Bangui, le 04 octobre 21
Au moment où la situation sécuritaire sur le terrain en République centrafricaine s’améliore peu à peu et tous les Centrafricains ont les regards rivés vers le comité d’organisation de dialogue républicain, dont les travaux avancent normalement, l’Occident, à travers leurs médias instrumentalisés, notamment la RFI, Le Figaro, AFP, Le Monde, France 24, et autres, lancent une campagne de sabotage des efforts de paix en cours. Pas plus tard que le samedi 02 octobre dernier, ces médias à la solde du Quai d’Orsay, ont relayé par mauvaise foi que les autorités centrafricaines ont reconnu les exactions sur des civils qui auraient été commises par des FACA et leurs alliés exclusivement les Russes sur des civils. Alors que pour l’heure, le rapport complet de ces enquêtes reste confidentiel et les résultats de ces enquêtes ne sont pas encore rendus publics.
C’était au cours d’une interview accordée à RFI le 2 octobre dernier, le ministre centrafricain de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Arnaud Djoubaye Abazène a fait un clin d’œil sur une partie de ce rapport.
A écouté le ministre Arnaud Djoubaye Abazène, il a été révélé 103 incidents, dont la majeure partie est imputable aux rebelles de la CPC. Comme pour les FACA certains sont déjà sous poursuite devant les juridictions de droit commun, et seront jugés lors des prochaines sessions criminelles pour avoir perpétré toute une panoplie de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. D’autres cas plus graves seront déférés devant la Cour Pénale Spéciale (CPS) ou la Cour Pénale Internationale (CPI).
S’agissant des faits qui auraient été reprochés aux forces d’appui, notamment les instructeurs russes, puisqu’ils ne combattent pas directement sur le terrain, mais appuient techniquement les FACA dans la lutte contre les criminels de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), Arnaud Djoubaye Abazène a fait comprendre que les faits ne sont pas encore avérés, mais les enquêtes sont en cours afin d’établir les responsabilités.
Pour l’instant, il y a lieu de souligner que ce rapport complet reste confidentiel et le ministre a chargé le Procureur général d’approfondir les enquêtes afin de faire la lumière sur ces fortes accusations qui proviennent toujours des médias Occidentaux qui ont une seule mission d’instrumentaliser la crise centrafricaine afin de satisfaire leur appétit criminel.
Les commentaires de ces médias Occidentaux sur la réaction du ministre de la Justice centrafricaine, Arnaud Djoubaye Abazène, sont sans détours. Ces médias laissent bizarrement de côté les exactions criminelles des mercenaires de la CPC, et pointent seulement un doigt accusateur les instructeurs russes. Dans ce cas, ces médias Occidentaux ne pensent que les exactions commises par la CPC sont légales devant l’Eternel.
Qu’est-ce qui justifierait cette cabale médiatique ? Albert Yaloké Mokpèm, porte-parole de la présidence de la République, au cours d’une rencontre avec les professionnels des médias le samedi 2 octobre dernier à Bangui, n’a pas caché son regret face à cette campagne de désinformation bien huilée. «A l’époque, quand les soldats de la Sangaris ont commis des exactions sur des mineurs à travers d’abus sexuels, et certains de ces soldats sont reconnus coupables. Malheureusement, on n’a pas suivi les médias Occidentaux parlent de cela. Il est bien vrai que l’affaire a été portée devant la justice française, et les Français ont trouvé le moyen de nous dire qu’il n’y a pas eu suffisamment de preuves. Or, les témoignages sont très flagrants et on a vu ce que cela a donné».
Et le porte-parole de la présidence de renchérir, «C’est très facile de jeter la pierre dans le jardin du voisin. Mais il faut noter qu’il y a toute une campagne de désinformation qui est mise en place pour lutter contre le travail efficace que les FACA et les alliés russes et rwandais font sur le terrain», a relevé Albert Yaloké Mokpèm.
Pour l’heure, presque tous les Centrafricains ont compris les manœuvres dilatoires de l’Occident qui cherchent des voies et moyens à déstabiliser le régime Touadéra. Les Centrafricains se souviennent la manière avec laquelle, les médias Occidentaux ont manipulé la crise centrafricaine fin 2012 à début 2016 avec l’accession à la magistrature suprême de l’Etat du président Faustin Archange Touadéra. Ces médias Occidentaux ont fait l’apologie des milices à Bangui, ainsi qu’à l’intérieur du pays. Qui ne se souvient pas. France 24 a instrumentalisé le tristement célèbre du Km 5, Nimery Matar Djamous alias «Force» contre le régime Touadéra. A Ndélé, France 24 a fait l’apologie de la rébellion. Sur France 24, le FPRC a fait une «parade militaire» pour défier les autorités de Bangui. Ce sont-là quelques exemples patents parmi tant d’autres.
Les autorités de Bangui doivent vite réagir afin de mettre fin à cette nouvelle stratégie de diversion ou de la campagne de désinformation orchestrée par l’ancienne puissance coloniale connue de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France. Il ne faut pas perdre de vue à ce niveau ! Il ne faut pas également se cacher le visage avec un doigt de la main pour comprendre ce qui se passe.
Cette cabale médiatique est contre la présence russe en Centrafrique qui, ces instructeurs font un travail remarquable aux côtés des FACA dans la mission de reconquête du territoire centrafricain entre les mains des escadrons de la mort venus droit de l’enfer qui ne sont autre que la CPC soutenue désormais par cet Occident.
@JACKO,
Ça ne concerne que les imbéciles écoutent et qui croient à ces médiocres médias mensonges. La génocidaire france et ses esclaves sont neutralisés militairement par nos FACA et les excellents militaires russes. C’est ça qui est la vérité !