Centrafrique : l’offensive diplomatique du régime de Bangui fait trembler les auteurs et complices de l’insécurité

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Bangui, le 27 mars 21

La décision de madame le Ministre des affaires étrangères de la République centrafricaine, Sylvie Baïpo-Témon, continue de faire couler de l’ancre, normal car, la situation actuelle du pays nécessite des décisions pareilles pour mieux garantir la sécurité des Centrafricains. Les entrées et sorties sur le territoire Centrafricain seront désormais strictement contrôlés.

Selon certains dires, la passivité  de la MINUSCA serait à la cause de cette décision et aussi la question de l’envoi de 3690 soldats de la paix supplémentaires et la fourniture de matériel spécifiques. Avec cette note, l’Etat Centrafricain serait désormais à la hauteur de contrôler tous les atterrissages et les survols sur son territoire.

Pour rappel, dans un communiqué, de l’ambassadeur français : « cette résolution donne à la Minusca les moyens de continuer à remplir son mandat pour protéger les civils et faciliter l’accès humanitaire. Derrière ce chiffre de 3 690 personnels, le Conseil de sécurité valide un plan pour améliorer les capacités de la Minusca, à travers notamment la fourniture de matériels spécifiques tels que des hélicoptères ».

A en croire la responsable de la diplomatie centrafricaine, il est important de se poser quelques questions sur la note du diplomate français : De quelle capacité de la Minusca doit-on parler encore en RCA ?  De quelle fourniture de matériels spécifiques d’autant plus que le Conseil de Sécurité maintient toujours l’embargo sur la RCA ?  En tout cas, la «Résolution S/RES/2566 n’aucune disposition en matériels ». « La transparence doit être de rigueur lorsque l’on porte une responsabilité si noble pour le maintien de la paix et la sécurité au niveau international ainsi que la protection des civils », a précisé une source diplomatique centrafricaine.

« Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi », disait Mahamat Gandhi et Nelson Mandela. Cet adage n’est pas loin de confirmer le mobile de la nouvelle décision de la diplomatie Centrafricaine sur l’approche de l’ONU face à la crise Centrafricaine.

« La décision de l’augmentation, le choix des contingents supplémentaires, le renforcement des capacités aériennes de la Minusca devraient faire l’objet d’un travail en étroite coordination avec les Autorités centrafricaines. C’est aussi cela le principe du respect des valeurs d’égalité, de droits fondamentaux, de respect de la souveraineté des Etats et de la non-ingérence. La transparence est aussi une condition d’efficacité et de succès dans la résolution de cette crise », a-t-elle déclaré.

Le ministère des affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger mène désormais une diplomatie offensive pour mieux garantir la sécurité des Centrafricains sur toute l’étendue du territoire national  afin d’éviter les errements du passé.

@Hervé BINAH, 

2 Commentaires

  1. Il était temps. J’APPROUVE À PLUSIEURS TITRES UNE TELLE DÉCISION. QUE LE MONDE SE RESOLVE À RESPECTER NOTRE PAYS ET SES AUTORITÉS. ET IL EN SERA DÉSORMAIS AINSI.

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