CENTRAFRIQUE : QUE PEUT-ON RETENIR DU BILAN DES MINISTRES LORS DU PREMIER QUINQUENNAT DE TOUADERA

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Bangui, le 17 avr. 21

Il est important pour chaque société d’évaluer le bilan de ses activités. La presse centrafricaine, se doit le devoir de faire cet exercice afin de permettre à l’opinion nationale et internationale, et surtout au Président Faustin Archange Touadéra d’avoir une lecture claire de ceux à qui il a fait confiance durant le premier quinquennat.

 Il y’en a qui font cinq ans dans le gouvernement, d’autres trois, deux…j’en passe et ce n’est plus les années de leur présence au sein du gouvernement qui nous intéresse, mais plutôt leur bilan qui est émaillé des manquements gravissimes qui ne vont pas laisser le président Touadéra indifférent. Histoire d’encourager certains, d’interpeller d’autres afin qu’ils répondent de leurs actes criminels (détournements et confiscation des biens publics, abus d’autorités…).

« …Je ne ménagerai aucune énergie pour asseoir solidement les valeurs d’intégrité morale, de probité, d’équité, de transparence, du goût de l’effort et surtout de la lutte contre l’impunité et la corruption… A cet effet, j’engagerai le Gouvernement à mener une réforme profonde de la justice afin de régler le problème de la lourdeur des procédures qui assure une impunité de fait aux auteurs des crimes de sang et des crimes économiques… Je dois rappeler que le glas de l’impunité systématique des bourreaux du Peuple centrafricain a sonné… », a déclaré le Président Faustin- Archange Touadéra lors de son investiture le 30 mars dernier. Ceci dit, aucun cadeau ne sera fait à ceux qui se croient au-dessus de la loi. Le numéro un (1) centrafricain est clair comme l’eau de roche dans sa profession de foi et ses promesses à son peuple. Bien que la mise en œuvre de ses engagements soit traduite dans les faits, certaines personnes qui sont appelées à l’accompagner dans sa lourde tâche, brillent quant à elles, dans le sabotage visant à anéantir sa détermination dans la reconstruction de son pays.

Notre Rédaction a trainé son micro-balade dans les quartiers de Bangui et quelques provinces du pays, les réactions se divergent. Plusieurs centrafricains se demandent quels en sont véritablement le bilan de ces membres qui vont faire leurs adieux dans les jours à venir ? Voici donc une évaluation, sans arrière-pensée, sur laquelle  le président Touadéra se statuera pour remercier ceux qui veulent « dégonfler » le rythme de la pression de reconstruction nationale.

1- Le Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération: Félix MOLOUA. C’est l’un de ceux qui sont engagés dès les premières heures aux côtés du Président Faustin Archange Touadéra. Cadre du Département qu’il a la charge avec des réalisations appréciables. Les réformes qu’il a eues à réaliser ont contribué efficacement au relèvement national. Il peut bénéficier d’une note « assez bien » de Touadéra. Autrement dit, ces œuvres sont parlantes et peuvent être bénéfiques pour le gouvernement.

2- Ministre des Finances et du Budget: Monsieur Henri Marie DONDRA. C’est l’argentier du pays qui incarne la maxime de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Aujourd’hui, la dimension de l’économie nationale, les finances publiques, la construction des infrastructures et bien d’autres actions considérables du ministre Dondra, font de lui un vrai technocrate qui a aidé le Président. Engagé aux côtés de Touadéra pour pousser la RCA à être influente dans le domaine économique au niveau régional. « Dans l’histoire de la RCA, c’est la première fois que sous Touadéra, le gouvernement a fait un score satisfaisant», a dit HMD. La performance financière du pays se situe à un niveau croissant. Ce qui revient à dire c’est des personnalités comme HMD qui peuvent véritablement accompagner FAT vers un lendemain meilleur pour les centrafricains. Il bénéficie d’une « Mention Très Excellente ». Dondra mérite de rester ou graver un autre échelon.

