Centrafrique : Quand la MINUSCA cautionne Ali Darrassa en qualité de gouverneur de la ville de Bambari

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Bangui, le 20 décembre 18

 Le mercenaire Ali Darrassa sème le vent et la pluie dans la Ville du Centre de la République centrafricaine, Bambari jadis considérée comme la deuxième ville du pays qui depuis 2016 bénéficie d’un statut de « ville sans armes » selon les Nations unies. Cette ville est présentement divisée en deux (2) partie par la seule volonté du mercenaire et patron de l’UPC Ali Darrassa qui reste et demeure le grand maître du jeu.

 En effet, le secteur de Bambari avant le pont de la rivière Ouaka côté Bangui, est sous le contrôle des Forces armées centrafricaines (FACA) et les éléments de la Minusca. Cependant l’autre côté de la rive est sous commandement de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) du seigneur de guerre Ali Darrassa.

Chose bizarre, Ali Darrassa a fait une formelle interdiction aux FACA et les éléments de la MINUSCA de patrouiller dans cette partie de ville qui couvre tout le bloc de la gare routière, le grand quartier appelé Bornou jusqu’au secteur nommé élevage où est installé le somptueux état major de l’UPC.

Face à cette situation l’on est en droit de s’interroger pour savoir qui du Gouvernement, de la Minusca et de Darrassa détient ce que l’on appelle la légitimité ? Une autre question qui préoccupe toutes les lèvres est celle de comprendre si la Minusca n’est-elle pas complice de l’UPC en dépit de tous les actes criminels qu’il n’a cessé et continue d’orchestrer contre la population civile ?

Ce qui est sûr, le sang de nombreux centrafricain qui a coulé à flot ne restera jamais impuni car l’histoire de la RCA a toujours démontré que les faiseurs de roi et bourreaux du peuple ont toujours été rattrapés par la justice.

Pour preuve, le cas de l’ex-député de Mbaïki 3 Alfred Yékatom Rombo qui s’était illustré dans un passé récent par des actes criminels jusqu’à ce qu’il a fait enterrer vivant un jeune compatriote centrafricain, qui aujourd’hui par la Justice internationale où il croupi dans les geôles de la Cour Pénale Internationale.

N’est ce pas qu’un adage bien connu dit que « la justice rattrape toujours » ? Le moment viendra où Darrassa et ses complices répondront de leurs actes.

Herman THEMONA,

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