L’action des FACA pour la défense du territoire et la protection de la population mérite une attention particulière  

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L’attaque de certaines localités du pays par les rebelles de la CPC montre que la situation reste encore préoccupante et les mesures prises par les autorités du pays  a suivi d’effet, car les FACA et leurs alliés ont non seulement assumé leur responsabilité, mais aussi la détermination accroissante ainsi la puissance de feu contre les ennemis. Suite à l’insécurité que le pays a connue, l’armée centrafricaine semble avoir conçu de stratégie propre pour y faire face.

Les soldats ne semblent pas attendre dans les casernes l’arrivée de l’ennemi qui a ainsi le choix du moment et du lieu. C’est pour dire que les FACA et leurs alliés russe et rwandais sont toujours prompts à attaquer les positions des ennemis de la paix selon une mission confiée par Bangui.

L’initiative de l’offensive est laissée aux FACA qui conservent ainsi un avantage non négligeable. Il faut toutefois saluer, cette fois encore, la réaction de l’armée engagée dans des opérations offensives aéroterrestres pour traquer les rebelles de la CPC du général d’opérette François Bozizé. Plusieurs frappes aériennes et terrestres ont été effectuées, neutralisant plusieurs positions des rebelles et détruisant leurs forces de frappe. Le cas des villes situées dans l’arrière-pays est tout de même pathétique et une illustration.

Comment des rebelles peuvent-ils régner en maîtres depuis des avec la bénédiction de certaines puissances extérieures, alors même que, semble-t-il, leurs positions seraient connues ? Certains en viennent à penser que le vrai problème est le manque d’équipements avec l’embargo sur les armes qui vient de connaitre un léger allègement, mais un problème de coordination dans l’armée, pouvant entamer la crédibilité de la hiérarchie militaire et la motivation des soldats sur le terrain.

 Après tout, si les moyens dont est dotée l’armée, étaient mis à la disposition des populations en termes de collaboration, les résultats dans la lutte contre les groupes armés actuel seraient sans doute plus probants. Ceux qui se battent pour préserver la vie, des populations, leur terre, leurs biens et leur culture sont censés être plus motivés et plus déterminés que ceux qui se battent en terre étrangère pour leurs salaires et des décorations. Lorsque la patrie est menacée, l’armée devient l’unique instrument de sauvegarde de son intégrité.

Quoi qu’il en soit, la situation actuelle exige une profonde introspection de l’armée si le régime en place veut vraiment remplir sa promesse qui a justifié la présence du président Touadéra à la tête du pays. Une  promesse qui vise à trouver rapidement une solution à la crise sécuritaire et redorer le pays de son blason de Suisse africaine.

Le dialogue républicain a été organisé dans le but de réconcilier les cœurs  par un débat franc et direct. Voilà pourquoi, les populations apportent désormais leur contribution à l’armée pour une solution rapide, stable et durable du problème sécuritaire. Il revient aux autorités de prendre les mesures idoines pour rassurer et continuer les actions contre les positions des rebelles selon la volonté des populations exprimée depuis le Forum national de Bangui jusqu’au dernier dialogue républicain.

@Hervé BINAH

 

 

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