Centrafrique : Monsieur le Président Faustin-Archange TOUADERA, soyez jamais dupé

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Bangui, le 05 févr.-19

En Centrafrique, on oublie très vite et on est prêt à faire la paix avec le diable. Khartoum, Khartoum et Khartoum…ce n’est pas ce que le peuple centrafricain a attendu, suite au clin d’œil fait aux criminels rebelles des factions de la séléka.

Ces enturbannés pensent qu’ils sont toujours les éternels diables en Centrafrique, en semant la tristesse et la désolation, mettant ainsi en difficulté, les hautes autorités du pays légalement votées par leur peuple.

Monsieur le Président de la République, ton peuple n’oublie jamais le comportement scélérat de ces rebelles et mercenaires venus des pays de la sous-région. Et, pensant que vous ne pourriez jamais oublier tous les maux que font ces crétins-rebelles à ce pays depuis les précédents régimes.

L’histoire nous rappelle toujours que le mode opératoire de ces criminels reste tel qu’ils continuent à le faire, en imbibant les autorités actuelles dans une supercherie qui ne dit pas son nom. Souvenons-nous Monsieur le Président des dialogues, foras, négociations, accords de paix engagés dans les années passées avec chiens enragés des rebelles.

Ces criminels n’ont aucune volonté de laisser vivre en paix les centrafricains voire de laisser tranquille un régime qui a le plein pouvoir de gérer son mandat. Que deviennent les engagements pris à travers les accords signés où les rebelles finissent toujours par tuer, incendier, voler, violer et s’en foutent des autorités du pays ?

Bozizé qui, pensait coopérer avec ces rebelles, en renversant Patassé le 15 mars 2003, a fini par payer le prix, en tendant la main avec ces tueurs à gage qui sont constamment dans la logique de mettre le pays dans une situation ingouvernable.

Ces mercenaires-rebelles qui se réclament des centrafricains ne sont même pas prêts pour le dialogue, pour ne pas dire le DDR qu’ils considèrent comme un moyen pour eux, de s’enrichir et renforcer leur capacité de nuisance sur le terrain.

Monsieur le Président de la République, vous étiez témoin oculaire comme tout autre centrafricain, de ce qui a été produit durant les dix dernières années. Avec la confiance de l’ancien président Bozizé qui vous a été placée en vous nommant comme Premier ministre, vous avez géré le dossier de ces rebelles à travers les dialogues, négociations et signatures d’accords de cessation des hostilités ou de paix. Avec vos ministres de l’époque et les personnalités chargées de la question de négociation avec les rebelles, tout a été fait pour que la stabilité soit établie dans votre pays, la République Centrafricaine.

Mais en fin de compte, ces terroristes qui tiennent toujours dans leur agenda la question de partition du pays, finissent généralement à mettre le pays à feu et à sang comme cela est le cas en ce moment. N’est-ce pas ces mêmes sanguinaires qui, avec Bozizé à l’époque, vous ont nargué avec le dialogue de Libreville ?

Ces criminels qui sont actuellement à Khartoum pensent que les centrafricains sont dupes. Qu’est-ce qu’ils disaient au dialogue de Brazzaville et le Forum de Bangui sous le régime de la Transition que dirigeait Mme Catherine Samba-Panza ? Est-ce qu’ils ont respecté les conclusions des accords ? N’est-ce pas ceux-là qui continuent à tuer à Bambari, Alindao, Ippy, Bakala, Kouango, Nzako, Mingala, Yalinga, Bria, M’brès, Kaga-Bandoro, Batangafo, Kabo, Ouandago, Koui, Bémal, Bétoko…les publications de votre site lepotentielcentrafricain.com vous ont beaucoup édifié sur ce feuilleton.

Ne vous laisser pas trompez par ces traîtres sanguinaires qui sont dans la logique de vous conduire droit dans le mur. Vous avez la confiance du peuple centrafricain qui vous donne un mandat pour gouverner la RCA. Ce peuple vous suit de près de vos actions, disant vos manières de gérer les choses avec ces terroristes qui sont maintiennent leur position à remettre en cause votre gouvernance.

L’intérêt du peuple est suprême comme vous ne cessez pas de le rappeler dans vos discours. L’amnistie et le partage du pouvoir ne sont pas le vœu du peuple et vous ne pouvez jamais faire le contraire de ce que votre peuple envie. Vous ne pouvez aucunement gouverner avec les diables, ceux qui désirent être nommés dans votre gouvernement, alors qu’ils existent bel et bien déjà leurs représentants dans l’actuel gouvernemental.

Touadéra tel que nous le connaissons, ne va jamais tomber dans le piège de ces sacripants-rebelles qui doivent être neutralisés absolument. S’il se laisse faire, c’est son pouvoir qui est en jeu et c’est son peuple qui souffrira éternellement. Donc, attention !

Bienvenu ANDALLA, 

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