Bangui, le 18 oct. 20
L’expérience politique en Centrafrique démontre toujours que ceux qui se disent proches du président République, les hommes du pouvoir voire du régime, finissent par trahir le Chef de l’Etat en fin de son mandat, au finish le laisser seul devant les faits accomplis. De Kolingba à Bozizé en passant par Patassé, ces anciens présidents ont payé les prix de ce dont nous soulignons dans ce présent article.
En effet, le premier quinquennat du président Faustin-Archange Touadéra est apprécié diversement par certaines langues, alors qu’en réalité, l’homme du 30 mars 2016 a fait du succès en termes de bilan dans sa gouvernance à la tête du pays. Bien que l’homme fort de Bangui soit accompagné dans sa lourde tâche par certains dignes fils du pays, il y a d’autres qui font semblant de soutenir le président Touadéra, hors en réalité ils baignent dans des manigances contre lui.
La réalité de la politique en Centrafrique est connue de tout le monde. Certaines personnalités sont toujours prêtes à profiter d’un régime qui est au pouvoir. Une fois la fin de ce régime, elles deviennent automatiquement l’ennemi farouche du Chef de l’Etat sortant qui leur donnait du miel hier. Le président Touadéra achève bientôt ses cinq ans à la tête du pays. Durant sa gouvernance à la tête du pays, on enregistre un groupuscule des gens qui se disent proches du président Touadéra, militants de première heure, partisans de parti MCU, alliés et que sais-je encore !
Les catégories de ces personnages susmentionnés bombent leurs torses à travers les agitations que nous connaissons tous. Ils font toutes ces choses pour profiter de la bonne manière où le président Touadéra gère le pays vers un lendemain meilleur de tous les centrafricains. Mais, une chose est sûre, il doit sortir dans sa coquille de clémence voire d’indulgence vis-à-vis de ceux-là qui braillent au nom de son régime. Vu qu’en Centrafrique, les amis en politique deviennent les ennemis de demain, il est temps pour le président Touadéra d’user du pouvoir que le peuple centrafricain lui confie, de prendre les précautions qu’il faut.
Le numéro un centrafricain qui bénéficie encore de la confiance de ses compatriotes qui le réclame pour un second un mandat, ne doit pas oublier que ses amis d’aujourd’hui risqueraient de devenir ses ennemis de demain. L’histoire de laver leurs mains dans sa gestion à la tête du pays. Comme a dit un adage, « un singe lâche toujours une branche d’arbre une fois tenir une autre ». Autrement dit, ceux-là qui s’agitent par hypocrisie durant son régime risqueraient de devenir ses ennemis de demain. Wait and see !
@Herman THEMONA,