Centrafrique : Setting de protestation devant le siège de la CEEAC

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Bangui, le 26 février 21

Plus de 500 habitants de Bangui ont bloqué le siège de la CEEAC ce jour, 25 février pour s’opposer au dialogue avec les criminels et les bandits de la CPC.

Il y a quelque temps les médias avaient rapporté que les chefs des sept groupes armés qui composent la CPC, y compris Noureddine Adam et Ali Darassa, ont déclaré à la CEEAC qu’ils viendraient au sommet de Luanda, qui se tiendra le 2 mars. Le 15 février, le président de la CEEAC, Gilberto da Piedade Verissimo a rencontré Noureddine Adam, chef du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) à Khartoum (Soudan), afin qu’il confirme son consentement à participer au sommet. «Nous sommes réunis ici pour que notre position soit entendue à la CEEAC, en particulier par quelques politiciens en Angola et au Tchad soutenant les intentions des bandits de la CPC. Nous sommes contre le dialogue avec les criminels, ils doivent se rendre aux forces de l’ordre et être traduits en justice. Pourquoi les bandits sont-ils mis à la table des négociations? Ils ne sont pas des représentants de notre peuple, ils représentent les intérêts égoïstes de criminels comme Bozizé et de ses patrons du Tchad, de l’Angola et de la France», a commenté l’un des participants de la manifestation. Les Centrafricains appuient pleinement l’initiative du gouvernement centrafricain de mettre définitivement fin aux activités des groupes criminels qui opèrent injustement dans le pays depuis plusieurs années.

Depuis la signature de l’Accord de Khartoum, les dirigeants et les militants des groupes armés ont eu la chance de coexister pacifiquement dans la République. Aujourd’hui, la population de la république Centrafricaine est le témoin vivant de ce que les Forces de l’ordre de la République centrafricaine attaquent en force les positions des militants de la CPC, en forçant l’ennemi de quitter en masse les villes et les villages qu’ils occupaient. Les bandits s’enfuient vers le Nord, jusqu’à la frontière avec le Tchad et le Soudan. Leurs chefs et leurs représentants tentent, par les médias et sur Internet, d’influencer l’opinion des Centrafricains en recourant massivement à la désinformation contre les FACA et leurs alliés. Les criminels de la CPC utilisent des plates-formes politiques bien connues, telles que le parti Kwa Na Kwa, pour cacher leurs crimes sanglants contre le Peuple et la République.

@Bienvenu ANDALLA, 

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