EN FACE DE LA TYRANNIE IMPOSEE PAR CERTAINES PUISSANCES, TOUADERA OPTE POUR LA LIBERATION TOTALE DE LA CENTRAFRIQUE

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Décidément,  la République centrafricaine s’éclipsera, sans que le peuple centrafricain retrouve la paix, et l’unité nationale. De fait, une guerre asymétrique se pratique sur son sol,  celle-ci entraine les lots des crises, des souffrances qui se rajouteront probablement aux lots de la guerre géostratégique et géopolitique  des puissances occidentales en quête de positionnement.

Selon les observateurs de la vie politique centrafricaine, la Centrafrique autrefois la Suisse africaine est dans une phase d’expérimentation de la nouvelle guerre des puissances occidentales comme fut le cas avant le Congrès de Berlin qui avait pour but de balkaniser le continent noir. Comment sommes-nous arrivés jusque-là ?

Depuis très longtemps, la mauvaise gouvernance est au cœur des problématiques du développement économique de la République centrafricaine. Mais ce qui est sûr, c’est cette situation qui, à chaque fois sert de prétexte à tort ou à raison aux nombreux cops d’État. Lequel par ailleurs, occasionne  à tout temps, un changement de régime en Centrafrique.

Tous les supposés hommes politiques centrafricains, visiblement ne se rendent pas compte de la gravité, de l’orientation et de perte d’intégrité territoriale du pays. Leurs préoccupations c’est  « le pouvoir », et ils utilisent tous les moyens possibles, en saisissant à chaque fois les occasions modernes de la communication, afin de mener les campagnes de déstabilisation. Ce qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la situation que travers le pays.

Les crises sociales, que vivent les Centrafricains, « souffrance, persécution quotidienne dans leur vie » ne  préoccupent ces hommes politiques dévergondés. Sinon c’est pour  faire leurs promotions sur les Net, autres réseaux sociaux, venter leurs bêtises, d’incompétents notoires, etc qui semblent les préoccuper.

Il faut dire que ces  préoccupations se sont manifestées notamment depuis l’indépendance. La disparité est une évidence de plus importante dans les  institutions Centrafricaines, les environnements politique quasiment despotiques, empiète sur la forme de la gouvernance dans laquelle une perte de souveraineté est exercée par une autorité unique ou un groupe restreint qui dispose d’un pouvoir absolu que sur une petite surface à « Bangui ». Dans l’arrière-pays, le peuple survit, parce qu’il n’est pas gouverné.

Le pays est face à son destin depuis la décision de François Bozizé de créer une rébellion meurtrière suite à l’invalidation de sa candidature pour la présidentielle par la Cour constitutionnelle. Ce général d’opérette  n’a pas pris en compte les souffrances de ses populations qui sont de nos jours asphyxiées sur tous les plans.

A cette guerre contre la CPC, vient s’ajouter la guerre de positionnement des puissances occidentales. La classe politique centrafricaine est donc divisée : les pro- Russes et les pro-Français sans se soucier du développement de leur pays. De crise en crise, le pays continue de tirer le diable par la queue alors que ces grandes puissances vivent dans l’embonpoint avec une autosuffisance alimentaire.

Comment de nos jours accepté d’être complice des manipulations de certains leaders de ces puissances qui utilisent les moyens louches et diabolique pour dénigrer les autres pays et partenaires ? Le peuple centrafricain doit-il céder à la tentation de certains marchands d’illusions qui essaient de faire passer les dirigeants actuels du pays qui se battent pour changer la situation comme fossoyeurs de la République ?

Pourtant, le Président Touadéra conscient du fait que certaines puissances veulent maintenir la RCA dans une perpétuelle instabilité, a pris son courage à deux mains pour briser ce mythe en se départant du paternalisme désuet. Car pour la gestion du pays qui devrait être portée essentiellement sur la « bonne gouvernance » comme instrument permettant de conduire les réformes, notamment économiques, dans des conditions de stabilité politique.

Une approche pragmatique, évolutive vers une acception plus large qu’il est désormais important non seulement de se préoccuper du contenu des politiques mais également de la manière dont elles sont élaborées et mises en œuvre, avec notamment la participation des bons acteurs intègres. Les dirigeants du moment doivent se mettre en évidences, sortir dans l’immobiliste, autosuffisance dans leur qualité de dirigeant « Élus» afin de mieux s’organiser pour mieux lutter contre ces deux guerres contre une seule nation.

@Bienvenu ANDALLA

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