Bangui, le 13 oct. 17
Le Secrétaire Générale adjoint de la ligue centrafricaine des droits de l’homme Alain Kizinguéré justifie la tenue de cette réunion de haut niveau « C’est dans le cadre du partenariat stratégique avec CORDAID que la ligue centrafricaine des droits de l’homme a organisé cette réunion de haut niveau avec les cadres du Ministère de la Sécurité publique et les représentants des associations des victimes une occasion pour les victimes de présenter aux cadres du Ministère de la sécurité leurs préoccupations par rapport à leurs securités,leurs droits relatifs à l’accès à la justice et la réparation par rapport aux dommages subit par les victimes et l’opportunité pour les cadres du Ministère de la sécurité de présenter aux victimes les actions menés à leur faveur aux bénéfices des victimes » a précisé Alain Kizinguéré .
Les Policiers et les gendarmes doivent être proche de la population et particulièrement les victimes pour écoutés leurs préoccupations c’est difficile mais nous sommes convaincu que les autorités judiciaires feront tout pour que les droits des victimes soient respectés et que justice soit faite par rapport aux préjudices subies par les victimes at il ajouté.
André Gamta Président de l’association des victimes du quartier Kokoro dans le 3eme Arrondissement se félicite de cette rencontre « cette échange nous a permis de savoir combien le gouvernement attache une importance à la situation des victimes ,nous réclamons la sécurité vitale des victimes nous osons espéré que ses cadres vont porter nos voix au gouvernement pour que une solution soit trouvé puisque on se rend compte que le Gouvernement s’occupe plus des bourreaux que des victimes ce qui n’est pas du tout normal » a indiqué André Gamta président de la branche ASVI au quartier Kokoro .
Richard Kpaina Directeur du Cabinet du DG de la gendarmerie a exprimé la volonté des cadres dudit Ministère a accompagné les victimes dans leurs afflictions « Nous menons des actions en faveur des victimes mais notre déontologie ne nous permet d’en parler si et seulement si nos Chefs hiérarchiques nous autorisent à le faire, mais je sais une chose la machine judiciaire est en marche pour le moment venu chacun puisse répondre de leurs actes devant la justice ,nous avons pris bonne note des différentes préoccupations je me ferai le devoir de transmettre fidèlement a mes chefs hiérarchiques pour compétence » a-t-il conclu .
Il est important que les gouvernants attachent de l’importance à la situation des victimes, parceque beaucoup parmi eux tiennent le Diable par la queue.
Bienvenu Matongo