3- Ministre des Travaux Publics et de l’entretien Routier : Monsieur Guismala AMZA. Il a fait son entrée au gouvernement après la signature de l’APPR-RCA en 2019. Malgré qu’il a hérité d’une situation un peu catastrophique, avec les difficultés d’ordre sécuritaire et le panier financier qui est tari et ne favorisant pas la mise en œuvre des projets. Ce ministre a fait son mieux avec le peu de ressources mises à la disposition de son Département. Même si les choses évoluent à pas de tortue, on peut le féliciter avec la mention MOYEN. Seul Touadéra a le dernier sur son sort.

4- Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Monsieur Gontran DJONO AHABA. Un jeune engagé et soucieux de son pays. Avec son sens de loyauté et surtout sa sincérité dans la mise en œuvre de la vision politique du Président Touadéra, Djono Ahaba dispose d’un bilan très satisfaisant. Puisque ce présent article n’est pas du genre à étaler les actions globales de chaque ministre, mais que de présenter brièvement les points de vue des populations sur leurs dirigeants, Djono mérite l’appréciation « EXCELLENT ». Il pourrait gravir d’échelon. Tout est possible et le président Touadéra pourra lui faire confiance encore pour la poursuite des actions.

5- Ministre de la Défense Nationale et de la Reconstruction de l’Armée : Madame Marie Noëlle KOYARA. Elle se fait remarquer pour sa rigueur et son travail. Ses résultats sont à apprécier, et personne ne peut nous démentir. Avec la mention BIEN, Koyara reste encore sur le plateau de la balance que Touadéra aura à juger.

6-Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : Monsieur Flavien MBATA. C’est l’un des excellents ministres qui font la fierté de Touadéra durant son premier quinquennat. Il a à son actif plusieurs actions et réformes. C’est un homme de droit qui mérite sa place. EXCELLENT, c’est la seule observation qu’on peut lui attribuer et le président Touadéra compte toujours sur celui-là pour la suite des œuvres républicaines.

7- Ministre Chargé du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement : Monsieur Maxime MOKOM. Hypocrite, traitre et complice des terroristes. Un vrai policier de formation ne peut se comporter de la sorte. Avant même qu’il arrive au terme de sa mission, il a fui son poste de responsabilité pour démontrer qu’il est l’ennemi du peuple centrafricain. NEANT et la justice va s’occuper de son sort.

8 – Ministre des Transports et de l’aviation Civile : Dr Arnaud DJOUBAY ABAZENE. De toutes les façons, personne ne peut contredire les actions tangibles de ce ministre ; lesquelles actions lui ont permis d’avoir un bilan élogieux. C’est une personnalité qui dispose des atouts qui ont contribué au progrès du pays en cette période de « COMBAT » de développement engagé par le président Touadéra. C’est magistrat qui a prouvé sa rigueur dans les missions qui lui a confiées la Président Touadera. La mention BIEN de Djoubaye va le suivre dans son bilan et Touadéra saura comment le positionner.

 9- Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Étranger : Madame Sylvie BAIPO TEMON. C’est une femme battante qui a su donner le meilleur d’elle-même. Elle a mené la diplomatie centrafricaine à un haut niveau. Dotée d’une intelligence au-dessus de la moyenne, Baïpo est une véritable technicienne qui a permis de soigner l’image du pays. « Bien », c’est ça sa mention et Touadéra pourra lui faire encore confiance.

10- Ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique : Général de Brigade Henri WANZET LINGUISSARA. Même si les observateurs de la vie politique font leurs observations qui divergent, ses propres frères d’arme, les FSI donnent un autre langage de négativité. Malgré un réveil tardif au plus fort moment de l’attaque sur la capitale par la rébellion CPC, son bilan est  INSUFFISANT. C’est le président Touadéra qui aura le dernier mot sur son cas.

11- Ministre de Commerce et de l’Industrie : Monsieur Mahamat Taib YACOUB. Avant son bilan, il a été déjà remercié. Point n’est besoin de statuer sur son sort.

