Un dicton de nous dire que le pouvoir ne vient pas de l’orient ni de l’occident, mais celui-ci est la volonté de Dieu. Et ce pouvoir ne doit s’exercer rien que sur la base de la volonté de ce peuple qui reste souverain. En Centrafrique, même si les gens s’efforcent à bénéficier de ce pouvoir pour se servir, le Ciel a voulu autrement en décidant de l’accorder au président Faustin-Archange Touadéra. Qui dit mieux ?
Décidément, le président Touadéra n’a pas encore compris que le pouvoir qui lui est accordé par son peuple, ne doit faire l’objet d’un simple exercice. Il n’est pas donné à n’importe qui de diriger un pays, surtout une nation comme la République Centrafricaine qui a eu à traverser des moments de crise. On se souvient quand le prince du palais de la Renaissance prenait le pouvoir en 2016, le pays était dans les lambeaux et aujourd’hui, le pays est sur une bonne piste.
A son arrivée à la tête du pays, le président Faustin-Archange Touadéra a prêté serment les mains sur le cœur devant Dieu et devant les hommes de respecter scrupuleusement la volonté de son peuple. Cette décision solennelle a été suivie par les actes qui ont permis de redresser le pays après la crise militaro-politique que certaines personnes malintentionnées nous imposent à certain moment.
Touadéra a placé son premier mandat sous le signe de la réconciliation, la cohésion sociale, la restructuration de l’armée, la relance économique. Ce pari a réussi malgré que celui-ci ait été menacé par la crise à Covid19 et la crise sécuritaire avec l’attaque armée de la CPC. Touadéra a fait ce qu’il fallait et c’est ainsi que le peuple lui accorde encore la chance de poursuivre l’œuvre de la reconstruction du pays. Rome n’est pas construit en un seul jour, la reconstruction d’un pays ravagé par la crise se fait toujours de manière progressive.
Ceci dit, le président Touadéra doit aller au-delà de ses sentiments qui malheureusement, nuisent à sa bonne gouvernance. Si Touadéra se dit engagé et disposé à écouter son peuple, il ne doit pas cependant faire le contraire. C’est-à-dire que s’il ne marche pas sur les pas de son peuple, l’histoire parlera de lui en mal. Dans le même contexte, le Chef de l’Etat ne doit pas exercer le pouvoir en écoutant seulement une clique des gens qui lui chuchotent les choses dans ses oreilles, alors que c’est des conseils apocryphes qui conduisent le pays dans l’enfer. On sait tous que tous ceux qui font la pluie et le beau temps de nos jours à ses côtés ne sont pas tous de ses draps. Ils ne sont que les adeptes de Lafontaine « Tout bon flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute » c’est ce qui fait sa fierté.
Avec le second mandat du président Touadéra qui est celui de la poursuite des actions, il semble que des piètres personnes politiques ne décolèrent pas dans leur attitude visant la déstabilisation du pays par tous les moyens. L’une des preuves en est que la Cour Constitutionnelle vient démontrer une nouvelle formule qu’elle n’est pas à l’ordre du peuple. Cette Cour qui est mise en place par la volonté de ce même peuple, veut se mettre au-dessus de tout, allant même se comporter à une institution de l’Etat qui est suprême.
Tout le monde a compris que la Cour Constitutionnelle est à la solde de ceux qui sont contre le régime de Touadéra. Les consignes viennent de l’extérieur voire des opposants politiques afin d’être exécutés contrairement à la volonté du peuple. En tant que garant de l’actuelle Constitution qui doit être changée, le président Touadéra peut toutefois dissoudre cette Cour et d’envisager d’autres options voulues par le peuple. Et ce n’est que normal car, le président doit être à l’écoute de son peuple et non d’une simple institution.
Il y a lieu de comprendre que la conspiration contre le peuple centrafricain se situe à plusieurs niveaux. Au niveau de la Présidence de la République, l’Assemblée nationale, la Primature, dans le gouvernement et au sein du parti MCU et ses alliés politiques, plusieurs personnalités dont leurs noms nous sont glissés, sont dans le lot des manipulateurs de la Cour Constitutionnelle. Ils font tous ces jeux politiques pour obtenir le départ du président Touadéra à la tête du pays, alors que son peuple réclame toujours son bâtisseur et son unificateur.
C’est quand même curieux qu’après la décision rendue par la Cour Constitutionnelle, certains proches du pouvoir de Touadéra se lancent dans une jubilation terrible. Que cache réellement une telle allégresse. C’est l’hypocrisie politique qui s’est étalée. Même le parti au pouvoir, le MCU évite cette question de changement de réécriture de la nouvelle Constitution et on a compris maintenant le pourquoi. C’est dire qu’après plusieurs années, ces personnalités n’ont placé devant la nation que leurs intérêts égoïstes.
Le moins qu’on puisse dire, le président Touadéra bénéficie encore du soutien de son peuple que personne ne peut contenir sa colère. Si le peuple se soulève contre tous ceux qui conspirent contre lui vont assumer les conséquences. Le peuple centrafricain ne va pas baisser les bras face à ses ennemis et d’autres actions vont être entreprises pour que sa voix soit toujours entendue.
@Bienvenu ANDALLA