Bangui, le 21 avril 22
Dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le Président de la République Faustin Archange Touadéra a martelé devant toute l’opinion nationale et internationale la question de la justice en se basant sur la volonté du peuple à rendre justice aux opprimés « Je ferais de la justice la colonne vertébrale de son mandat ».
C’est dans ce cadre que la Cour Pénale Spéciale vient d’ouvrir en Centrafrique son procès dont les premiers à comparaitre devant la cour sont les préjugés criminels de guerre dans l’attaque de Koundjili et Lémouna en l’occurrence : ISSA SALLET ADOUM, alias BOZIZE, OUSMAN YAOUBA ET MAHAMAT TAHIR.
Pour l’homme de la justice, il est temps de résoudre le problème de ceux qui hier avaient causé du tort au peuple centrafricain. La justice est une machine qui va lentement mais fini toujours par rattraper et une fois aux termes des enquêtes, la vérité finira toujours par triompher.
Pour le moment où la dame justice va se faire entendre, le peuple plus particulièrement les victimes vont se réjouir car enfin, l’heure de la vérité a sonné. Pour l’un des victimes sous couvert d’anonymat, « On se souvient encore de l’attaque qui a occasionné des morts dans notre région. Aujourd’hui avec l’ouverture des procès, on ose croire que les préjugés coupables seront jugés conformément à leurs actes ».
Dans un entretien avec un observateur politique, cet acte est légale et le gouvernement dans ce cas d’espèce à le soutien de tous les hommes politique que ça soit de l’opposition ou encore de la majorité car il est question ici de régler le problème d’après-guerre. A l’heure où nous sommes, il y a des gens qui sont encore en brousse, entendant par là les éléments de la CPC. Mais ceux-là finiront un jour par passer devant la cour afin qu’ils soient jugé et envoyer en prison car le pays doit sortir de son état de crise pour aspirer à la paix.
Il est à noter que le la RCA est un pays est pays qui fait face à de nombreux défis sécuritaire et la justice de son côté ne doit attendre longtemps pour se prononcer d’où nécessité d’agir en temps réel pour que des solutions soient trouvées.