Bangui, le 12 oct. 21
Ce n’est pas un secret de polichinelle, la nébuleuse Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) qui continue de faire couler le sang de peuple centrafricain est la branche armée de la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD-2020) la plus meurtrière dans l’histoire des crises centrafricaines. Avec un général d’opérette François Bozizé qui en est un ancien chef d’Etat-major, tous les crimes commis par la CPC sont également à la charge des membres de COD-2020 qui ne condamnent aucunement pas ces séries de tueries contre le peuple Centrafricain surtout ceux commis le 5 octobre 2021 sur l’axe Bambari-Alindao. Et pour cause….
Il est connu de tous que les membres de la COD-2020 ne voient que leurs intérêts politiciens au détriment de la sécurité du peuple Centrafricain. A titre d’illustration, pour son intérêt égoïste, Dologuélé avait signé un accord au nom de son parti URCA avec Bozizé de KNK-CPC afin que ce dernier lui apporte son soutien lors des élections groupées de 2020-2021 bien que celui-ci avait opté pour la rébellion. Qui a trahi, trahira. Où bien !
Aujourd’hui, la COD-2020 ne cesse de plaider pour la participation de François Bozizé et autres chefs rebelles au dialogue républicain en cours de préparation, sachant que le pouvoir de Bangui suite au vœu du peuple centrafricain, opte pour un dialogue républicain. A noter que lors du Forum de Bangui et dans la constitution du 30 mars 2016, ce peuple souverain a décidé de mettre un terme à l’impunité source de ses malheurs.
C’est dans cette optique la COD-2020 attise le feu en poussant la CPC de multiplier des actes criminels contre la paisible population afin que le Président Touadéra revienne sur sa décision et cède à leur impression. Mais hélas ! Avec l’impunité zéro, il est impossible que tout se passe comme souhaitent les complices de la CPC, réunis au sein de la COD-2020. Il est clair, si aujourd’hui, l’on arrive à juger tous les chefs rebelles qui ne cessent de commettre des exactions, surement que lors des enquêtes, les noms des membres de la COD-2020 seront cités. Le peuple est déterminé pour en découdre avec ses ennemis pour une nouvelle Centrafrique des grandes ambitions.
Cette maudite organisation de la COD-2020 envisage la chute du régime de Touadéra, c’est ainsi qu’elle mène des actions politiques et militaires en soutenant par l’exemple discrètement la CPC dont la cruauté a atteint son point culminant avec les derniers actes de terrorisme dans la Ouaka. Le centrafricain d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier qui se laissait manipuler par des pseudo-leaders politiques qui ont démontré clairement que leur objectif fixé, n’est pas celui du bien-être des centrafricains, plutôt de leur souffrance.
Les multiples déclarations faites contre le pouvoir en place amènent certains Centrafricains à se poser la question de savoir si réellement nous avons des opposants démocratiques ? La démocratie est certes une forme de régime qui accepte des critiques et propositions mais apporter de soutiens aux forces du mal est une mauvaise chose.
C’est ce qui l’on perçoit dans le comportement de certains leaders politiques qui ont la mauvaise conception de la démocratie. Ces derniers pensent qu’ils ont le titre foncier de la RCA, c’est eux qui doivent occuper des postes de responsabilité dans ce pays voire de dicter et imposer aux centrafricains ce dont ils ne veulent pas.
Si aujourd’hui la RCA a connue des crises à répétition c’est parce que nos leaders politiques qui ne sont jamais satisfaits, ne voient que leurs propres intérêts. Ils veulent toujours tirer le drap de leur côté. Ce n’est pas quelqu’un comme Anicet-Georges Doléguélé, dont on a vu à l’œuvre avec ses limites qui peut aujourd’hui donner une leçon aux Centrafricains qui gardent encore ces mauvais souvenirs, en ce qui concerne seulement les arriérés de salaires qui s’élèvent à plus de 24 mois.
N’est-ce pas qu’il a été affublé du sobriquet de ‘‘Monsieur 10%’’. Nous avons aussi dans ce lot des ennemis du peuple, plusieurs leaders politiques de l’heure soupçonnés de détournements de fonds et vol des biens de l’Etat. Cette mauvaise pratique est l’une des raisons qui ont motivées certains compatriotes à intégrer les rangs des Séléka pour chasser Bozizé en 2013.
Au regard de ces multiples bavures où nous ne pouvons tout citer ici, nous pouvons avouer sans même nous tromper que ces leaders n’ont pas vraiment la posture de faire une leçon de morale à quelqu’un comme le président Faustin-Archange Touadéra qui a fait ses preuves en tant recteur, Premier ministre avant de briguer aujourd’hui la magistrature suprême de l’Etat.
Tous ceux-là qui œuvrent pour un seul objectif qui n’est autre que celui de faire tomber Touadera par la coalition de la CPC. La liste est vraiment exhaustive, mais nous allons revenir dans prochaines publications sur certaines personnalités qui siègent dans cette organisation mafieuse. La RCA n’est pas le dindon des opposants.
@JLG,