12-Ministre des Mines et de la Géologie : Monsieur Léopold MBOLIFATRANE. L’un des fervents « combattants » de la reconstruction nationale qui s’attache à la mise en œuvre de la vision politique de Touadéra. Le Département qu’il dirige depuis l’accession de Touadéra à la magistrature suprême de l’Etat, fait renflouer énormément les caisses de l’Etat à telle enseigne qu’il est noté, EXCELLENT. Touadéra peut compter sur lui pour la marche vers l’émergence.

13- Ministre de l’administration du Territoire et de la Décentralisation. Monsieur Augustin YAHOTE. Celui-là, point n’est besoin de tergiverser sur son sort. Ça suffit avec ces INSUFFISANCES. La porte est grandement ouverte pour qu’il quitte la barque sans commentaire. Bon débarras !

14- Ministre de la Santé Publique et de la Population : Monsieur Pierre SOMSE. Il est très apprécié dans tout ce qu’il fait. Avec la mention « BIEN », Touadéra peut compter sur lui  dans son futur gouvernement car, c’est un technicien de la maison qu’il faut pour la santé des Centrafricains.

 15- Ministre de l’Élevage et de la Santé Animale : Monsieur Hassan BOUBA. Un dormeur devenu ministre pour des raisons que vous connaissez tous. L’acte de traitrise posé par son patron de l’UPC Ali Darassa peut le conduire à la porte. D’ailleurs aucun bilan n’est à enregistrer dans le Département qu’il dirige. C’est assez et il est temps de placer quelqu’un qui mérite. Sa mention est MEDIOCRE.

 16- Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural : Monsieur Honoré FEIZOURE. Ce ministre fait de son mieux pour que les choses avancent. MOYEN. Touadéra peut placer encore confiance.

 17- Ministre des Postes et Télécommunication: Monsieur Justin GOURNA-ZACKO. Il a préféré le gouvernement que l’Assemblée Nationale. Il a fait ce qu’il peut en apportant sa modeste contribution pour la bonne gouvernance du président Touadéra. Sous le ministre Gourna-Nzacko, plusieurs avancées sont à enregistrer, notamment le grand projet de fibre optique qui se poursuit actuellement. C’est un cadre du département qu’il dirige et connaît les problèmes de son ministère. Gourna fait mieux avec une mention : MOYEN.

18- Ministre de la Communication et des Média, porte-parole du gouvernement : Monsieur Ange Maxime KAZAGUI. C’est le monde à l’envers avec un tel ministre qui rame à contre-courant de la vision politique du président Touadéra de manière indiscrète. Les tas des scandales qui sont flagrants ne peuvent échapper à personne. L’Inspection générale d’Etat en a fait mention longuement et le peuple attend toujours la suite. Le personnel de ce Département grince les dents et la presse nationale est déçue totalement par la manière de sa gestion. Un autre ministre pourra sécher leurs larmes. Faible c’est ça sa mention.

19-Ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche : Monsieur Amit Idriss. Avec un Ministère qui met en œuvre plusieurs projets, Amit Idriss ne communique aucunement pas là-dessus, puisqu’il est entouré des collaborateurs qui ne voient que leurs ventres et le trompent. Il peut se débrouiller avec la mention FAIBLE. Touadéra n’hésitera pas à le virer.

 20- Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et de l’Alphabétisation : Monsieur Moukadas NOURE. Un enseignant du supérieur qui fait sa preuve. On note des avancées avec lui. N’eût été les différentes crises qui perturbent son secteur, Moukadas pourrait réussir sa mission. Son « Frère-Uni » Touadéra peut continuer le chemin avec lui. Mais, tout dépend de la surprise du patron. Il a la mention BIEN.

21- Ministre de l’Action Humanitaire et la Réconciliation Nationale : Madame Virginie BAIKOUA. On l’appelle la maman d’action aux côtés des victimes. La mère qui apaise les cœurs et unie le peuple sur le plan national. La ministre Baikoua est incontestée et personne ne peut remettre en cause ses actions accomplies à travers sa feuille de route. Avec une mention « TRES BIEN », la ministre de l’AHRN est l’une des bons élèves du président Touadéra que les centrafricains réclament toujours son maintien à la tête de ce Département afin de continuer les œuvres.

