Bangui, le 29 mai 20
Qu’est-ce que qui se passe à l’ENERCA ? Sommes-nous de retour au 7e siècle pour assister à cette violation flagrante de droits de l’Homme ? Ô ! Quel scandale qui donne de l’insomnie à tout le monde ces derniers temps. En plus de plusieurs dossiers sales qui mine cette structure d’Etat, il y’a en toile de fond, l’injustice, le népotisme, le clanisme, le régionalisme et le clientélisme qui battent son plein en ce moment. Et pour preuve !
Le syndicat de l’ENERCA a l’habitude de dénoncer ces aspects qui vont à l’encontre de droits des travailleurs. Voilà encore que un autre dossier vient s’ajouter à ce qui se passe actuellement dont nous savons tous que c’est le DG de l’ENERCA, avec la complicité des membres du Conseil d’administration qui en sont à l’origine de ces problèmes.
Il vous souviendra que l’ENERCA a limogé par mauvaise voie, 43 employés pour des motifs inventés. Ces motifs sont entre autres, la question de faux diplômes. Ces employés, tenez-vous bien, passent entre 10 à 15 ans de service au sein de l’ENERCA. Alors, comment comprendre que c’est maintenant qu’on a su que leurs diplômes sont faux ? Même si diplôme il y’a faux effectivement. Pourquoi pas les reclasser tout simplement !
L’Inspection générale de travail, saisie de cette affaire, a prouvé son refus face à ce qui se passe à l’ENERCA et aurait ordonné à ce que les employés licenciés soient rétablis dans leur droit.
Selon les informations de source digne de foi, les 43 employés licenciés, sont remplacés aussitôt par certaines personnes recrutées. Ces personnes qui viennent de différents horizons, seraient des militants du MLPC, les parents, amis et connaissances du DG de l’ENERCA, en la personne de Thierry-Patient Bendima.
En vérité, en vérité, c’est de la pure injustice et c’est un comportement qu’il faut dénoncer à haute voix. Le DG de l’ENERCA voire les membres du Conseil d’administration ne savent pas que ce sont des compatriotes, des responsables de familles qu’ils ont limogé par pure méchanceté ! En tout cas, c’est une manière de torpiller le régime du président Touadéra qui prône la rupture dans la gestion de la gestion publique.
Ce qui se passe actuellement à l’ENERCA va créer certainement des tensions que personne ne peut maîtriser. Pour qu’un terme soit mis à ce dossier aussi choquant, les hautes autorités du pays, notamment le président de la République est sollicité pour son arbitrage pour que le désordre cesse définitivement. Ceci dit, le népotisme, le clientélisme, le régionalisme et le clanisme doivent cesser à l’ENERCA. Sinon, après le départ du DG Bendima à la tête de cette structure, son prédécesseur pourrait faire la même chose, en limogeant ses siens et les remplacer par d’autres. A suivre…
@Bienvenu ANDALLA,