LE JEU TROUBLE DE LA FRANCE EN CENTRAFRIQUE CREE UN VERITABLE INCIDENT DIPLOMATIQUE

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Il est désormais un secret pour personne que la France ne compte pas abdiquer depuis la perte de son influence en République centrafricaine suite à l’arrivée des alliés Russes grâce au choix du Président de la République, Faustin Archange Touadéra de diversifier les relations de son pays avec d’autres partenaires.

Plus besoin de rappeler que le choix stratégique du Président Touadéra dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, de réchauffer les relations diplomatiques avec la Fédération de Russie a été plus bénéfique que celui qui a toujours été avec les pseudos partenaires traditionnels, notamment la France qui est son pays colonisateur.

A titre d’illustration, à plus de soixante-quatre ans d’indépendance, la République centrafricaine n’a fait que stagner en dépit de ses immenses richesses naturelles dont elle regorge contrairement à certains pays africains colonisés par les Anglophones qui sont tous industrialisés.

La France n’a excellé que dans des cafouillages du genre, exploiter les richesses de la Centrafrique dans le seul but de la maintenir dans la pauvreté. Toujours dans sa logique de ne faire passer que ses propres intérêts au détriment de ceux des autres. En plus, pour avoir sa mainmise sur la République centrafricaine, la France ne cesse de fomenter des crises dans le pays par le truchement des rebellions et autres mutineries qu’elle finance.

C’est fort de tous les jeux dangereux de la France que dès son arrivée au pouvoir, le Président Touadéra a fait appel aux instructeurs Russes pour remettre sur pied, l’armée nationale qui a été complètement décapitée suite à la grave crise militaro-politique qu’a connue la République centrafricaine. Ce choix de raison fait par le président de la République a permis aujourd’hui la montée en puissance de cette armée jadis, l’ombre d’elle-même.

L’arrivée des partenaires Russes en République centrafricaine a permis d’éradiquer les nombreux groupes armés alimentés par la France qui avaient mis le pays en coupe réglée. Mieux, ces partenaires Russes ont sauvé de justesse le pouvoir en place en mettant hors d’état de nuire les rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement qui tentaient de renverser les institutions de la République.

Toutes les actions salutaires des alliés Russes ont fait que les Centrafricains voient en eux de vrais partenaires qui sont promptes à voler au secours de leur pays contrairement à la France qui encourage voire provoque des troubles dans le pays et, dans le seul but de le voir faire du sur place.

Les errements de la France en République centrafricaine ont fini par provoquer une désaffection des Centrafricains vis-à-vis de la France au point même de lui demander de libérer le plancher au profit de la Russie qui est désormais la bienvenue en République centrafricaine.

Non contente de sa perte d’influence en Centrafrique, la France va se lancer dans de véritables campagnes tous azimuts contre la présence russe dans ce pays. Elle va mettre en marche toutes les batteries allant de manipulations jusqu’à l’espionnage.

L’exemple palpable demeure celui du journaliste dont la sortie sur les ondes de la Rfi défraie actuellement la chronique. La Rfi, ce média colonialiste qui excelle dans la propagande pro-française fait de cette sortie médiatique, une occasion de casser du sucre sur le dos des Russes en les dépeignant aux diables, auteurs de tous les maux en République centrafricaine. Mais ce qu’il faudrait savoir c’est que la France a tout fait pour trouver des griefs contre les Russes à travers un agent double qu’elle a fabriqué pour le besoin de la cause

Au-delà de cette affaire, il y a lieu de dire que c’est l’image de la République centrafricaine que la France veut absolument écorner en la faisant passer pour un pays qui entretient des « mercenaires » sans foi ni loi comme elle a l’habitude de les qualifier. Eu égard à ce énième dérapage de la France qui cherche à renouer de bonnes relations avec la République centrafricaine, il serait souhaitable que les autorités centrafricaines puissent dénoncer la réaction de ce média français comme un incident diplomatique avec toutes les conséquences possibles.

A suivre…

Ken Gbafio

  

 

 

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