Bangui, le 22 juin 2021
De plus en plus, certaines grandes puissances occidentales qui sont installées en Centrafrique depuis des décennies et qui n’ont pas donné une recette d’apaisement veulent mettre le gouvernement dos au mur suite à la présence salvifique russe dans ce pays asphyxié par les groupes armés. Que veulent-ils exactement ?
La guerre de positionnement des grandes puissances prend une autre tournure et qui tienne en compte la campagne médiatique. Après le soulèvement du peuple centrafricain suite aux messages et enquêtes fallacieuses de la CNN et sentury, deux chaines américaines, vient maintenant le tour de deux Sénateurs qui viennent aussi confirmer des faux rapports d’enquête sur les FACA et les forces alliées qui combattent sur le terrain.
On se souvient que depuis la formation de la coalition Séléka en majorité des sujets musulmans dans la partie septentrionale en décembre 2012 au nord du pays et la riposte des mouvements d’auto-défense, au nom d’Anti-Balaka se réclamant des chrétiens en 2014, le pays était tombé en ruine voire frôlé le génocide pourtant toutes les grandes puissances comme la France, les USA étaient militairement présentes en Centrafrique.
C’est dans cette politique d’indifférence que le Centrafrique était tombé dans la gueule du loup et a été occupé à 80% par les groupes armés sans foi ni loi. Les Centrafricains ne peuvent pas oublier cette triste expérience.
En 2015, lorsque le gouvernement de la transition décide d’organiser les élections couplées, le candidat Indépendant Faustin Archange Touadéra se positionne avec un projet de société qui a valu son élection à la présidentielle. Et comme il avait à cœur la vie des populations, il a décidé de faire du dialogue son arme de bataille d’où la signature de l’APPR-RCA entre le gouvernement et les groupes armés qui étaient actifs dans le pays en février 2019.
Erreur ! Les ennemis ne changent pas facilement puisqu’un morceau de bois jeté dans l’eau ne peut jamais devenir un poisson. La situation sécuritaire du pays s’aggravait au jour le jour et sur plusieurs formats.
Comment ne pas changer de plan ? Telle est la question qui a été posée par le mathématicien centrafricain après la déclaration de guerre de la CPC de François le 13 janvier après un coup d’Etat raté. Le pays était donc entré en guerre. Cependant avec la montée en puissance des FACA et le soutien des forces alliées russe et rwandaise, ce dernier le plan machiavélique de la CPC a échoué ce qui énerve de nos jours certaines puissances qui voulaient maintenir ce pays dans un climat de ni paix et de ni guerre.
Aujourd’hui tout le monde sait que le régime de Bangui occupe déjà plus de 80% du territoire nationale ce qui devrait pourtant être un objet d’encouragement et non de dénigrement de la part de nos donneurs de leçons.
@Bienvenu ANDALLA,
