Evincé du perchoir de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua n’a pas encore digéré sa défaite. Pour preuve, il vient d’affirmer haut et fort que lui et sa formation politique font désormais partie intégrante de l’opposition démocratique.
C’est le divorce consommé entre Meckassoua et le président de la République, Faustin Archange Touadéra. Une situation prévisible pour les observateurs avertis de la vie politique centrafricaine. En épousant l’opposition démocratique, Meckassoua ne semble pas se contenter de cela. Selon certaines sources, il aurait promis la chute de Touadéra par tous les moyens. C’est ainsi qu’il serait en train de recruter des mercenaires Ougandais et Congolais à la frontière Centrafricano-camerounaise.
La présence notoire de ces mercenaires inquiète les autorités centrafricaines qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Les services des prostituées sont sollicités pour les conduire jusqu’à Bangui en déjouant les filets des Forces intérieures de sécurité. Selon ces mêmes sources, le mouvement de ces mercenaires est remarqué depuis un certain moment.
Suite à une investigation menée par la rédaction du site lepotentielcentrafricain.com Le Porte-parole de Meckassoua aurait laissé entendre par le biais de l’un de ses proches que : « le KNK de Bozizé est désormais sous contrôle ainsi que le mouvement « E ZINGO BIANI » qui reçoit des ordres et financements de Meckassoua avec le soutien financier, logistique et humain d’une puissance occidentale ».
Ainsi, Meckassoua aurait promis la chute de Touadéra par un coup d’Etat. Les mêmes sources d’accuser certains généraux des FACA d’avoir reçu de l’argent et des instructions de cette puissance étrangère. La population centrafricaine qui aspire à une paix et qui soutien Touadéra, doit prendre pour responsable, Meckassoua et certaines mains invisibles occidentales de cette tentative de déstabilisation. La population de Bangui doit être vigilante pour signaler tout individu suspect.
@Herman THEMONA,