La Commune de Baléloko située dans la préfecture de la Lobaye (Mbaïki 3), fait l’objet des informations tendancieuses ces derniers temps, faisant état de ce que la Direction générale de la Société Centrafricaine d’Agriculture et de Déroulage (SCAD) dirigée par M. Mohamed Bitar, ferait interdiction aux engins roulants appartenant aux particuliers, de circuler sur les axes entretenus par ladite Société afin de faciliter la libre circulation.
Selon les informations reçues suite à un reportage effectué dans cette localité, il n’en est pas question de ce que la SCAD fait entrave à la libre circulation des engins roulants appartenant à des particuliers dans la zone. En sillonnant les villages Loko, Zoméa, SAFA, Mongoussa, Ibola, Ndolobo…, on a enregistré que la route est praticable grâce à la SCAD, ceci pour contribuer à la libre circulation, et que la collaboration est au beau fixe entre ladite Société et les populations autochtones.
Pour Mbombo FRA-Mathieu, notable au village SCAD, c’est du pur mensonge que les gens colportent au nom de ladite société qui a réalisé des actions salvatrices au profit de la commune. A l’en croire, le déploiement des éléments de la Gendarmerie à SCAD relève de la compétence des autorités du pays et non celle de l’homme d’affaire Bitar Mohamed, le DG de ladite Entreprise. Si ces éléments de sécurité sont affectés dans la zone, c’est pour assurer la sécurité et non pour interdire le mouvement des engins roulants appartenant à des particuliers.
« Avant que Monsieur Bitar Mohamed prend la tête de cette société, la barrière de contrôle des forces de la gendarmerie existe bien avant, et nous sommes étonnés d’entendre que ces forces sont à la solde du DG Bitar Mohamed», a déclaré Mbombo Fra-Mathieu tout en ajoutant que la collaboration entre la SCAD et les populations de la localité est au beau fixe contrairement aux fausses informations que répandent les gens. Autrement dit, c’est grâce à cette société que les gens vivent à l’aise à travers des actions sociales, entre autres, des contributions visant à aider les populations au moment où un besoin se fait sentir.
Mme Sylvie LABA, Membre de la délégation spéciale de la Commune de Baléloko, a témoigné pour sa part que: « Nous avons suivi comme tout le monde sur les ondes de certaines stations que le Directeur Général de la SCAD en complicité avec les éléments de la gendarmerie basés dans la localité, font interdiction à ce que les véhicules des particuliers, circulent sur les axes dont il a réhabilité sur ses fonds propres. Je vous rassure que c’est des contre-vérités, de fausses informations qui visent à ternir l’image de cette société. La SCAD a mené des actions pour faciliter la libre circulation dans la localité dont l’axe, Ndolobo-Mbaïki, et de SCAD à SAFA, puis Bouchia qui est en train d’être réhabilité ».
Le Commandant de la Brigade territoriale de la Commune de Baléloko a également réfuté les informations, faisant état de ce qu’il aurait reçu des instructions du DG de la SCAD Mohamed Bitar pour interdire la circulation dans la localité, des véhicules des particuliers. Ce dernier de poursuivre qu’aucune barrière n’est établie par les gendarmes pour faire entrave à la circulation des moyens roulants sur les axes routiers entretenus par la SCAD.
A en croire les témoignages recueillis dans les villages situés dans la Commune de Baléloko, depuis l’installation de la SCAD dans la localité, cette entreprise contrairement à ce que les gens racontent, apporte sa contribution au profit de la localité.
« J’ai été étonné par des propos mensongers faisant état de ce que la Société SCAD ferait entrave à la libre circulation sur les axes de la Commune de Baléloko. Au fait, la Société SCAD n’a fait aucune interdiction de circulation de personnes et de leurs biens dans cette zone. Je tiens à rappeler que les routes qui sont sur le territoire national sont des routes principales qui sont des propriétés de l’Etat centrafricain», a indiqué pour sa part Mohamed Bitar tout en expliquant que la présence de la SCAD dans la zone, en dehors de son cahier de charge, à réfectionner les routes pour faciliter la libre circulation des biens et de personnes voire des véhicules qui approvisionnent le site de la SCAD dans ses activités.
« Je pense que ce sont des informations erronées qui visent à nuire à nos activités. Donc, j’apporte un démenti formel à tout ce qui se dit visant à nuire aux actions positives dans la localité. Les axes routiers sont praticables par tout le monde, les gens vaquent librement à leurs occupations de manière libre…l’autorité de l’Etat est représentée dans la localité par différents services déconcentrés », a-t-il déclaré.
Lors de notre reportage réalisé dans la Commune de Baléloko, toutes les routes sont en parfait état. Tout ceci, grâce à la SCAD qui est en train de réhabiliter l’axe SAFA-BOUCHIA, ce qui a permis au désenclavement de cette région forestière. Dans cette localité, la SCAD ne se substitue pas aux organes déconcentrés de l’Etat mais de contribuer plutôt aux actions sociales en faveur de la population.
« Aucune Société privée n’est au-dessus de l’Etat. Nous menons des actions pour l’intérêt de la SCAD et pour les populations de la localité. Pour ce faire, j’invite quiconque à se rendre dans la localité pour s’en rendre compte de la réalité de ce nous faisons. », a ajouté le DG de la SCAD, Bitar Mohamed.
Notons que la SCAD, une société qui évolue dans la foresterie et contribue à la réduction de chômage dans la localité de Mbaïki 3 et les populations autochtones en tirent profit. En sillonnant les villages de ladite Commune, des bâtiments scolaires sont construits et dotés des manuels didactiques ; il en est de même de la prise en charge des parents d’élèves qui est assurée par la SCAD. Les témoignages recueillis dans la localité font état que la SCAD intervient lorsqu’il s’agit d’évacuer en urgence certaines personnes éprouvant de situation sanitaire difficile (cas d’accident, accouchement des femmes et autres). Les actions positives de la SCAD dans la Communes de Baléloko et ses environs doivent servir d’exemple à d’autres Sociétés privées qui sont installées dans le pays.
La reconstruction du pays suite aux crises traversées ne relève pas de la responsabilité seule des autorités du pays. Si le partenariat public-privé fonctionne à merveille, cela prouve à suffisance qu’une priorité est accordée aux investissements privés. Ce partenariat va contribuer véritablement au développement national comme la SCAD est en train de faire actuellement.
@Hervé BINAH
Vous avez fait un reportage éclairé, mais les avis recueillies ne sont que pour les notables et non des natives populations, car nous savons tous ce qui se passe.