CEUX QUI S’AGITENT AUTOUR DU REFERENDUM CONSTITUTIONNEL NE SONT-ILS PAS RESPONSABLES DES CRISES CENTRAFRICAINES ?

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Bangui, le 22 juil. 22

Aujourd’hui, les opposants au régime de Touadéra veulent prendre pour prétexte l’initiative parlementaire de la révision de la constitution du 30 mars 2016 dont certains articles ne répondent plus à la situation présente pour recruter les criminels et massacrer les paisibles populations dans le seul souci de distraire les populations restées fidèles à l’idée de développement amorcée par le locataire actuel du Palais de la Renaissance.

On ne cessera jamais de le dire en République centrafricaine qu’aucune crise n’a perduré comme celle qui a été déclenchée avec la formation de la coalition Séléka de Michel Djotodia en décembre 2012 dans la partie nord du pays  où tous les démons des violences armées ne cessent de causer  chaque jour la désolation et désespoir  dans nombreuses familles surtout dans nos provinces  avec la bénédiction de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé.

Ce n’est un secret pour personne le peuple centrafricaine continue d’être massacré, torturé, braqué à cause de ses nombreuses richesses qui sont convoitées par les criminels économiques avec la bénédiction de nos politiques assoiffés du pouvoir pour le pouvoir : « Nous savons les causes des crises militaro-politiques en République centrafricaine depuis son indépendance jusqu’à nos jours. Le pays est victime de ses ressources naturelles. Voilà pourquoi les Centrafricains doivent doubler de vigilance pour barrer la route à une politique de complicité avec l’extérieur par l’importation des mercenaires criminels à la solde de certaines puissances coloniales qui se disent détentrices du titre foncier centrafricain. Erreur ! Les Centrafricains d’aujourd’hui ne sont pas comme ceux d’hier car, aucune race, aucun pays ne détient le monopole d’intelligence »

Depuis plusieurs décennies, la République centrafricaine est plongée dans une spirale de violence qui ne fait que retarder son développement par rapport aux autres Etats de la sous-région. Pourtant, ce pays dispose d’une panoplie de ressources naturelles qui peut faire ce que les Etats occidentaux n’ont pas fait. Ceci déficit est lié au manque de patriotisme des politiques centrafricains. Ainsi, les groupes armés ont profité des erreurs des politiques pour s’installer définitivement sur un sol riche en tout. Et aujourd’hui c’est le chèque des violences qui est remis à la population malgré les efforts du pouvoir de Bangui. Le Centrafrique berceau des groupes armés ?

Pour injurieuse que pourrait paraître cette question, elle est révélatrice. Les groupes armés ont envahi  le pays et la raison qui les aura guidés à s’installer dans le pays, provient du fait qu’ils ne pourraient plus supporter la misère, leur misère. Tant,  l’indigence des  portes de leurs habitats ne cachaient plus la frange. Excédés alors, les  armes dont ils avaient fait l’économie auprès des médisants, commères, malfaiteurs, profito-situationnistes allaient être mis en branle. Et vu que bien d’esprit attendait l’opportunité pour mettre le feu aux herbes et arbres,  ils se mirent automatiquement en rang. Fabriquant et vendant les armes dont ils sont les grands fournisseurs, et aujourd’hui, exposés pour tuer la femme et l’homme civiles  en retarder son développement.

Le marché des armes ouvre sa grande porte de haute vente à tous ceux qui veulent prendre l’engin qui tue et déstabiliser le régime de Bangui pour les simples raisons égoïstes.  L’arme tue. L’arme ne protège pas et ne favorise pas l’émergence d’un pays. Certains politiques importent les mercenaires afin qu’ils pillent l’économie de ce pays. Mais la question de la République est banalisée, la nation qui nous permet de circuler librement et de faire valoir le Centrafrique aux yeux du monde. Mais comment négocier avec ceux qui détruisent ce pays ? A qui la faute si les mercenaires ont créé leur résidence dans ce pays ?

Vu que la guerre était lancée, contre un régime qui veut sauver la patrie, les morts allaient désormais être comptés par des centaines de milliers de cadavres de tout natif de ce sol. Les masculins et les féminins se relèvent comme des toupies que la pluie, après avoir mouillé la terre, trainent partout dans leurs quêtes quotidiennes pour dire non à cette vielle recette qui ne donne que le lot des malheurs à la population civile.

Dans un passé récent sous les anciens régimes,  les femmes autant que les hommes, mouraient en un grand nombre indéfinis. Les Centrafricains, comme ils sont plus que solidaires comme des sœurs jumelles ou frères jumeaux, tous ceux qui partaient très loin de la terre,  étaient intimement liés. Une seule famille perdait à la fois, en une seule journée, trois à six personnes.

Comme c’est dramatique de voir à la fois une bombe de parents tomber comme un fruit mûr sans que les complices centrafricains ne prennent conscience de ce mal. Les Centrafricains manifestent une telle chaleur dans l’estime qu’ils portent l’un pour l’autre voilà pourquoi une solidarité s’impose pour barrer la route à l’ennemi commun. Ils adorent vivre ensemble de sorte que, aussitôt qu’un malheur se manifeste, il y a péril en la demeure. C’est dire que si  la géographie de vivre chacun pour soi à des dizaines de kilomètres de distance, loin de l’autre n’est plus de vigueur puisque la prise de conscience anime déjà tous les fils de Boganda sans exception aucune.

@JACKO

 

 

 

 

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