GBALOKO (PK16-axe Boali) : La branche armée CPC des opposants politiques amplifie ses exactions sur les populations

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Bangui, le 06 juin 23

Suite aux appels constants des leaders des partis politiques de l’opposition concernant la déstabilisation du pays dans le but de boycotter le référendum, les rebelles de la CPC sont à leur écoute, et ces derniers temps, nous enregistrons des exactions commises dans toutes les régions du pays. Ces crimes témoignent à suffisance que les membres du BRDC, G16 et ceux de la CPC, coalisent effectivement leurs fameuses stratégies pour créer l’instabilité dans le pays.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets et sur le même format ce qui s’est passé récemment vers Birao, Bémal, Paoua, Ouandago, Batangafo, Kabo, Boda et Baoro, les mercenaires de la CPC reprennent leurs exactions sur les populations civiles à l’entrée de Bangui, dans le but de boycotter les élections locales voire le vote référendaire pour la nouvelle constitution attendu par les Centrafricains actuellement qui veulent avoir une constitution selon leurs attentes.

En quoi les leaders d’opposition politique veulent contraindre la volonté du peuple qui est souverain ? Ces opposants n’ont-ils d’autres choses à faire que de faire couler le sang don sacré, et de le détruire  et contraindre au silence comme bon leur semble ? C’est inadmissible ! La dernière information qui nous ait parvenue à travers plusieurs témoignages, le quartier Gbaloko situé à 16km sur la route de Boali est envahi actuellement par plusieurs mercenaires de la CPC.

A en croire ces témoignages, il ne se passe aucune nuit sans que ces rebelles commettent des crimes : vols, viols et braquages. Dans la nuit du lundi 05, plusieurs maisons ont été visitées par ces sanguinaires qui ont dépouillé ces compatriotes de leurs biens, suivis des cas de viols des femmes et filles au vu et au su de leurs parents. Le chef du quartier Gbaloko a lui-même confirmé ces informations qui démontrent clairement que les opposants politiques ne veulent aucunement de la quiétude du peuple Centrafricain.

Selon certains habitants de cette localité qui se trouve sur l’axe principal de ravitaillement de la capitale, les gens sont gagnés par la peur et ne vaquent plus à leurs occupations quotidiennes à cause de ces rebelles de la CPC qui exécutent actuellement le mot d’ordre du BRDC, G16 et autres plateformes politiques qui sont contre le régime de Bangui.

« Les rebelles se sont positionnés sur tous les axes de nos champs. Actuellement, nous ne pouvons pas vaquer à nos occupations car c’est dangereux. Nous ne faisons pas la politique, mais pourquoi les membres du BRDC et autres opposants nous amènent des criminels dans notre localité ? », S’alarmante une ménagère qui habite les environs de Gbaloko.

Pour un boutiquier qui fait l’objet de braquage de sa moto et articles commerciaux, « Rien ne va actuellement dans la localité. A partir de 19 heures, la zone dévient dangereuse à cause des rebelles et autres bandits armés qui se cachent le jour et ne font que leur apparition la nuit. Nous exhortons les autorités du pays à nous faire baser un effectif musclé des forces de défense et sécurité voire les forces de sécurité intérieure. », A déclaré William, habitant de Gbaloko.

Au moment où nous mettons cette information sous presse, d’autres localités autour de la ville de Bangui sont signalées par la présence massive de ces criminels de la CPC. Il s’agit entre autres, de Sakaï, Boeing derrière l’aéroport, Gbabili sur l’axe Cattin dans Bimbo 2, Voundambala au PK12 et l’axe Damara. La stratégie de ces rebelles consiste à faire plonger le pays dans l’insécurité totale afin que le vote référendaire et les élections locales et régionales ne puissent se tenir. N’est-ce pas là les actions des opposants politiques qui lancent sur les réseaux sociaux des appels à la déstabilisation du pays par tous les moyens. Les autorités militaires sont donc témoins de ce qui se passe actuellement dans les périphéries de Bangui et la population ne réclame rien que des réactions rigoureuses afin que la quiétude y soit.

François Béchégo

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