Bangui, le 16 février 23
Les leaders de l’opposition démocratique sont essoufflés avec leur accointance avec les groupes armés. Leur marge de manœuvre n’est plus celle d’antan ainsi que leur popularité. Cela, simplement parce qu’ils sont mêlés à des actes subversifs qui n’honorent pas une opposition démocratique digne de ce nom qui ne cherche qu’à conquérir le pouvoir par les urnes ou de manière pacifique.
Nous assistons aujourd’hui à une descente aux enfers de nos leaders politiques. Le peuple qu’ils ont longtemps utilisé pour de sales besognes, les a honnis et rejetés par ce qu’ils ne font que lui mentir. Les Centrafricains ont désormais compris que ce sont les mêmes qui se sont enrichis sur le dos qui continuent toujours de leur faire les yeux doux comme si le renouvellement de la classe politique en Centrafrique, est un crime de lèse-majesté. Un leader politique qui se respecte, ne peut pas aller aux élections pendant 20 ans et connaître 4 défaites sans se remettre en cause. Les opposants Centrafricains ont le titre foncier de leur parti et ne compte les conférer à personne si ce ne sont des membres de leur famille ou de leur ethnie.
Ils ne comptent pas passer la main à la génération montante de peur de perdre leur gagne-pain car, ce de leur parti politique qu’ils vivent. C’est dire qu’ils n’ont aucun état d’âme et n’ont que faire de la souffrance de la population si ce n’est de vivre l’opulence grâce à leur misère. C’est pourquoi, ils font de la récupération sur tout et rien. Voilà des prétendus démocrates qui n’aiment pas leur pays car, ils ne proposent rien mais voient tout en noir. Sous d’autres cieux, quand le pays est en difficulté ou face à des djihadistes qui attaquent les symboles de l’Etat, détruisent l’économie du pays et s’en prennent à la population civile, c’est à l’unisson que les forces vives de la nation doivent dénoncer ces actes de terroristes et barbares.
Nos leaders de l’opposition sont prompts à parler d’arnaque, d’escroquerie, d’enlèvement, de menaces, d’insécurité depuis leurs bunkers à Bangui ou en Europe alors qu’ils ne mettent jamais les pieds en dehors de la capitale ou ne viennent même pas vivre ce qu’ils dénoncent. Cependant, ils font feu de tout bois. Référendum constitutionnel, hausse des prix des hydrocarbures, insécurité etc. tout en sachant que la question du référendum n’est qu’une question de procédure et la hausse du prix des hydrocarbures, une réalité. Concernant l’insécurité, ils savent pertinemment que la situation s’est nettement améliorée mais font semblant de ne pas le constater. Ils ne proposent rien mais excellent dans l’art de critiquer négativement toutes les œuvres du gouvernement. Ayant constaté que toutes leurs initiatives ne prospèrent guère, ils ne savent quoi faire aujourd’hui. Toutes les techniques de récupération qu’ils ont mis en œuvre pour mettre les Centrafricains sur le dos du président Touadéra n’ont pas abouti.
Tellement qu’ils ont manipulé les Centrafricains, ces leaders d’opposition manquent aujourd’hui d’arguments parce le peuple les connaît trop bien. C’est pourquoi ces derniers temps, ils ne savent plus quoi faire. Ils sont simplement rattrapés par les alliances contre nature qu’ils ont tissé avec le diable pour déstabiliser le pays. Démasqués, ils ne sont plus crédibles devant la population centrafricaine qui n’aspire qu’à la paix et au développement.
Destruction des infrastructures économiques, exploitations illégales des ressources du pays par les étrangers, les Centrafricains sont complices.