22- Ministre de l’Enseignement Supérieur : Monsieur Jean-Jacques SANZE. Les plaintes sont nombreuses et il est temps que le président ouvre ses yeux. Au revoir d’avance et bon débarras ! Nul.

 23- Ministre de la Recherche Scientifique et de l’innovation Technologique : Madame Ginette AMARA. Aucun commentaire à faire. Le président Touadéra avisera. MOYEN.

24- Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : Monsieur Thierry KAMACH. Un visionnaire  que Touadéra ne s’est pas trompé pas du chemin en l’impliquant dans le processus de la reconstruction nationale. L’incontournable Kamach qui est dévoué, reconnu pour sa bravoure pour le développement de son pays, est un fidèle des fidèles à la vision politique du président Touadéra qui porte ses fruits pour la cause nationale. EXCELLENT.

 25- Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale et de la formation professionnelle : Monsieur Hugues TCHEMEUNI. Le Ministère qu’il dirige fait des progrès à travers plusieurs actions de sa feuille de route qui atteint 95%. EXCELLENT.

26- Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public : Monsieur Martin KOUMTAMADJI. Un traitre qui, face à ses incompétences a fui le gouvernement pour semer les crimes et arrêter au Tchad. Sa place est à la CPI. NUL.

 27-Ministre de la Fonction Publique : Monsieur Jean Christophe NGUINZA. Le ministre Nguinza travaille doucement mais sûrement. Il assume sa mission avec brio. Le président Touadéra ne peut qu’être fière de lui avec la mention, MOYEN.

28- Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant : Madame Aline Gisèle PANA.  Même si Touadéra compte faire appel à une autre à sa place, Pana peut se prévaloir de la mention « INSUFFISANT ».

29- Ministre de l’enseignement Technique et de l’Alphabétisation : Monsieur Souleymane DAOUDA. Plus question d’un ministre rebelle dans le gouvernement. Il est mort avant la fin de sa mission.

30- Ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement : Maxime BALALOU. Il fait mieux et assume sa mission en toute responsabilité. Le prochain gouvernement de Touadéra peut compter sur lui pour la suite de combat. Balalou obtient déjà la mention BIEN qui lui donne encore une chance.

31- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Monsieur Régis Lionel DOUNDA. Avant son bilan, la nature a décidé autrement de son sort dans le gouvernement. Pas de commentaire et une technique a fait que sa note disparaisse sur le tableau.

32- Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel : Monsieur Maouloud MOUSSA TERAB. Un autre représentant du groupe armé que le vent a emporté. Le commentaire n’y est plus.

33- Ministre chargé des Relations avec les Institutions de la République : Madame Eugénie Lucienne NGBONDO.  Elle mérite la porte. Elle n’ a rien apporté au président Touadéra qui en aurait assez de la supporter. Le Ministère qu’il dirige doit avoir un autre dirigeant. NUL.

34- Ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme : Monsieur Dieudonné NDOMATE. Un rallié à la CPC. Il avalé ses notes avant de rejoindre son Papa BOZIZE dans la brousse. MEDIOCRE.

35- Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, chargé de la Francophonie et du Protocole d’Etat: Monsieur Chancel SEKODE NDEUGBAYI. L’ouragan l’a emporté depuis longtemps du gouvernement. No comment!

36- Ministre Délégué auprès du Ministre de l’administration du Territoire et de la décentralisation, Chargé du Développement Local : Monsieur Issa Bi AMADOU. Un rebelle qui n’a rien foutu. Heureusement son sort est scellé bien avant.

37- Ministre Délégué auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement, Chargé des Relations avec les Groupes Armés : Monsieur Gilbert Toumou DEA.   Issu d’un groupe armé modéré, le MLCJ, ce dernier apporte considérablement sa contribution pour le rétablissement de la paix et la stabilité dans le Grand-Nord. Sa mission au sein du gouvernement est une réussite. BIEN.

38 – Ministre Délégué auprès du Ministre du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement : Ismaël KOUAGOU. Il y’a des avancées même si des efforts restent à faire.  FAIBLE.

 

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