Bangui, le 12 aout 22
En 2020, le Général d’Armée et ancien président François Bozizé qui est revenu clandestinement à Bangui avec la complicité de certains leaders politiques et l’appui des ennemis de la République Centrafricaine a échoué dans ses tentatives de reconquête du pouvoir.
En comptant sur ses mentors étrangers, les membres de son ethnie, de sa formation politique le KNK, l’ancien président a oublié de prendre en compte le contexte socio-politique et diplomatique.
En effet, depuis l’époque de la dictature monopartite jusqu’à une période récente, les soldats et officiers justifient couramment les coups d’Etat par le fait que le pays était mal géré, c’est pourquoi. Ils ont décidé de conquérir le pouvoir pour le redresser.
Pour mémoire, Jean-Bedel Bokassa (1966 à 1979), André Kolingba (1981 à 1993) et François Bozizé (2003 à 2013) ont conquis le pouvoir par les armes.
Face aux multiples conquêtes du pouvoir par les armes, certains dirigeants pour sécuriser leur régime, ont opté pour la politisation, la division et la régionalisation de l’Armée Nationale pendant que d’autres ont contribué à sa descente aux enfers.
C’est ainsi que durant les moments difficiles que le pays a connus, les dirigeants ont fait recours aux forces étrangères.
Depuis le retour à l’ordre constitutionnel, les nouvelles autorités et les partenaires au développement ont œuvré pour l’opérationnalisation de l’Armée nationale qui constitue un attribut de la souveraineté.
Grâce aux accords de défense signés par la RCA et certains pays amis, il y a le recrutement des soldats, le renforcement de leurs capacités et leurs équipements.
En plus de ces reformes relatives à la restructuration et la redynamisation de l’armée nationale, les tenants du pouvoir ont intérêt à doubler de vigilance parce que l’appétit vient en mangeant.
@Bienvenu ANDALLA
