Bangui, le 03 avril 23
La République centrafricaine devrait se préserver de certaines civilisations ou habitudes qui ne font pas partie de ses mœurs pour son développement. Les réalités centrafricaines sont différentes de celles des pays de la sous-région voire de certains pays du continent ou en dehors de celui-ci. C’est le mimétisme qui est l’une des causes de notre malheur.
Comme le dit un dicton, « tout ce qui brille n’est pas de l’or ». Cette assertion est plus ou moins avérée du moment où, les us et coutumes des Centrafricains ne sont pas les mêmes que ceux des Kényans ou des Italiens. Nos réalités doivent refléter nos traditions. Nos problèmes doivent avoir des solutions de chez nous et non des solutions importées. L’homosexualité et autres dépravation des mœurs ne font pas partie de nos cultures. C’est pourquoi, le mimétisme et autre suivisme, n’est pas digne de notre peuple qui se respecte. Notre pays a perdu ses repères depuis longtemps et présentement, il se cherche et en se cherchant, il a cultivé de ou adopté de mauvaises manières qui concourent aujourd’hui, à la perte de la nation centrafricaine.
L’alcool, la paresse, le gain facile et bien d’autres maux concourent à la destruction de nos valeurs morales et ancestrales. Non seulement les jeunes mais, des Centrafricains mâtures tombent dans le piège du suivisme en sombrant dans l’alcool, le braquage, le vol, deux femmes la paresse et bien d’autres mots. Il suffit d’avoir de la mauvaise compagnie pour être rapidement corrompu. Comme le dit l’adage, les mauvaises compagnies, corrompent les bonnes mœurs. Des jeunes qui sortent le matin et qui ne veulent rien faire, s’assemble au tour des boissons locales pour boire jusqu’au soir. Des jeunes qui constituent l’avenir de demain, sèchent les études pour des raisons les unes plus fallacieuses que les autres pour s’adonner au vagabondage. Pères de familles, ils préfèrent ne rien faire pour rester sous le toit parental.
Des fonctionnaires qui par pur suivisme, dépensent allégrement leur maigre salaire qui ne suffit même pas à terminer le mois, dans les « ganda » juste pour prouver qu’ils sont aussi des « hommes ». Où va donc la République centrafricaine avec cet état d’esprit ? Des femmes infidèles qui sortent dès que leur mari part au travail pour sillonner les lieux de distraction. Des élèves mineures qui se retrouvent dans les débits de boisson avec des personnes âgées qui ont parfois l’âge de leur père. L’immoralité bat son plein en fait et cela ne dérange personne. C’est tout cela qui concoure à la dépravation des mœurs et conduit le pays droit dans le gouffre. Ce mimétisme qui ne dit pas son nom, fragilise la société centrafricaine qui ne veut que copier ce qui vient de l’extérieur. Ces films ou séries contribuent à ce changement de mentalité qui n’est pas centrafricaine.
Ces derniers temps, des images des ébats de jeunes filles ont été passées en boucle sur les réseaux sociaux. Cela, parce que certains parents qui ont pensé faire plaisir à leur progénitures, les ont dotés des téléphones 3G sans pour autant en mesurer les conséquences ou en laissant libre cours à leurs enfants, de faire ce qu’ils veulent. Loin de nous toute idée de ne pas rendre heureux nos enfants.
Cependant, la confiance n’exclue pas le contrôle. Payer des téléphones de dernier cri aux enfants, n’est pas une mauvaise chose mais, il va de soi pour que nos les parents, nous soyons vigilants pour détecter les gestes déviants de nos enfants. Au-delà, même les mutineries et autre rebellions ne sont pas de chez nous. Ce sont des aspects négatifs que nous avons importés d’ailleurs et qui, malheureusement, détruisent notre pays.
Loin de nous toute idée préconçue pour dire que tout ce qui vient de l’extérieur est mauvais. Du moins, nous devons faire la part des choses et choisir celles qui conviennent à notre bien-être. Le suivisme aveugle, c’est celui-là que nous rejetons en bloc !
@Herman THEMONA
