Centrafrique : Pourquoi le KNK soutiendrait-il réellement la CPC ?

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Bangui, le 18 mars 2021

Les Centrafricains n’ont pas de mémoire courte en ce qui concerne la survie de leur pays. Le leader du KNK depuis l’invalidation de sa candidature par la Cour constitutionnelle, a repris sa politique des massacres de la population avec la formation d’une coalition des rebelles qui ne font que supplicier l’économie du pays sans aucune réaction des militants de son parti, un silence qui laisser planer des doutes. Et pour preuve ?

On se souvient que lors de son meeting dans la capitale centrafricaine, le leader du KNK a affirmé à qui voulait l’entendre dire que son parti politique est une force qui peut être transformée en une force armée. Cette déclaration n’a pas attendu une année pour voir son dangereux créer une force rebelle qui massacre, pille, exploite les ressources naturelles du pays avec la complicité de certains leaders de son parti et des puissances étrangères. Pour dire que si les militants du KNK seraient en train de soutenir les actions de Bozizé, on pourrait facilement déduire que ce parti politique n’est qu’une formation des criminels et des terroristes.

Les dirigeants, les FACA et les forces alliées ainsi que les Centrafricains lassés par la duplicité des forces négatives ont opté pour la résolution militaire de la crise, leur traduction en justice. Ils ont unanimement décliné l’offre de dialogue avec Bozizé et la CPC. En principe, la communauté internationale doit soutenir les dirigeants et la population conformément au principe de partenariat au lieu d’imposer une solution.

Cette démarche qui contrarie la volonté populaire ne contribue qu’à encourager la création des forces non conventionnelles.  Ces rebelles contrôlent les zones stratégiques du pays et continuent de lever les impôts afin de réduire l’Etat.

Par ailleurs, les mines d’or et les sites diamantifères sont exploités en outrance pour favoriser les achats des armes et munitions de guerre.

Le pays est asphyxié par Bozizé et ses sbires. Contrarié par les Force légales, ils changent le fusil d’épaule et optent pour un dialogue. Bozizé n’a pas de respect pour la mémoire des Centrafricains endeuillés par ses turpitudes.

Le Centrafricain d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui. Le peuple a besoin du respect et la dignité.

Ce même Bozizé qui torturait, égorgeait, tuait, ceux qui voulaient intenter des actions contre son pouvoir, aujourd’hui veut se déculotté en victime. Non !!! Trop c’est trop. Il n’est pas l’unique centrafricain. La justice doit le rattraper.

La RCA a une loi qui devrait protéger toute la population du pays comme dans la capitale, tant que dans les régions les plus éloignées de la République. De Béloko à Birao et de Bangassou à Kabo, tout le monde doit respecter la loi. Pas un seul groupe armé et pas un seul bandit ne doit rester, dans une heure difficile pour le pays, qui a pris les armes et s’est opposé au peuple centrafricain.

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