CENTRAFRIQUE : L’UPC D’ALI DARASSA SE TRANSFORME EN COUPEUR DE ROUTE A GRIMARI

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Bangui, le 13 avr. 21

La présence des groupes armés en République centrafricaine est en n’en point douter, la source des malheurs des paisibles populations qui vivent au quotidien la  peur dans le ventre. Le plus ridicule de ces malheurs, est la complexité des exactions commises par le mercenaire peuhl Nigérien sur les populations dans certains Axes  où ses éléments  se sont transformés en coupeur de route.

Selon une source digne de foi, dans la journée du 10 avril 2021, les éléments de l’UPC ont fait irruption  à 30 km de Grimari où ils ont érigé une barrière illégale afin de racketter les voyageurs et les véhicules des passagers : « Nous sommes partis de Grimari pour aller assister aux funérailles d’un parent. Malheureusement, nous sommes tombés dans un mauvais endroit et dans les mauvaises circonstances avec une barrière érigée par les éléments de l’UPC, lourdement armés. Ils ont torturé les passagers avant de leur déposséder de tous leurs biens matériels et reprendre les clés de champ abandonnant les passagers à leur triste sort » témoigne l’un des passagers.

Après leurs actes répétitifs de violences inhumaines et de violations graves des droits humains : rackets, entraves à la libre circulation des biens et des personnes, taxes de différents types, impôts de capitation, incendie de sites des déplacés, arrestations arbitraires, séquestration, tortures, exécutions sommaires ou extrajudiciaires, conquête de nouvelles localités, les leaders des groupes armés sont récompensés après la rencontre d’Addis-Abeba occupant ainsi des postes  de responsabilité à la présidence et la primature et de nos jours, malgré cette récompense, ils se transforment en coupeur de route pour détruire ce qui reste à cette population qui continue de payer les conséquences des transferts des mercenaires dans ce pays. Et avec tout cela on demande au peuple centrafricain de dialoguer avec un tel criminel.

Nous pensons que la crise centrafricaine est profonde et complexe que nous n’avons pas besoin de nous illustrer par des calculs politiciens qui ne profitent jamais aux pauvres populations centrafricaines. Si l’Accord de Khartoum n’arrive pas à arrêter l’hémorragie humaine en République centrafricaine plus d’un an après sa signature, quel sens alors donner à la signature de tels documents dans ce pays ? Force est donc de constater que ce ne sont pas les simples papiers signés qui apporteront la paix dans ce pays. Un accord même s’il constitue un processus engage les signataires. Cependant,  l’on ne comprend toujours pas pourquoi, ces bandits de grand chemin ne veulent toujours pas comprendre le sens réel de la paix dans un pays. Que veulent-ils effectivement et où les garants et facilitateurs pour aider le gouvernement centrafricain à arrêter et traduire  tous ces leaders armés en justice afin que justice soit faite.

C’est le lieu d’imputer la responsabilité de l’impasse politique actuelle aux politiques, garants, facilitateurs et groupes armés qui ne vibrent pas au rythme du franc jeu et cela ne peut qu’enfoncer le pays dans une crise qui, déjà est assez grave pour les populations en majorité paysanne. Cela étant, les trois camps sont à blâmer. Car, le nouveau blocage traduit la crise de la domination de l’intérêt général et prouve même à suffisance qu’il est une race d’hommes qui n’est pas disposée hic et nunc à se départir des atermoiements et des calculs étroits alors que les Centrafricains vont droit au lit taraudé par les soucis et le spectre d’un avenir incertain : « Après le retour à l’ordre constitutionnel, les Centrafricains ne peuvent pas continuer à voyager avec la peur au ventre ou toujours avec les convois de la Minusca dans un pays qui a acquis son indépendance au prix du sang de ses fils qui dorment aujourd’hui avec des soucis. Les Centrafricains sont pris en otage, ils sont dépouillés par les mercenaires étrangers qui pénètrent ce pays à cause de la porosité des frontières. Il faut une action militaire musclée contre les positions d’Ali Darassa et même contre la CPC qui ne font que supplicier les paisibles populations centrafricaines sans raison valable » a affirme un Centrafricain de la diaspora.

Face à la situation dramatique avec des exactions commises partout dans le pays par les groupes armés à la solde de certains politiques centrafricains parrainés par certaines grandes puissances en quête des ressources naturelles du pays, il urge de repenser une nouvelle classe politique responsable pour le bien-être des populations.

@Bienvenu ANDALLA, 

1 COMMENTAIRE

  1. Honte à ali darasse et sa bande d’abrutis à la sinistre francafrique. Ils vont maintenant manger des excréments des boeufs en brousse le temps qu’ils seront taillés en pièces par les FACA et leurs alliés.

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