du nom de Christophe Raineteau de monter au créneau pour montrer clairement son intention de renverser le pouvoir de Bangui.
Pour preuve, plusieurs médias africains ont alerté sur un supposé projet français de renversement du pouvoir centrafricain qui se trame depuis l’extérieur du pays. Selon le site web info Afrique Direct, une opération dénommée « Hibou Blanc » sera lancée sur Bangui avec la complicité de certaines autorités proches du Président Touadera.
Le départ définitif par la petite porte de l’armée française de la Centrafrique laisse planer des doutes dans le pays depuis un certain temps. Des observateurs indépendants laissent croire que la France ne va jamais laisser gratuitement le fait que la population a exigé le départ des militaires français.
De folles rumeurs ébruitées sur les réseaux sociaux font état d’un probable changement politique en Centrafrique. C‘est le site d’information Afrique-Direct qui a révélé dans l’article publié le 4 novembre 2022. Opération « Hibou Blanc » cette appellation paraît anodine, mais laisse planer de doute sur l’avenir et la stabilité politique de la République centrafricaine.
Une manœuvre depuis le Cameroun pour la déstabilisation de la Centrafrique à travers un coup d’Etat, a fuité, lit-on dans l’article révélateur d’Afrique-Direct. D’après ce média africain, « Hibou Blanc » est une opération planifiée à Yaoundé au Cameroun. Afrique-Direct rapporte que plusieurs personnalités centrafricaines sont impliquées dans cette opération dont des chefs rebelles et des anciens ministres.
Selon une source bien introduite, l’ancien Premier ministre Mahamat Kamoun et Norbert Gazié auraient eu une rencontre au restaurant Cauzi à Bastos pour discuter au sujet de l’opération « Hibou Blanc ». La même source affirme que cette rencontre a été possible grâce à un arrangement des services de renseignement français au Cameroun.
Après cette rencontre, Kamoun a été mis en mission d’accélérer chez un certain Toumaï, des discussions avec les officiers de l’armée ainsi que l’opposant Crépin Mboli-Goumba, informe Afrique-Direct. Dans ce coup en préparation, la France est pointée du doigt. La France a été directement indexée car d’après Afrique-Direct, le Français Norbert Gazier déjà cité dans plusieurs tentatives de déstabilisation de certains pays, œuvre depuis un moment par le rassemblement des chefs rebelles en vue de mener une attaque sur Bangui, la capitale centrafricaine. Dans une conversation diffusée par nos confrères de « Le média » et attribuée à Norbert Gazier, nous l’entendons échanger avec une personne sur cette opération. « Tout est prêt pour l’assaut sur Bangui, mais les rebelles devraient attendre la fin de la saison des pluies pour attaquer », rapporte Afrique-Direct.
Pour l’heure, les autorités ont renforcé davantage les dispositifs sécuritaires depuis la frontière jusqu’à la capitale du pays afin de parer à toute éventualité.
@Bienvenu ANDALLA
