Centrafrique : Que dit la communauté internationale au sujet des exactions commises par LA CPC en mode de terrorisme ?

Bangui, le 05 juil.-21

Le monde évolue, les mentalités changent, mais la politique de massacre des populations par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ne change pas. Malheureusement, au moment où le gouvernement décide de répondre à ses besoins, la communauté internationale par guerre interposée multiplie des rapports de dénigrement pour soumettre le régime de Bangui de mettre un terme à la guerre contre les ennemis de la nation.

Ce n’est un secret pour personne ni une histoire de la mythologie grecque. La CPC est un groupe de bandits qui tuent et pillent et banalisent la dignité humaine dans toutes ses formes et dans toute sa diversité.

Depuis l’invalidation de la candidature du leader du KNK par la cour constitutionnelle suite à ses actes criminels contre le peuple centrafricain, cet homme d’Etat qui a tout reçu de cette nation, malgré ses forfaits, a décidé de fermer les yeux sur l’avenir des populations et du développement du Centrafrique pour  créer une rébellion très meurtrière dans l’unique objectif de déstabiliser les institutions républicaines et prendre le pouvoir par les armes. C’est dans ce contexte que Bangui est était sa cible le 13 janvier 2021.

Dans cette politique diabolique qui mettait en cause, les bonnes thèses des recommandations du Forum de Bangui et de la constitution du 30 mars 2016. Malheureusement, le professionnalisme et la détermination des FACA ont permis de contrecarrer leur projet machiavélique. La négociation, la trêve de la CPC suite à la montée en puissance des FACA, est une ruse, un stratagème, un geste tactique et une manière de faire endormir les chefs des institutions de la République pour légitimer leurs activités criminelles.  L’objectif principal de ces criminels  est de rassembler de nouvelles forces, de gagner du temps, d’organiser des campagnes de désinformation du pouvoir en laissant au passage, peine et désolation. Ceci dans un silence de cimetière de la communauté internationale.

Un grand complot est ourdi contre le régime de Bangui. Car, on ne comprend pas pourquoi la communauté internationale qui injecte des financements énormes dans ce pays, ne peuvent pas se lancer dans la guerre contre les ennemis de ce pays. Or, il y a un  temps pour la guerre, un temps pour la mort et un temps pour la riposte. Malheureusement, la communauté internationale ne joue pas franc jeu avec Bangui.

La République centrafricaine est-elle devenue un énorme business pour les pays nantis et certains pays de la sous-région  qui la prennent comme un simple sujet d’exhibition pour les décideurs qui  arrangent les affaires qui les arrangent défont celles qui les dérangent et surveillent celles qui leur échappe sans se soucier des populations civiles ? On refuse de comprendre de nos jours, comment avec les centaines des milliards que certains organismes internationaux injectent dans le pays depuis le début de la crise pour le sortir de l’ombre de la mort, ne permettent pas de neutraliser les milices ? Ces organismes se plaisent-ils d’investir sur du sable mouvant ? La crise centrafricaine est-elle devenue brusquement une fatalité ?

Les milliards circulent et les pauvres populations centrafricaines croupissent dans la misère avec la peur des représailles dans le ventre. Cette situation devrait normalement gêner les doctes qui prétendent résoudre les problèmes de l’humanité depuis la tribune des Nations-Unies. Ils devraient par contre avoir un souci de lever l’embargo sur les armes et autres matériels de guerre à destination de ce pays supplicié par les groupes qui, eux, sont surarmés. Une justice de deux poids, deux mesures dans ce pays.

Tant qu’il y aura l’oppression et l’exploitation, il y aura toujours deux justices et deux démocraties : celle des oppresseurs et celle des opprimés, celle des exploiteurs et celle des exploités. La justice sous la révolution démocratique et populaire sera toujours celle des opprimés et celle des exploités contre la justice néocoloniale d’hier, qui était celle des oppresseurs et des opprimés. Dans ces deux formes imposées à la Centrafrique depuis le déclenchement de la crise, ce sont les populations civiles qui souffrent et qui paient les pots cassés. Il faut proclamer haut et fort qu’il ne peut y avoir de salut pour notre peuple que si nous tournons radicalement le dos à tous ces mobiles que tous ces charlatans de même acabit ont essayé de nous imposer depuis plusieurs décennies. Il ne peut y avoir le salut pour notre peuple en dehors de ce refus-là. Pas de développement durable et efficace en dehors de ce refus.

Depuis 2003, la République centrafricaine est frappée d’une grave crise humanitaire non loin d’atteindre les limites du génocide rwandais. Cette crise a affecté plus de 2.5 millions de personnes civiles. Celle-ci, provoquée par le conflit armé depuis la formation de la coalition Séléka dans la partie septentrionale,  a conduit à une détérioration de la situation sécuritaire, à la paupérisation et à une surexploitation des personnes vulnérables en particulier des femmes et des enfants, aux violences et abus sexuels, aux mutilations et enrôlement des mineurs dans leurs rangs. Plus de 400.000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays lorsqu’environ 700.000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins pour protéger leurs vies en attendant la cohabitation pacifique et la stabilité sociopolitique du pays.

Nul n’ignore de nos jours que, le cycle infernal de violences que la Centrafrique a traversé depuis presque 8 années, l’a ruinée sur tous les plans et a même mis en péril la cohésion sociale qui a toujours existé entre la communauté chrétienne et la communauté musulmane. Si bien qu’à un certain moment de la crise, on nous faisait croire qu’il était question d’un conflit interconfessionnel ce qui a été démenti par les différents chefs religieux qui, à défaut de la reconnaître, n’ont ménagé aucun effort pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale que la crise qui frappe ce pays, était loin d’être une crise interconfessionnelle.

Le gouvernement ne doit pas tomber dans le piège de ce semblant arrêt des hostilités comme semble le croire la CPC même avec la pression de la communauté internationale. Il faut aller jusqu’au bout de son action celle qui consiste de traquer toutes les bases de ces groupes armés qui essaiment dans le pays. Le temps n’est plus au dialogue mais à donner une recette de guerre à la hauteur des moyens du gouvernement avec l’appui de ses partenaires.

@Thomson,

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