Après la crise qui a frappé la République centrafricaine, le peuple continue de souffrir à cause de diverses grèves qui paralysent les administrations. Ces grèves récurrentes, ont joué sur l’économie de l’Etat et le gouvernement depuis le début des crises, ne dit mots. Et pour cause ?
La République centrafricaine souffre dans son ensemble. Nul ne peut ignorer ce qui se passe dans le pays. La question de la malversation financière est la principale source des grèves. Face à ce phénomène de malversation, le gouvernement, garant de la vie du peuple, garde le silence.
D’après le Centrafricain lambda, il est à croire que tous les dirigeants, depuis le sommet de l’Etat jusqu’au dernier Centrafricain, sont complices car, sinon le patron devrait déjà prendre des décisions pour arrêter l’hémorragie.
Dans un passé récent, le personnel de la SOCATEL a demandé le départ du Directeur général, le personnel du ministère des Eaux Forêts, Chasse et Pêche a demandé le départ du Ministre pour une question de mauvaise gestion. Aujourd’hui, le Ministère de l’éducation souffre, suivi de celui de la santé.
Il est connu de tous que les raisons des grèves sont multiples. Face à cette situation, le gouvernement centrafricain, lors des conseils des ministres, devrait faire des propositions concrètes pour que des solutions idoines soient trouvées.
A dire vrai, il faut balayer tous ceux qui n’arrivent pas à maitriser la gestion du personnel car, si on continue de sombrer dans les grèves, les ennemis de la paix vont profiter pour enfoncer le pays dans la boue.
Le Chef du gouvernement, l’homme à double casquette, serait la personne de référence habileté à faire justice selon son expertise.
Les membres du gouvernement Moloua, doivent comprendre que l’éducation est très importante pour le développement d’un pays comme la RCA qui a traversé des moments sombres de son histoire, faisant des analphabètes dans le pays. Le gros défi, est de faire une place d’excellente à l’éducation car, le père de la République est de la maison.
Non loin de l’éducation, se trouve la santé, très capitale pour la vie des êtres humains. Mais la grève du personnel de santé a couté la vie à plusieurs personnes en Centrafrique. La civilité oblige, une faute avouée est à moitié pardonnée. Le Ministre de la santé qui est accusé par ses propres collaborateurs pour détournement de fonds, se permet de menacer ses collaborateurs, n’est pas digne de porter ce qualificatif.
Cependant, la vie de la population est menacée et qu’en est-il de ceux qui souffrent sur les lits des hôpitaux? Le Président de la République doit prendre ses responsabilités car, on ne s’amuse pas avec le pouvoir.
Le Centrafricain considère ces mauvaises gestions comme du sabotage et souhaite un audit pour les ministres qui s’enrichissent sur le dos de la population et appauvrissent l’Etat.
Au demeurant, le Président de la République le Pr Faustin Archange Touadéra dans son projet de société, avait inscrit l’éducation et la santé parmi ses 10 premières préoccupations. Donc, le peuple veut profiter de cette vision pour faire décoller le pays qui a tant sombré.
@Herman THEMONA
