Bangui, le 03 mai 18
Pendant que le peuple centrafricain tout entier est encore sous le choc de l’acte odieux des terroristes du PK5 qui ont lancé mardi dernier 1er mai 2018, une violente attaque armée contre la paroisse Notre Dame de FATIMA, où se trouvaient des centaines de fidèles qui célébraient une messe de promesse de la Communauté Saint Joseph, causant ainsi un lourd bilan humain, voilà qu’un certain Paul Crescent BENIGA qui se dit leader de la société civile s’agite pour créer une fois de plus les troubles dans la ville de Bangui et ce, en se permettant d’appeler la population à observer une journée « ville morte » le vendredi 4 mai prochain.
En effet, c’est sur les ondes de la radio privée Ndéké-Luka que BENINGA a lancé son fameux appel qui n’est autre qu’une incitation aux troubles à l’ordre public car en plus de la ville morte celui-ci invite la population au concert de casseroles le soir de la journée de Vendredi.
Il est a rappelé que déjà au lendemain de l’attaque terroriste de FATIMA le même agitateur BENINGA a tenté de regrouper sans succès le mercredi dernier 2 mai, la population devant la cathédrale Immaculée Conception de Bangui. Pour quel objectif ? C’est BENINGA et ses acolytes peuvent répondre. Mais ce que l’on sait c’est le fait où au même moment que BENINGA gesticulait devant la cathédrale, le Cardinal Dieudonné NZAPALAINGA, patron de l’Eglise catholique de Centrafrique qui venait de rentrer d’un voyage à l’extérieur s’employait déjà à apaiser les esprits afin d’éviter à la population de tomber dans le piège des ennemies de la République qui tenaient créer à travers l’attaque terroriste de FATIMA, une crise inter confessionnelle.
Il y’a lieu de rappeler à BENINGA que trois (3) journées de deuil nationale sont décrétées par le Président de la République et ce n’est pas pendant ce moment de deuil que lui et ses acolytes vont se permettre de créer les troubles dans la ville de Bangui.
Aux dernières nouvelles nous apprenons que les autorités nationales ont décidé de prendre des mesures qui s’imposent contre cet instigateur de troubles qui se trouve déjà dans le collimateur de la justice.
Hervé BINAH,