Bangui ? Le 17 mai 2021
ex Président de l’Assemblée Nationale
Nous l’avions toujours annoncé dans nos précédents articles le plan macabre préparé par la France visant à provoquer des tensions sociales en Centrafrique. Malheureusement, nous avons toujours été incompris par certains compatriotes qui feignent de minimiser cette information pourtant capitale pour la vie de la nation. Comme on le dit, quel que soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaître. Et c’est ce qui s’est passé avec la sortie de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua, grand comploteur de la République qui vient de lâcher le morceau lors d’un meeting pour le second tour de la législative dans sa circonscription.
La France comme toujours n’entend pas baisser les bras face à la montée en puissance de la Russie en Centrafrique. Depuis que l’ancienne puissance colonisatrice s’est sentie reléguée au second plan en termes de partenariat face à la Russie, la France macronienne multiplie les crocs-en-jambe pour mettre en difficulté le régime de Touadera.
Il est claire que la France a mal prie l’apport de la Russie qui est salué par les Centrafricains dans leur majorité. Elle est consciente qu’il y a un sentiment anti-français qui est répandu en Centrafrique. Et pour trouver des bouc-émissaires, elle accuse à demi-teinte les réseaux de désinformations alimentés par la Russie en vue de s’attaquer aux intérêts et actions de la France en Centrafrique. Il s’agit d’une antienne qui ne convainc plus personne quand on sait le rôle lugubre joué par cette France.
De mémoire collective, la France a toujours financé discrètement les groupes armés et certaines rébellions en Centrafrique. Elle a fait et défait plusieurs régimes en Centrafrique. Personne ne peut nier que des agents-doubles de la fameuse DGSE déployés en Centrafrique ont toujours influé dans sa politique interne.
La montée en puissance des faca grâce à l’appui des partenaires russes et la vigoureuse riposte des forces alliées faca-Russes-Rwandais suite à l’attaque de la coalition rebelle de la CPC sur la capitale a permis de nettoyer la quasi-totalité du territoire des chéchias qui y écument. C’est la preuve qu’il n’est plus facile de déstabiliser militairement la République centrafricaine.
Le plan militaire étant échoué, la France change le fusil d’épaule et miserait dorénavant sur la crise économique pour mettre à genoux le régime de Touadera. Et comme nous l’avions dit, cette stratégie consisterait à suspendre les aides des partenaires financiers internationaux à l’endroit de la République centrafricaine en commençant par l’aide budgétaire. Histoire de provoquer des tensions sociales en Centrafrique.
C’est ainsi que Abdou Karim Meckassoua, l’homme qui se targue d’être l’homme de la France et ami personnel du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, a lâché le morceau lors d’un meeting dans son fief de KM5. Celui qui n’a jamais été tendre avec le régime actuel a déclaré en langue nationale le sango : « Notre pays risque de connaître une grande crise. Les partenaires financiers qui nous aident financièrement sont fâchés contre la RCA et ses dirigeants. Vous verrez dans deux ou trois semaines, vous allez écouter des choses. Ils ont demandé qu’est-ce qu’on a fait de toutes les aides financières reçues auprès d’eux ?… ». Voilà a peu près la traduction de la déclaration du controversé Meckassoua qui a toujours joué un rôle trouble en Centrafrique depuis qu’il a embrassé la carrière politique.
Meckassoua qui est un agent habitué dans les sales boulots pour le compte de la France n’a jamais caché son aversion en vers le régime de Touadera depuis qu’il a été débarqué comme un malpropre par ses collègues à la tête de l’Assemblée nationale de la 6è législature. L’homme qui a juré sur tous les toits d’avoir coûte que coûte la tête de Touadera n’est pas à son premier forfait. En rappel, il a tout fait pour faire tomber le régime de Patassé après être copieusement molesté par les gardes républicaines à l’époque sur ordre de Jean-Jacques Demafouth. Il l’a fait en soutenant la rébellion de son ami Bozizé jusqu’au coup d’Etat de 2003.
Après son départ du perchoir de l’Assemblée nationale, il a promis lors d’un meeting de KNK de tout faire pour ramener Bozizé en Centrafrique et, il l’a fait au grand dam des dirigeants Centrafricains. Il a aussi déclaré devant ses collègues de l’Assemblée nationale qu’il ne va pas se laisser conduire comme un agneau sacrificiel devant l’autel. C’est dire combien ce monsieur dispose d’une capacité de nuisance.
Sa dernière sortie dans laquelle il annonce une grande crise est un signal fort que les dirigeants du pays doivent prendre avec beaucoup de sérieux. Il ne faudrait pas que l’on se laisse surprendre par cette crise. Tant que ce pestiféré de Meckassoua aura des marges de manœuvre encore en Centrafrique, le régime de Touadera doit dormir avec un œil ouvert.
@BIENVENU ANDALLA,
Tout est dit,ce Mr est le mot dont souffre la République Centrafricaine, je suis étonnée que le Gouvernement ne prenne pas des dispositions face à ceux gangster et manipulateur qui pensent que ce ne doit plus exister s’il n’arrive pas au pouvoir.
La responsabilité incombent à tout les responsables polique de ce pays, qui par leur silence ou connivence complices pourraient dans le temps permettre à se DIABLE d’accéder aux pouvoirs et comme ce dernier connaît très bien nos hommes politiques ,je ne serait pas surpris en ce qui me concerne qu’il n’y parvienne pas